1 B. Guenée, Histoire et culture..., op. cit., p. 18.
2 Notamment, on l'a vu plus haut, à propos du chiffre des pertes de Jean de Montfort, à la bataille d'Auray, B. d'Argentré, L'Histoire..., op. cit., Paris, 1588, p. 358, 2nde éd., 1611, p. 495.
3 Barthélemy Pocquet, le continuateur d'Arthur de La Borderie dans son Histoire de Bretagne..., op. cit., t. IV, p. 52, parle ainsi de « rimes naïves ».
4 V. 105.
5 V. 533 et suiv.
6 Au sujet de Saint-André comme source de l'histoire angevine, voir J.-M. Cauneau, D. Philippe, « Doubles jeux pour deux ducs et un chroniqueur.... », Archives de l'Anjou, t. VI, Angers, 2002, p. 30-47.
7 Nous signalons dans les notes de notre traduction la plupart de ces relations entre la chronique de notre auteur et les récits des autres chroniqueurs bretons.
8 V. 292. Voir Ph. Contamine, La Guerre de Cent Ans, Paris, 1980, p. 26.
9 V. 2019.
10 A. de la Borderie, B. Pocquet, Histoire..., t. IV, p. 13.
11 Pour reprendre les termes, plutôt discutables, de Barthélémy Pocquet, ibid., t. IV, p. 15.
12 Cf. Jones, 202.
13 Cité par H. Charlot, Le Libvre du bon Jehan..., op. cit., p. 60.
14 V. 2739 et suiv.
15 A de la Borderie, B. Pocquet, Histoire...., op. cit., t. IV, p. 545-546.
16 Jean Froissart, Chroniques, éd. par Kervyn de Lettenhove, Bruxelles, t. V, p. 288-295 ; SHF, IV, § 335-337. Il y a toutefois lieu de remarquer que le poème breton conservé sur cette anecdote ne remonte qu'au milieu du XVe siècle, La Bataille de Trente Anglois et de Trente Bretons, éd. par R. de Laigue, Rennes, 1913.
17 V. 951-957. Mais tout le passage, v. 941-970, est significatif.
18 V. 2186 et suiv.
19 Voir les vers 3563-3586.
20 B. Guenée, L'Occident aux XIVe et XVe siècles. Les Etats, Paris, 1971, p. 123-130.
21 G. Le Duc et G. Terckx, Cronicon Briocense, chronique de Saint-Brieuc, Rennes-Paris, 1972. Pour l'identification de l'auteur voir J. Kerhervé, « Aux origines... », op. cit., p. 205 à 206.
22 V. 63 et suiv.
23 A. Bouchart..., op. cit., vol. I, Prologue, p. 76.
24 B. Guenée, L'Occident..., op. cit., p. 134.
25 La chronique dite de Frédégaire parle, au VIIe siècle, de l'origine troyenne des Francs et de Francon fils de Friga, frère d'Enée. Au VIIe siècle, l'Historia Britonum évoque pour la première fois l'origine troyenne des Bretons, B. Guenée, L'Occident...., op. cit., p. 125, C. Beaune, Naissance de la nation France, Paris, 1985, p. 20.
26 G. Le Duc, C. Terckx, Cronicon..., op. cit., p. 29.
27 V. 639 et suiv.
28 V. 635 et suiv.
29 Chronique de Jean de Saint-Paul, éditée par A de La Borderie, Nantes, 1881, p. 18.
30 V. 2753-2755.
31 Lorsqu'il [Arthur] voulut se relever, il eut la vision de la Vierge Marie sur son bouclier, revêtue d'un manteau d'hermines. Humblement, il implora alors dans son cœur l'aide de la Sainte Vierge et, à peine avait-il formulé cette brève prière, qu'il remporta la victoire grâce à son aide. C'est pour cela que, depuis cette époque, Arthur abandonna, ses anciennes armes, à trois couronnes d'or sur champ d'azur, et il commença à porter un écu d'hermines plein. Cronicon... op. cit., p. 61 à 63.
32 En 1316, le duc de Bretagne Jean III transforma son franc-quartier d'hermine en écu d'hermines plein. Cet acte, cette transformation annoncent toute la politique ducale des XIVe et XVe siècles, M. Pastoureau, « L'hermine : de l'héraldique ducale à la symbolique de l'État », dans. 1491, la Bretagne terre d'Europe, Colloque international, Brest 2-4 octobre 1991, actes réunis par J. Kerhervé et T. Daniel, Brest, 1992, p. 253.
33 Au palaiz du roy, herminé/ Comme duc, tout enluminé/ Et monté sur un grant coursier, v. 153 et suiv.
34 V. 519.
35 M. Pastoureau, « L'hermine... », op. cit., p. 264.
36 Et y a quelque histoire qui contient que, incontinent que Brutus fut à terre descendu, une petite bestelette blanche de la forme d'une mustelle, que on appelle ermine, s'aparut à luy et se mist sur sa targette [bouclier] et s'i tint quelque peu de temps. Et à celle cause print deslors Brutus l'armine pour ses armes, Alain Bouchart, Grandes croniques de Bretaigne, éd. M.-L. Auger et G. Jeanneau, 2 tomes, Paris, 1986, t. I, p. 87. L'auteur de la chronique de Saint-Brieuc, quant à lui, propose une version différente : Il [Arthur], l'invoqua [La Vierge] particulièrement quand il fut jeté à terre sous les coups de Frollon et que en se relevant, il vit la partie de cette image qui comporte des hermines, il lui demanda humblement de l'aider et, immédiatement grâce à elle, il triompha. Depuis lors, Arthur, eu l'honneur de la Vierge Marie, et en souvenir de sa victoire, abandonna les trois couronnes d'or sur champ d'azur qu'il portait à cette époque depuis longtemps, pour un écu d'hermines plein, G. Le Duc, C. Terckx, Chronicon Briocense, Chronique de Saint-Brieuc, Rennes, 1972, p. 199.
37 Expression que nous empruntons à Michel Pastoureau, « L'hermine... », op. cit., p.253.
38 C'est en 1381 que Jean IV créa un nouvel ordre de chevalerie, l'ordre de l'Hermine, dont la devise était A MA VIE. Le chroniqueur le signale, juste avant l'hommage de Jean IV à Charles VI, voir v. 3772-3782.
39 V. 3770-3781.
40 J. Krynen, Idéal du prince et pouvoir royal en France à la fin du Moyen Âge (1330-1440), Etude de la littérature politique du temps, Paris, 1981, p. 129.
41 V. 2446-2454.
42 V. 1699 et suiv.
43 V. 1709 et suiv.
44 Cette notion appartenant au droit romain fut redécouverte par les Capétiens. Les Malouins, furent, dès 1384, victime de cette arme juridique, que Jean IV utilisa contre eux pour s'être opposé à sa politique fiscale, J. Kerhervé, L'Etat breton, dans Histoire de la Bretagne et des pays celtiques, t. II, Morlaix, 1987, p. 30.
45 V. 1713-1716.
46 La formule est exceptionnellement présente dans les actes de Jean IV, pour être définitivement adoptée, à partir de 1417, par Jean V, J. Kerhervé, L'État Breton, dans Histoire..., op. cit., loc. cit..
47 V. 1717 et suiv.
48 V. 2633-2636 et 2639-2641.
49 J. Kerhervé, ibid., p. 40.
50 V. 510 et suiv.
51 V. 1293.
52 Cela sert à justifier les prétentions de Jean de Montfort : si un homme meurt sans enfants, Selon la response que Dieu fist / A Moïses [....] / Au frere va sanz nulle faulte (L'héritage) / Ainssi fut en la Bible escript, V. 125 et suiv.
53 V. 585 et suiv.
54 V. 304.
55 L'expression est de J.-C. Cassard, « Les Gestes des Bretons en Italie ou le voyage sans la découverte » dans 1991 la Bretagne terre d'Europe, Colloque international, Brest, octobre 1991, actes réunis et publiés pat J. Kerhervé et T. Daniel, Centre de recherche bretonne et celtique, Société archéologique du Finistère, Brest-Quimper, 1992, p. 103.
56 V. 2889-2891.
57 V. 2201-2202 et 2330-2337.
58 V. 1299-1300.
59 V. 1863-1866.
60 V. 407-417.
61 V. 1564.
62 V. 1561.
63 V. 1569.
64 V. 1570.
65 V. 368 et suiv.
66 V. 3733 et suiv.
67 V. 5382 et suiv.
68 V. 3028 et suiv.
69 Au sens où se constitue la monarchie absolue, même si, historiquement, le titre de « roi des Français » appartient à d'autres dates.
70 Pour l'ensemble de la période, voir A. Demurger, Temps de crises, temps d'espoir, Paris, 1990, chap. I, p. 13 à 63.
71 V.69-76.
72 Voir, D. Boutet, Charlemgagne et Arthur ou le roi imaginaire, Paris 1992, p. 605-612.
73 B. GUENÉE, L'Occident aux XIVe et XVe siècles : les Etats, Paris, 1981, p. 137.
74 Ibid, p. 114.
75 Nous empruntons l'expression à Jacques Ellul, Histoire des institutions, t. 3, Le Moyen Age, Paris, 1962, p.350.
76 L'expression est de Jacques Krynen, Idéal du prince et pouvoir royal en France à la fin du Moyen Age (1380-1440). Etude de la littérature politique du temps, Paris, 1981, p. 157.
77 La formule est largement répandue sous la plume des auteurs à partir de Charles VI, ibid., p. 209.
78 V. 4561 et suiv.
79 V. 1279 et suiv.
80 Et disoit : «.J'ay en Dieu fiance/ Qui me donra ma pourveance, v. 2371 et suiv.
81 V. 4550.
82 V. 1229 et suiv.
83 V. 1949-1950.
84 V. 585 et suiv.
85 V. 592 et suiv.
86 V. 2266 et suiv.
87 La potentia (la force), la sapientia et la bonites (qui correspond à l'excellence, la « vertu »), identifiées par B. Guenée, L'Occident..., op. cit., p. 139.
88 V. 4444-4445.
89 V. 257.
90 V. 354.
91 V. 2509.
92 V. 2692.
93 L'historiographie bretonne redent le caractère épique du parcours de Jean IV. Dom Lobineau publie le texte de Saint-André sous le titre : Histoire de Jean IV, dit le conquérant ou te vaillant, Lobineau, II, 691.
94 V. 1336.
95 V. 3507.
96 V. 4438.
97 V. 3056 et suiv.
98 V. 1459 et suiv.
99 Philippe Contamine souligne que les attentes du peuple sont difficiles à cerner. Ce peuple qui échappe à la sphère politique, souhaite de la part de l'Etat la défense de valeurs communes, telles la paix ou encore une justice égale pour tous, Ph. Contamine, Le Moyen Age, le Roi, l'Église, les Grands, le Peuple, Paris, 2002, p. 367.
100 Ce portrait idéal ne préjuge évidemment pas de la réalité du modèle : Saint-André écrit après le second traité de Guérande et la réconciliation avec Olivier IV de Clisson. Le chroniqueur ne pouvait connaître la lutte inexpiable qui suivit entre les deux hommes.
101 C'est seulement vers la fin du XVe siècle que le mot Etat commence à être utilisé, J. Krynen, art. « État » dans Dictionnaire du Moyen Age, sous la direction de Cl. Gauvard, A. de Libera, M. Zink, Paris, 2002, p. 493.
102 V. 1323.
103 V. 4429 et suiv.
104 V. 1715.
105 V. 5360-5361.
106 V. 3663 et suiv.
107 V. 2443 et suiv.
108 V. 5384 et suiv.
109 J. Krynen, idéal du prince..., op. cit., p. 162.
110 B. Guenée, L'Occident..., op. cit., p. 142.
111 V. 4549 et suiv.
112 V. 1290 et suiv.
113 V. 4477.
114 V. 4552-4553.
115 V. 4464-4465.
116 V. 1725 et suiv.
117 B. Guenée, Histoire et culture..., op. cit., p. 27.
118 A. Bouchart..., op. cit., vol. I, Prologue, p. 76.
119 Le Baud, op. cit., Prologue de l'Acteur.
120 A. Bouchart..., op. cit., vol. I, Prologue, p. 75.
121 Lorsque périclitent la charité et la vérité / L'orgueil, l'avarice et la luxure dominent / Chaque jour Dieu s'irrite contre le monde / A cause de ces trois fléaux, P. Perdrizet, La Vierge de Miséricorde. Etude d'un thème iconographique. Paris, 1908, p. 133, cité par M. Mollat, Genèse médiévale de la France moderne, XIVe et XVe siècles, Paris, 1977, p. 179.
122 V. 4193.
123 V.4199 et suiv.
124 V. 4203 et suiv.
125 V. 4210 et suiv.
126 V. 4221.
127 M. Mollat, Genèse médiévale... op. cit., p. 180.
128 V. 5322.
129 V. 5329.
130 A. Bouchart..., op. cit., vol. I, Prologue, p. 78.
131 Le Baud... op. cit., Prologue, p. 5.
132 V. 4183-4184.
133 J. Kerhervé, « Aux origines.... », op. cit., p. 177.
134 V. 5277 & sq.
135 V. 4653 & sq.
136 J.-M. Mehl op. cit. p. 60. La traduction de Jean Ferron (BnF. ms. naf. 720) porte :...le roy conseiller faire les lois de son commandement....
137 Cf. Dictionnaire du Moyen Âge..., op. cit., art. « Loi », par O. Boulnois, p. 884.
138 V.4585-4586.
139 R. Delachenal, Histoire..., op. cit., t. III, p. 355-359, t. IV 333.
140 R. Delachenal, Chronique de Jean II et de Charles V, 3 vol. Paris, 1916, t. II, p. 299-300.
141 Jeanne de Navarre, troisième épouse de Jean IV, aurait elle aussi été l'objet d'une tentative du connétable Clisson, Morice, Histoire....op. cit., t. I, 421, Jones, 947.
142 V. 4489.
143 V. 4512 et suiv. Voir les vers 4493-4535.
144 V. 4501-4503.
145 V. 4871 et suiv.
146 V. 2365 et suiv.
147 Comme Henri Le Barbu, abbé de Prières et archidiacre du Désert, critique incorruptible des dépenses ducales, qui connut, durant les dernières années du règne, une disgrâce dont il ne sortit que sous Jean V, M. Jones, Recueil..., op. cit., t. I, p. 37.
148 V. 4265-4266.
149 V. 4268 et suiv.
150 V. 5270-5274.
151 V. 5378-5380.
152 Cité par J. Quillet, Charles V..., op. cit., p. 122.
153 ibid., p. 124. La doctrine de Philippe de Mézières s'articule autour des « quatre points », Vérité, Miséricorde, Justice et Paix. Mais on peut lire tout le fécond chapitre de Jeannine Quillet, consacré à cette question de la politique des échecs, intitulé « Jeux d'échecs et jeux du pouvoir », ibid., p. 117-124. L'œuvre de Mézières s'inscrit évidemment aussi dans la postérité du De Regimine principium de Gilles de Rome (vers 1280) et de son double anonyme, le De Informatione principium (vers 1300), dont une traduction avait été commandée à Jean Golein par Charles V, en 1379.
154 Sur l'aspect politique de l'œuvre de Jean Meschinot (1420-1491), voir C. Martineau-Genieys, Les Lunettes..., op. cit., p. xli-lxix et cxxi-cxxiv.