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    Plan détaillé Texte intégral Une armée « faiblement endoctrinée » Crise dans le bocage Réponses médicales Notes de bas de page Auteur

    Le Débarquement

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Au combat !

    Motivation des troupes et pertes psychiatriques dans l’US Army

    Olivier Wieviorka

    p. 137-144

    Texte intégral Une armée « faiblement endoctrinée » Crise dans le bocage Réponses médicales Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1Les jeunes soldats américains ne voulaient pas participer à une nouvelle guerre. « Ils voulaient lancer des balles de base-ball, non des grenades, tirer les lapins à la carabine, et non d’autres jeunes hommes à la mitrailleuse. Mais quand vint l’épreuve, quand il fallut se battre pour la liberté ou y renoncer, ils combattirent. C’étaient des soldats de la démocratie. C’était les hommes du Jour J, et nous leur devons notre liberté », écrit Stephen Ambrose dans son ouvrage désormais classique sur le Débarquement1. Autant le préciser d’emblée, cette vision magnifiée de soldats américains prêts à se sacrifier sur l’autel de la démocratie est loin de correspondre à la réalité, telle du moins que les historiens l’appréhendent.

    Une armée « faiblement endoctrinée »

    2De fait, les soldats éprouvaient à l’égard de la guerre des sentiments ambivalents. Certes, 52 % des conscrits américains souscrivaient fin 1942 à l’option « Germany first2 » et la majorité des hommes (66 %) comme des officiers (59 %) affirmaient comprendre les motifs de la guerre3. Mais au fil du temps, cette résolution s’éroda. En mars 1944, 22 % des officiers servant en Europe se demandaient « de temps à autre » si cette guerre méritait d’être livrée, 29 % se posant cette question « parfois », 11 % « très souvent4 ». Cette lassitude n’était en rien la conséquence d’un long et sanglant conflit. Car les hommes servant en Extrême-Orient montraient une ferme résolution. Ainsi, 77 % des officiers déployés sur le théâtre Pacifique refusaient l’idée même d’une offre de paix japonaise contre 45 % seulement de leurs camarades du théâtre d’opérations européen5. À l’unisson, 18 % de ce même échantillon entendaient détruire le Reich – et non se contenter de punir les chefs – alors que 70 % réclamaient l’anéantissement de l’empire du Soleil Levant. Fin 1943, 66 % des vétérans ayant combattu en Méditerranée avouaient ne jamais avoir entendu parler de pratiques inhumaines de la part de leur adversaire, signe qu’ils considéraient les Allemands comme des adversaires coriaces mais en aucun cas barbares.

    3L’état-major devait se rendre à l’évidence. Les hommes montraient une faible détermination à combattre le Reich. « La “volonté de combattre” est très importante. Dans mon travail de sélection, j’ai trouvé que 50 % des hommes environ ne l’avaient pas », relevait par exemple le lieutenant-colonel Samuel Sandler, qui opérait à Camp Lee (Virginie). « Je trouve beaucoup d’hommes qui se moquent de combattre. Nous livrons une guerre avec une armée pauvrement endoctrinée », confirmait le major Calvin Dreher, psychiatre à la 5e armée6. L’Américain a apparemment combattu parce qu’il le devait, tranchait une enquête menée en 19457. Concluons : l’armée américaine peina à motiver ses troupes avant même le Débarquement.

    4Or, la propagande se révéla incapable de renverser cette tendance. Car ses outrances, durant la Première Guerre mondiale, avaient laissé quelques traces et renforcé le scepticisme des Américains en général et des conscrits en particulier. En 1917-1918, la propagande avait enflammé les passions, simplifié à l’excès les problèmes et suscité de vains espoirs puisque le monde était entré, vingt années après la conclusion du traité de Versailles, dans un nouveau conflit. Cette réalité rendait les esprits imperméables au bourrage de crâne. C’est au demeurant parce qu’Eisenhower craignait, en raison sans doute de la campagne menée contre les atrocités allemandes de la Grande Guerre, de ne pas être cru qu’il médiatisa sa visite au camp d’Ohrdruf, une annexe de Buchenwald. « Je visitai les moindres recoins du camp, rapporte-t-il dans ses Mémoires, car je voulais apporter un témoignage personnel pour le cas où l’on déclarerait un jour aux États-Unis que “les histoires de la brutalité nazie n’étaient que de la propagande”8. » Certes, la Seconde Guerre mondiale fut prise au sérieux. Mais « on ne put jamais, à la différence de la Première, s’en faire une image romantique » note Paul Fussell. « Même la guerre aérienne avait perdu beaucoup de la magie chevaleresque qui l’entourait en 1914-1918 et l’usage du ciel comme canal des fusées V allemandes acheva totalement de la “déromanticiser”9. » Ajoutons que la minorité allemande, forte aux États-Unis, était bien intégrée, ce qui compliquait la tâche des propagandistes qui pouvaient difficilement présenter les Allemands, fussent-ils nazis, comme des monstres. De fait, « la plupart des soldats et marins américains estimaient que les États-Unis au moins faisaient la guerre uniquement pour se défendre contre les monstres qui avaient bombardé sans avertissement Pearl Harbor » relève le même Paul Fussell10.

    5Car aux yeux des Américains, le conflit européen, se déroulant bien loin de leurs frontières, ne constituait pas nécessairement une guerre nationale. Malgré les efforts d’Hollywood et la présence d’exilés allemands chassés par le nazisme, la connaissance de la barbarie hitlérienne restait sans doute limitée, notamment auprès de jeunes générations qui n’avaient pas eu accès à l’enseignement secondaire ou supérieur, et qui ne lisaient pas nécessairement la presse d’information. Après s’être rendu à Ohrdruf le 12 avril 1945, Eisenhower obligea les unités qui cantonnaient aux alentours à visiter le camp et déclara : « On nous dit que le soldat américain ne sait pas pourquoi il combat. Désormais, au moins, il saura ce qu’il combat. » Les contemporains aiment à considérer les GI comme des croisés luttant en conscience pour abattre l’hydre nazie. De fait, ils le furent puisqu’ils libérèrent l’Europe occidentale du joug hitlérien ; mais ils ne furent pas nécessairement les acteurs conscients et volontaires de cet affranchissement. L’examen des pertes psychiatriques qui, durant la campagne de Normandie, atteignirent des sommets, le confirme avec éclat.

    Crise dans le bocage

    6De fait, la « psychoneurosis » toucha des milliers de combattants américains. Au total, la 1re armée reconnut en août 5569 cas et la 3e armée 1831 cas, soit respectivement 36 % et 18 % des pertes non mortelles11 – un pourcentage de toute évidence impressionnant.

    7Plusieurs facteurs expliquent cette flambée. Les conditions du combat, tout d’abord, jouèrent fortement sur le moral. La pluie ne cessa de tomber, ce qui épuisa les hommes d’autant plus que leurs uniformes ne furent pas changés avant la mi-septembre. Les GI durent donc se battre dans des tenues humides, sans par surcroît toujours pouvoir se laver. De même, faute de « roulantes » et de boulangeries, la troupe dut, de longues semaines durant, se contenter de rations froides et se passer de pain. Mais c’est l’impasse opérationnelle dans laquelle s’enfermèrent les Alliés qui pesa le plus lourd. Après avoir débarqué, conquis les plages et unifié leur tête de pont, les forces placées sous le commandement du général Montgomery piétinaient. Si les Américains remontaient, non sans difficultés, la péninsule du Cotentin, les Britanniques et les Canadiens butèrent, et pour longtemps, sur Caen péniblement conquise en deux temps : la rive gauche de l’Orne le 9 juillet et la rive droite dix jours plus tard.

    8L’impossibilité de percer, les pertes assurément élevées endurées par les unités, ainsi que le spectacle affreux d’une guerre atroce (saccage des corps, visions du sang et des tripes, odeurs pestilentielles des cadavres d’hommes et de bêtes se décomposant…) provoquèrent une nette augmentation des psychonévroses et autres battle exhaustions, constat que confirment les statistiques. Car si 590 cas se déclarèrent entre le 9 et le 16 juin parmi les soldats américains, 1399 survinrent entre le 7 et le 14 juillet – au plus fort des offensives menées –, avant que l’on observe une régression : 755 cas entre le 28 juillet et le 14 août12. Ainsi, les statistiques diminuèrent après la percée vers Avranches, quand le front, longtemps immobile, bougea à nouveau. Elles restèrent cependant à des niveaux conséquents, soit 21,3 % des malades et blessés pour la 1re armée, 27,4 % pour la 3e13. Ces chiffres l’attestent donc : détresse psychique et stagnation militaire étaient en étroite corrélation.

    9Les conditions de combat étaient, on l’a dit, éprouvantes. Les longues journées d’été, qui s’ouvraient vers 5 h 00 pour s’achever vers 23 h 00 obligeaient les hommes à se battre sur un très long quotidien. Les soldats affrontaient leurs ennemis parfois à moins de 300 mètres et durent même lutter à l’arme blanche. La guerre du bocage fut particulièrement pénible. Sur 2400 mètres, une compagnie devait franchir 34 haies14 ; derrière chacune d’entre elles pouvait se dissimuler un sniper, ce qui mettait les nerfs de la troupe à rude épreuve. Les Américains durent alors adopter « une forme de combat de jungle ou d’Indien où l’individu jouait un rôle essentiel » pour reprendre les termes du général Omar Bradley15.

    10Les stratèges imaginaient que la campagne de Normandie fournirait le cadre d’une guerre moderne où les chars et l’aviation joueraient un rôle majeur. Or, les conditions climatiques obligèrent à annuler en juin 50 % des missions, ce qui conduisit le maréchal Leigh-Mallory à se demander si les puissances divines « n’avaient pas des tendances fascistes, tant le temps a été mauvais16 ». De même, le bocage limitait l’emploi des blindés. Entravant la manœuvre et limitant la visibilité, il obligeait les chars à emprunter les routes étroites, où ils offraient une cible de choix. Lorsqu’ils escaladaient les talus, leur dessous de caisse, plus légèrement blindé, les rendait particulièrement vulnérable aux armes antichars allemandes17. Certes, les stratèges avaient mesuré les difficultés que le bocage leur poserait. « La zone ne sera pas facile pour que nos troupes y avancent rapidement face à une résistance déterminée », relevait ainsi le colonel Richardson, attaché à l’état-major de Montgomery. « Le bocage peut être inadapté à l’emploi de masses de blindés, bien que les chars puissent pénétrer la plupart des haies et sans doute travailler en petits groupes avec l’infanterie avec un bon avantage18. » Mais ces avertissements furent ignorés dans la mesure où les stratèges prévoyaient que les troupes progresseraient quotidiennement de quelques kilomètres et qu’ils sortiraient, par conséquent, rapidement de cette nasse hostile.

    11Or, les fantassins américains étaient particulièrement mal préparés pour endosser ce fardeau. Car l’infanterie ordinaire constituait une arme particulièrement peu attractive aux yeux des conscrits. Il était en effet plus dangereux d’y servir que dans l’intendance ou l’artillerie. Ceux qui en avaient la capacité ou l’envie préféraient, et de loin, accomplir leur service dans des branches plus prestigieuses (aviation, marine) ou rejoindre des corps d’élite (Marines, parachutistes), d’autant qu’ils y bénéficiaient de primes alléchantes. Du coup, l’infanterie supporta à elle seule 76 % des pertes au combat et 74 % des pertes psychiatriques. Quoi qu’il en soit, le poids de la bataille retomba sur l’infanterie, l’arme qui représentait, dans une large mesure, le maillon le plus faible des forces anglo-américaines puisqu’elle mobilisait les conscrits les moins doués, les moins expérimentés et, sous bénéfice d’inventaire, les moins ardents. En juin comme en juillet, l’impasse opérationnelle désespéra les troupes. « Tout au long de ces mornes journées, on devenait tellement abruti d’épuisement que les noms des tués et des blessés qu’on pointait chaque soir, des noms de soldats qui avaient été vos meilleurs amis, auraient aussi bien pu sortir d’un annuaire du téléphone, pour tout l’effet que ça vous faisait. Toutes les vieilles valeurs avaient disparu et s’il y avait encore un autre monde au-delà de cet enchevêtrement de haies […] où un seul tir de barrage pouvait étendre la moitié d’une compagnie comme par le gourdin d’un géant, vous n’aviez aucun espoir de vivre assez longtemps pour le voir19. » Dureté des conditions de vie, âpreté des combats, impasse opérationnelle expliquent au total l’inflation des pertes psychiatriques que l’on observe en juin et juillet 1944.

    Réponses médicales

    12Cette brutale irruption surprit les états-majors. Les services médicaux avaient pourtant été alertés, dès la campagne de Tunisie, par ce phénomène préoccupant qui se reproduisit en Italie. Mais toutes les leçons ne furent pas tirées de ces deux précédents, bien que le général Bradley ait ordonné, dès le 26 avril 1943, d’employer le terme d’« exhaustion » pour éviter tout jugement moral ou dépréciatif. De même, les officiers furent incités à se montrer vigilants. Le manuel de thérapie prescrivait ainsi quelques règles simples à observer. « Ne dites pas au patient que “c’est dans la tête” ou qu’il “arrête de s’imaginer des choses” ou qu’il doit “oublier”. Les manifestations physiologiques de l’émotion ne sont pas imaginaires et il n’y a pas de contrôle conscient pour la conversion de symptômes hystériques […]. Courage et peur ne sont […] pas opposés. Il peut être utile que le soldat sache que le courage consiste à faire son devoir bien que l’on soit terrifié20. » Les corps de troupe servant en Normandie disposaient même d’un officier chargé de visiter au front les conscrits. Si un soldat présentait des signes de nervosité, son nom était donné au sergent qui était invité à le retirer du front et à le verser à l’intendance21.

    13Mais les Américains établirent surtout un protocole pour traiter des cas les plus graves. Le soldat était alors soigné 24 heures, au plus près des lignes, dans l’infirmerie du bataillon ou du régiment où il pouvait se reposer, se laver et obtenir de la nourriture chaude. S’il était rétabli, il était dirigé vers le dépôt des renforts ou vers un bataillon médical qui assumait son retour dans son unité d’origine. Dans le cas contraire, il était envoyé à une clearing station, établie à l’échelon divisionnaire, où le psychiatre ordonnait une cure de 72 heures, prolongée, le cas échéant, de 24 à 48 heures. Les médecins prescrivaient alors des sédatifs et laissaient le patient s’exprimer, pour qu’il verbalise sa détresse. Les pathologies les plus lourdes, enfin, étaient aiguillées vers les hôpitaux ou les camps de repos divisionnaires afin de bénéficier d’une psychothérapie et d’un traitement chimique. À la différence des Britanniques qui, dans un premier temps, optèrent pour le rapatriement en Grande-Bretagne, les Américains choisirent donc de traiter les malades au plus près des lignes. Non sans résultats. Sur l’ensemble de la campagne en Normandie, les clearing stations des divisions et les centres de repos traitèrent 11150 patients dont 62 % furent renvoyés au front, 13 % furent astreints à un service non combattant, le solde, soit 25 % étant évacué vers l’Angleterre22. Pour la 1re armée, les retours au service représentèrent 58 % des cas enregistrés entre le 6 juin et le 24 octobre 194423. Tous les indicateurs confirment que la méthode retenue était la bonne. Côté britannique, le taux de retour dans le 30e corps d’armée passa également de moins de 15 % en juin à 45 % en juillet24 et dans les périodes calmes, il atteignait les 65 % (50 % des hommes retournaient même dans des formations combattantes)25. On sera cependant tenté de nuancer ce bilan flatteur en se demandant si les soldats reversés dans les unités combattantes y demeuraient – et pour combien de temps.

    14Quoi qu’il en soit, les taux de retour élevés signèrent la convergence de deux phénomènes. La hiérarchie militaire, en premier lieu, accorda aux échelons les plus élevés sa confiance aux psychiatres, non sans réticences. « Si chaque soldat “savait” qu’il peut être exécuté pour couardise, tirage au flanc ou automutilation, la grande majorité des mauviettes choisirait l’issue la plus favorable – combattre l’ennemi […]. La simple vérité, c’est que, assisté, encouragé et embrouillé par trop de théorie psychiatrique, notre ministère de la Guerre et nos chefs n’ont pas abordé le problème de façon réaliste […]. Il y a un fait qu’aucun neuropsychiatre ne peut expliquer : “la psychonévrose n’est pas un problème dans l’armée russe”. Les Russes punissent la psychonévrose par la mort26. » Les grands chefs, pourtant, ne partageaient pas cette vision et l’on sait que Patton fut déchu de son commandement opérationnel pour avoir giflé, en août 1943, deux soldats atteints de troubles psychiatriques – affaire que révéla en novembre de la même année le journaliste Drew Pearson. Les psychiatres, en second lieu, ne cherchaient nullement à retirer les hommes du front. S’ils voulaient, serment d’Hippocrate oblige, soulager la détresse de leurs patients, ils n’entendaient pas les soustraire au champ de bataille. Tous leurs efforts visèrent au contraire à mener les deux tâches de pair : guérir les soldats atteints pour mieux les renvoyer dans leurs unités, ce que prescrivait, au demeurant, le manuel de thérapie destiné au théâtre européen des opérations. « L’objectif du traitement est double : renvoyer au service le plus d’hommes possible et minimiser les conséquences de ce handicap27. »

    15Le général Hawley, on l’a vu, soulignait que la psychonévrose ne représentait en rien un problème dans l’Armée rouge. Les Américains ne partagèrent pas cet avis et considérèrent les soldats atteints comme des malades, non comme des simulateurs. Cette différence est loin d’être anodine : elle révèle l’abîme qui sépare les forces servant un régime totalitaire des armées placées au service d’une démocratie. Une démocratie, ceci posé, oublieuse des leçons de l’Histoire. Car tant les généraux que l’opinion publique découvrirent avec surprise que les soldats servant en Irak et en Afghanistan étaient victimes de post traumatic stress disorders. Cette réalité les surprit. Elle n’étonne pourtant pas l’historien qui sait que shell shock, psychonévroses et post traumatic stress disorders appartiennent de plein droit aux sombres réalités de la guerre.

    *

    Cette communication reprend pour l’essentiel les thèmes développés in Wieviorka Olivier, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la libération de Paris. 1941-1944, Paris, Seuil, 2007 (réédition 2014).

    Notes de bas de page

    1 Ambrose Stephen, D-Day. June 6, 1944. The Climatic Battle of World War II, New York, Simon and Schuster, 1994, p. 26.

    2 Research Branch, Attitude des conscrits à l’égard de la guerre et de nos alliés, 30-11-1942, National Archives and Records Administration, College Park, MD. (désormais NARA), RG 330/E 93/B 990.

    3 Research Branch, rapport préliminaire sur l’opinion des officiers et des hommes dans une division, NARA, RG 330/E 93/B 991.

    4 Research Branch, comparaison de l’attitude des officiers sur deux théâtres d’opérations, 30-04-1944, NARA, RG 330/E 93/B 990.

    5 Ibid.

    6 Conférence des psychiatres militaires, Aberdeen, 8 – 10-01-1945, NARA, RG 112/E 31/B 1296.

    7 Capitaine Rutherford B. Stevens, Aspects raciaux des problèmes émotionnels des soldats noirs, novembre 1945 (?), NARA, RG 112/E 31/B 1314.

    8 Eisenhower Dwight D., Croisade en Europe, Paris, Robert Laffont, 1949 (édition américaine : 1948), p. 462.

    9 Fussell Paul, À la guerre. Psychologie et comportements pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, Seuil, 1992 (édition américaine : 1989), p. 163.

    10 Ibid., p. 173.

    11 12th Army Group, Rapport sur les opérations, vol. 10, NARA, RG 331/E 2001/B266.

    12 Lieutenant Williams, rapport sur les installations médicales de la 1re armée, NARA, RG 112/E 31/ B430.

    13 12th Army Group, Section médicale, rapport des opérations, 11-10-1944, NARA, RG 331/E 200 A/B 266.

    14 Doubler Michael D., Closing with the Enemy. How GI’s fought the War in Europe, Kansas University Press, 1994, p. 43-44.

    15 Général Bradley, Rapport sur les opérations, 1945, The National Archives, Kew (désormais TNA), CAB 106/1004.

    16 Maréchal Leigh-Mallory, Journal, 13-06-1944, TNA, AIR 37/784.

    17 Doubler M. D., Closing with the Ennemy, op. cit., p. 40-41.

    18 Colonel Richardson, Appréciations sur un possible développement pour sécuriser une aire de regroupement, 07-05-1944, TNA, WO 205/118.

    19 Peragimus, « We accomplish… Brief history », cité par Blumenson Martin, La Libération. L’histoire officielle américaine, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993 (édition américaine : 1961), p. 249.

    20 European Theater of Operations, Manuel de thérapie, 05-05-1944, NARA, RG 112/E 31/B 427.

    21 Lieutenant-colonel Johnson et lieutenant-colonel Renshaw, Mémorandum pour le commandement général, 02-08-1944, NARA, RG 337/E 15 A/B 56.

    22 Cosmas Graham A. et Cowdrey Albert E., Medical Service in the European Theater of Operations, US Government Printing Office, 1992 (1re édition : 1990), p. 236.

    23 Lieutenant-colonel Williams, Rapport sur les installations médicales de la 1re armée, 21-11-1944, NARA, RG 112 E/E 31/B 430.

    24 Copp Terry, Mcandrew Bill, Battle Exhaustion. Soldiers and Psychiatrists in the Canadian Army, 1939-1945, MacGill/Queen’s University Press, 1990, p. 132.

    25 Rapport médical sur la campagne en Europe du Nord-Ouest, TNA, WO 222/1496.

    26 Général Hawley, Mémorandum sur la psychonévrose, 04-08-1944, NARA, RG 112/E 31/B 311.

    27 European Theater of Operations, Manuel de thérapie, 05-05-1944, NARA, RG 112/E 31/B 427.

    Auteur

    • Olivier Wieviorka
      Professeur à l’École normale supérieure de Cachan, a entre autres publié une Histoire du débarquement en Normandie, Paris, Seuil, 2007 (rééd. Points-Seuil 2017).
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    1 Ambrose Stephen, D-Day. June 6, 1944. The Climatic Battle of World War II, New York, Simon and Schuster, 1994, p. 26.

    2 Research Branch, Attitude des conscrits à l’égard de la guerre et de nos alliés, 30-11-1942, National Archives and Records Administration, College Park, MD. (désormais NARA), RG 330/E 93/B 990.

    3 Research Branch, rapport préliminaire sur l’opinion des officiers et des hommes dans une division, NARA, RG 330/E 93/B 991.

    4 Research Branch, comparaison de l’attitude des officiers sur deux théâtres d’opérations, 30-04-1944, NARA, RG 330/E 93/B 990.

    5 Ibid.

    6 Conférence des psychiatres militaires, Aberdeen, 8 – 10-01-1945, NARA, RG 112/E 31/B 1296.

    7 Capitaine Rutherford B. Stevens, Aspects raciaux des problèmes émotionnels des soldats noirs, novembre 1945 (?), NARA, RG 112/E 31/B 1314.

    8 Eisenhower Dwight D., Croisade en Europe, Paris, Robert Laffont, 1949 (édition américaine : 1948), p. 462.

    9 Fussell Paul, À la guerre. Psychologie et comportements pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, Seuil, 1992 (édition américaine : 1989), p. 163.

    10 Ibid., p. 173.

    11 12th Army Group, Rapport sur les opérations, vol. 10, NARA, RG 331/E 2001/B266.

    12 Lieutenant Williams, rapport sur les installations médicales de la 1re armée, NARA, RG 112/E 31/ B430.

    13 12th Army Group, Section médicale, rapport des opérations, 11-10-1944, NARA, RG 331/E 200 A/B 266.

    14 Doubler Michael D., Closing with the Enemy. How GI’s fought the War in Europe, Kansas University Press, 1994, p. 43-44.

    15 Général Bradley, Rapport sur les opérations, 1945, The National Archives, Kew (désormais TNA), CAB 106/1004.

    16 Maréchal Leigh-Mallory, Journal, 13-06-1944, TNA, AIR 37/784.

    17 Doubler M. D., Closing with the Ennemy, op. cit., p. 40-41.

    18 Colonel Richardson, Appréciations sur un possible développement pour sécuriser une aire de regroupement, 07-05-1944, TNA, WO 205/118.

    19 Peragimus, « We accomplish… Brief history », cité par Blumenson Martin, La Libération. L’histoire officielle américaine, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993 (édition américaine : 1961), p. 249.

    20 European Theater of Operations, Manuel de thérapie, 05-05-1944, NARA, RG 112/E 31/B 427.

    21 Lieutenant-colonel Johnson et lieutenant-colonel Renshaw, Mémorandum pour le commandement général, 02-08-1944, NARA, RG 337/E 15 A/B 56.

    22 Cosmas Graham A. et Cowdrey Albert E., Medical Service in the European Theater of Operations, US Government Printing Office, 1992 (1re édition : 1990), p. 236.

    23 Lieutenant-colonel Williams, Rapport sur les installations médicales de la 1re armée, 21-11-1944, NARA, RG 112 E/E 31/B 430.

    24 Copp Terry, Mcandrew Bill, Battle Exhaustion. Soldiers and Psychiatrists in the Canadian Army, 1939-1945, MacGill/Queen’s University Press, 1990, p. 132.

    25 Rapport médical sur la campagne en Europe du Nord-Ouest, TNA, WO 222/1496.

    26 Général Hawley, Mémorandum sur la psychonévrose, 04-08-1944, NARA, RG 112/E 31/B 311.

    27 European Theater of Operations, Manuel de thérapie, 05-05-1944, NARA, RG 112/E 31/B 427.

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    Wieviorka, O. (2018). Au combat !. In J.-L. Leleu (éd.), Le Débarquement. Rennes: Presses universitaires de Rennes. https://doi.org/10.4000/books.pur.165978
    Wieviorka, Olivier. « Au combat ! ». In Le Débarquement, édité par Jean-Luc Leleu. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2018. doi:10.4000/books.pur.165978.
    Wieviorka, Olivier. « Au combat ! ». Le Débarquement, édité par Jean-Luc Leleu, Presses universitaires de Rennes, 2018, https://doi.org/10.4000/books.pur.165978.

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    Leleu, J.-L. (éd.). (2018). Le Débarquement. Rennes: Presses universitaires de Rennes. https://doi.org/10.4000/books.pur.165863
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    Leleu, Jean-Luc, éditeur. Le Débarquement. Presses universitaires de Rennes, 2018, https://doi.org/10.4000/books.pur.165863.
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