Version classiqueVersion mobile

Sanglant Coupaul ! Orde Ribaude !

 | 
Nicole Gonthier

Bote, botel, boterel (crapaud, petit crapaud)

Entrées d'index

Géographique :

France

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

Dans l’Occident chrétien médiéval, le crapaud est associé à ce qu’il y a de plus vil et de plus maléfique. Son aspect hideux en fait déjà un objet de répulsion et l’affilie à tous les animaux monstrueux et hostiles que crée l’imaginaire médiéval. Dans le bestiaire de Pierre de Beauvais, il passe pour couver l’œuf pondu par un coq (sic) de sept ans qui contient le redoutable monstre nommé le basilic, dont le venin mortel se répand à travers le regard1. C’est encore le crapaud qui côtoie les dragons : pour rendre son aspect humain à celui qu’un enchanteur a transformé en dragon, il faut au chevalier héroïque arracher le crapaud qui lui pend à la gorge2.

De même nature que les monstres, le crapaud signifie le mal et le péché : il est plaqué sur le sexe de la ribaude que le sculpteur a inscrite au portail de l’église abbatiale de Moissac afin d’illustrer la luxure. Et lorsque les rites sataniques du sabbat sont dénoncés dans l’Allemagne du xiiie siècle, on y décrit un crapaud gigantesque...

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search