Table des matières
Prologue. Aux origines du service d’ordre gaulliste
Évolution des services d’ordre en France de la fin du xixe siècle aux années 1930 : définition progressive à droite de modèles militants de gestion de la violence politique
- Les premiers services d’ordre militants : le produit d’un contexte général de crise
- Les principaux services d’ordre à droite de la fin du xixe siècle aux années 1930
- Les commissaires de la Ligue des patriotes
- Les commissaires de l’Action française
- La Brigade de fer des Jeunesses patriotes
- Les dispos des Croix-de-Feu
- Les invariants d’une histoire qui se répète…
Première partie. Un service d’ordre militarisé en contexte de guerre froide (1947-1954)
Chapitre I. Printemps-hiver 1947 : les échecs d’une mise en place brouillonne
- Le SO gaulliste s’organise au printemps 1947 de manière désordonnée et inefficace
- Léon Derancourt : un collaborateur et un escroc à la tête du service d’ordre gaulliste !
- Alfred Sambon : un intermède médiocre à l’automne 1947
- Face aux communistes fin 1947, réussite de Vincennes mais échec du premier Japy
Chapitre II. Reprise en main du SO par le tandem Rémy/Ponchardier début 1948 et contre-offensive victorieuse face aux communistes
- Deux héros de la France libre et de la Résistance « incarnent » le service d’ordre gaulliste : le colonel Rémy et Dominique Ponchardier
- Montée en puissance, réorganisation et nouveau professionnalisme du service d’ordre (voyage gaullien en Seine-et-Oise et assises nationales de Marseille)
- Mise en place de la « brigade volante » de René Serre
- Du printemps à l’automne 1948, le SO remporte la bataille de Paris, reprend la main en province et crédibilise politiquement le RPF face à la menace communiste
Chapitre IV. De la fin 1948 à 1951, le colonel Carré puis le général Billotte réorganisent le service d’ordre
- L’éviction du colonel Rémy
- Deux nouveaux responsables après Grenoble : le colonel Carré et son adjoint Jean Laboureau
- Réorganisation et « normalisation » du service d’ordre gaulliste
- Grâce à un protocole efficace, le SO gaulliste s’impose face aux communistes dans un contexte de violence militante décroissante
- Un intermède raté : le général Billotte à la tête du SO gaulliste (1951)
Chapitre V. Ponchardier fait du SO le bastion militant d’un RPF en crise (1952-1954)
- Avec Dominique Ponchardier, retour du modèle paramilitaire et d’un esprit de bastion
- Un bastion militant tenté par l’activisme antirégime
- Un service d’ordre gaulliste lié aux milieux activistes anciens combattants et au service action du SDECE : l’exemple de Raymond Sasia
- Le 9 mai 1954 sur les Champs-Élysées, le SO du RPF tenté par « le coup de chien » ?
Deuxième partie. Fonctionnement, image et enjeux du service d’ordre gaulliste de 1947 à 1954
Chapitre VI. Un modèle militaire
- Un modèle militaire par le niveau d’effectifs : un service d’ordre de 15 000 hommes
- Un modèle militaire par la présence d’une organisation parallèle au SO de type milice : l’Auto-Défense
- Un modèle militaire par la surreprésentation des militaires au sein du service d’ordre
- Un modèle militaire par la structuration verticale, le caractère permanent et le fonctionnement autoritaire du service d’ordre
- Un modèle militaire par la circulation d’armes
- Un modèle militaire par une dimension offensive
Chapitre VII. Modalités et significations de la violence militante produite et subie par le SO gaulliste : ce que cogner veut dire…
- Une lecture politique et culturelle de cette violence militante
- Une propagande accidentogène favorise la violence militante
- Une géographie de la violence militante marquée par de fortes disparités régionales
- Une violence réglée ? Les modalités d’arrangement d’une tension parfois ambiguë
- La violence militante du RPF : violence de genre ? Violence de génération ? Violence de classe ?
Troisième partie. Du SO du RPF au Service d’Action Civique (SAC)
Chapitre X. De la traversée du désert aux complots du printemps 1958, les anciens du SO gaulliste restent en contact et en action (1954-1958)
- Un carré des fidèles dispersé mais toujours mobilisé
- Des structures militantes de repli pour les anciens du SO : Paix et Liberté, les VUF et le PPR
- Des anciens du SO du RPF dans le service d’ordre de l’Usraf
- Les anciens du SO dans les syndicats indépendants
- De la réactivation de l’hiver 1957 aux « complots » du printemps 1958 : des acteurs importants du retour du Général au pouvoir
Chapitre XI. Du sacre de la place de la République à la fondation du Service d’action civique (1958-1959)
- Réanimation du service d’ordre du RPF adossé à l’Association nationale pour le soutien à l’action du général de Gaulle
- Les « Gorilles » du Général : les ambiguïtés d’une sécurité présidentielle entre service d’ordre militant et service d’ordre officiel
- Une campagne référendaire de septembre 1958 marquée par une forte violence militante
- Lancement et structuration du SAC en 1959
Sources
- Fonds d’archives
- Archives nationales
- Archives départementales
- Archives de la préfecture de police
- Archives de la Fondation Charles-de-Gaulle
- Archives de l’Assemblée nationale
- Archives privées
- Sources imprimées
- Bulletins et périodiques
- Presse nationale
- Journal officiel des débats parlementaires (JODP) de l’Assemblée nationale (AN)
- Mémoires et témoignages de figures gaullistes
- Mémoires et témoignages d’anciens membres ou proches du service d’ordre gaulliste
- Enquêtes de journalistes et de syndicalistes à caractère de source
- Entretiens
- Entretiens réalisés par la Fondation Charles-de-Gaulle
- Entretiens réalisés par l’Association Georges Pompidou
- Entretiens réalisés par le Service historique de la Défense (histoire orale, sous-série 3 K et 4 K)
- Entretiens avec l’auteur