Table des matières
Serge Bianchi et Roger Dupuy
PrésentationRoger Dupuy
La Garde nationale : du déni historiographique à la nécessité d’un nouveau questionnementPremière partie. Prémisses et antécédents
Jean-Luc Laffont
L’évolution de la police communautaire dans la ville des Lumières. Le cas des dizeniers toulousains, 1760-1789- Des auxiliaires du capitoulat de plus en plus sollicités, dotés de fonctions de police de plus en plus étendues et diversifiées
- Une institution viciée par ses privilèges et les abus des dizeniers. L’éclairage des enregistrements des lettres de provisions
- Le conflit consécutif à l’exemption de l’industrie et les abus liés à l’exemption de la milice
- Redéfinition du statut des dizeniers et crise de l’institution
- La reprise en main de l’institution des dizeniers (1754-1780)
- Redéfinition du statut des dizeniers et crise de l’institution
- Conclusion
Stéphane Perréon
D’un rôle militaire à une fonction sociale, les milices bourgeoises de Bretagne dans la seconde moitié du xviiie siècleDeuxième partie. Genèse et création
Béatrice Baumier
De la milice bourgeoise à la Garde nationale : l’exemple de Tours des années 1760 à 1792Christine Lamarre
Garde nationale, volontaires, jeux militaires et vie politique à Dijon en 1789-1790Maurice Genty
Les débuts de la Garde nationale parisienne (1789-1791)Philippe Bourdin
Fonder une garde nationale : tensions sociales, éducation au civisme et enjeux politiques (Moulins – Clermont-Ferrand, 1789-1791)Valérie Sottocasa
La Garde nationale, enjeu politique et religieux dans le Midi de la frontière confessionnelle- Genèse des gardes nationales et précocité des affrontements méridionaux
- La formation des « légions » ou gardes nationales
- La « bagarre de Nîmes », traumatisme fondateur
- La Garde nationale, outil de la radicalisation politique dans le Midi (1790-1792)
- Les ambiguïtés du maintien de l’ordre
- Le rôle de la Garde nationale dans la polarisation politique du Midi
- Les gardes nationales et la mémoire des guerres de Religion
- Conclusion
Alain-Jacques Czouz-Tornare
Les formations suisses, substituts aux gardes nationales dans les capitales provinciales en 1789-1790- En quoi consiste le service militaire des Suisses en France ?
- Un authentique Corps royal de Sécurité
- De la nécessité d’avoir recours aux troupes suisses à Paris comme troupes de maintien de l’ordre et de l’état de droit
- Les Suisses alimentent les premières formations de gardes nationales
- Les Suisses et le maintien de l’ordre à Paris face à la Garde nationale
- Garde suisse et Garde nationale auprès du roi
- L’utilité des troupes suisses en province durant la Révolution (1789-1792)
- L’exemple du régiment de Vigier dans l’Est de la France
- Les Suisses, la Garde nationale et l’affaire de Nancy
- La fête de Chateauvieux le 15 avril 1792 : une réhabilitation triomphale lourde de conséquences
- Les Suisses et l’approvisionnement en grains de Paris
- Les Suisses à Pontoise, un poste-clef
- Stationnement des Suisses à Rouen
- Le Havre et Rouen se partagèrent les Suisses
- La lutte d’influence entre Lyon et Grenoble
- Les régiments suisses dans le Nord-Pas-de-Calais
- Le régiment de Diesbach en Artois et en Picardie
- La Provence dans tous les dangers
- L’affaire du 19 août 1789
- Conclusion
Catherine Denys
« Le mot ne fait rien à la chose » : des gardes bourgeoises aux gardes nationales à Bruxelles et Namur, 1706-1814- Le déclin des gardes bourgeoises à la fin de l’Ancien Régime
- À Namur, l’éviction précoce de tout service bourgeois
- À Bruxelles, une situation plus contrastée
- Les expériences révolutionnaires
- L’éclosion des volontaires
- L’interruption sous le régime français
- Les gardes nationales de l’Empire
- Permanences et ambiguïtés
Troisième partie. Les Gardes en Révolution
Philippe Catros
Les militaires patriotes, la nation en armes et la question des milices nationales (1789-1792)Élisabeth Liris
Iconographie et épigraphie des drapeaux de la Garde nationale de Paris en 1789- Naissance de la Garde parisienne
- De la cocarde au drapeau
- Les messages des étendards
- L’épigraphie des drapeaux de la Garde nationale : un langage mobilisateur et ou un langage « d’initiés » ?
- Les images de la liberté
- La nécessaire union autour de la Garde nationale
- La ville de Paris, une présence obligée
Samuel Guicheteau
Entre attraction et hostilité. Les ouvriers nantais et la Garde nationale (1789-1792)- Attraction patriotique, contradiction sociale
- L’émeute de la foire nantaise, 25 mai 1790
- L’émeute contre le papier-monnaie, 5 septembre 1791
- La Garde nationale nantaise : composition sociale et dynamique d’ouverture (1789-1792)
- Les rythmes de l’élargissement de la Garde nationale
- La composition socioprofessionnelle de la Garde nationale (1792)
Bruno Ciotti
Servir dans la Garde nationale de Lyon en 1792Jean-Paul Rothiot
De la milice à la Garde nationale en Lorraine, 1750-1792- Les milices en Lorraine
- Création et évolution des milices lorraines de 1741 à 1763
- La levée des miliciens après les guerres
- Les gardes nationales : le peuple en armes ?
- La constitution spontanée des gardes nationales urbaines
- Les fédérations et le grand mouvement de création en 1790
- Le grand mouvement de création à l’été 1790
- L’organisation de la Garde nationale en application de la loi du 14 octobre 1791
- Les gardes nationales de la défense des propriétés à celle de la patrie en danger
- L’engagement des volontaires nationaux
- La levée des volontaires en 1791
- La levée enthousiaste des volontaires en 1792
- Un retour aux méthodes de la milice ?
- Conclusion
Serge Bianchi
Les gardes nationales en Ille-et-Vilaine et dans le sud de la Seine-et-Oise : bilans comparés- Des genèses décalées
- La Prérévolution
- « Révolution municipale » et Grande Peur
- Préparer la Fédération ?
- De la Fédération à l’apogée des gardes rurales
- L’élan fédératif breton
- La fête locale unitaire ?
- L’apogée des gardes villageoises ?
- Le fonctionnement
- Statuts, fonctions et missions
- Les gardes en questions
- Pouvoir civil ou pouvoir militaire ?
- Des institutions et écoles de civisme ?
- Gardes urbaines et rurales : le cas des subsistances
- Gardes « bleues » et gardes « blanches »
- Déclin et décadence
- Les gardes et les levées d’hommes
- Des missions subalternes ?
- La lutte contre les Chouans
- Les colonnes mobiles sous le Directoire
- La peau de chagrin
- L’organisation des colonnes
- Textes à l’appui. Quelques textes tirés de mémoires de maîtrise inédites permettent des éclairages sur l’ensemble de la décennie révolutionnaire pour l’Ille-et-Vilaine
- 1. Élection du 24 juin 1790 à Marcillé-Robert
- 2. La fête de la fédération à Thourie
- 3. Mémoire de la garde nationale de Hédé adressé au directoire de district de Rennes, en réponse aux plaintes de la municipalité de la Mézière (juillet 1791)
- 4. Extrait du registre de délibération de la municipalité de Pleurtuit. Fête du 23 thermidor an II
- 5. Arrestation de chouans au moulin de la Quinvrais, le 9 janvier 1798
- 6. Procès-verbal de la fête du 2 pluviôse an VII à Rennes
Bernard Gainot
Quelle place pour la Garde nationale pendant le Directoire ?Quatrième partie. De la Révolution à la Troisième République
Francis Pomponi
La Garde nationale en Corse, de la Révolution française au lendemain des Trois Glorieuses- L’engouement des Corses pour la Garde nationale
- L’attitude des autorités d’Ancien Régime
- La question du port d’armes
- La hantise d’une insurrection paoliste
- Des bandes armées
- De vraies et bonnes questions
- Garde nationale et armée régulière
- Garde nationale et esprit de parti
- Le passage aux gardes soldées
- Des gardes nationales aux volontaires nationaux (fin 1791 et 1792)
- D’une Révolution (1789) à l’autre (1830)
- Sous les Cent-Jours
- Sous la Restauration
- 1830 et le lendemain des Trois Glorieuses
- La Garde nationale : un kaléidoscope des représentations politiques
- L’hostilité des autorités à l’égard de l’institution !
Bruno Benoit
Garde nationale et tensions sociales à Lyon, 1789-1871- Quand la Garde nationale est débordée lors des tensions sociales
- 26 juillet 1790
- 9 septembre 1792
- 21 novembre 1831
- 16 avril 1848
- Quand la Garde nationale est passive face aux tensions sociales
- 19 juillet 1790
- 4 mai 1795
- 8 juin 1817
- 9 avril 1834
- 15 juin 1849
- La Garde nationale actrice lors des tensions sociales
- 29 mai 1793
- 29 mai 1795
- 30 juillet 1830
- 28 septembre 1871
Annie Crépin
La Garde nationale, les gauches et l’idéal de la nation armée sous la monarchie de JuilletMathilde Larrère
Les élections des officiers de la Garde parisienne sous la monarchie de Juillet : la politisation des classes moyennes en questionLouis Hincker
Officiers porte-parole des barricades : Paris, 1848- Espace de commandement et cité combattante
- François Désiré Gosselin, éducateur du peuple, officier de la cité combattante
- Pierre Turmel, l’officier pacificateur
- Représentation sociale et politique de l’élu de la Garde nationale
- Jean Nicolas Schumacher, l’ » utilité » du commandement
- Jean-Pierre Couderc, Garde nationale et velléité de délégation ouvrière
- Vincent François Lécuyer, Garde nationale et velléité de représentation politique
Robert Demeude
La Garde nationale dans le Var, 1848-1851- Jeudi 24 mars (matinée). Prémisses et antécédents
- Discussion
- Discussion
- Jeudi 24 mars (après-midi). Genèse et création
- Discussion
- Discussion
- Vendredi 25 mars (matinée). Les gardes en révolution
- Discussion
- Discussion
- Vendredi 25 mars (après-midi). De la révolution a la troisième république
- Discussion
- Discussion
- Premières conclusions
- Décret relatif à l’organisation des gardes nationales, des 26, 27 et 28 juillet 1791, lettres patentes du 12 août
- Section Ire. De la composition de la liste des citoyens
- Section II. De l’organisation des citoyens pour le service de la Garde nationale
- Décret relatif à la formation des bataillons, et à la nomination des officiers et sous-officiers des gardes nationales destinées à la défense des frontières, du 4 août 1791, lettres patentes du 12 août
- Le règlement de la Garde nationale de Toulouse (1er septembre 1789)
- Règlement pour la formation et le service des Légions Patriotiques de la ville de Toulouse, fait par le Général et les Commissaires desdites Légions (Toulouse, imp. Jean-Florent Baour, s. d. [1er septembre 1789], 20 p. Arch. mun. de Toulouse, EE 14)
- FORMATION
- RANG DES CAPITOULATS
- MARQUES DISTINCTIVES
- NOMINATIONS
- CREATION ET FORMATION DU CONSEIL GENERAL DES LEGIONS
- FONCTION DU CONSEIL GENERAL
- CREATION DU TRIBUNAL DES PAIRS, ET DU CONSEIL POLITIQUE
- FONCTIONS DU TRIBUNAL DES PAIRS ET DU CONSEIL PATRIOTIQUE
- SERVICE
- HONNEURS FUNEBRES
- La loi martiale (du 22 octobre 1789)
- Les gardes bourgeoises d’ancien régime
- Les archives municipales
- Série AA
- Série BB
- Série CC
- Série EE
- Série FF
- Les archives départementales.
- Série B
- Série C
- À partir de la révolution française
- Archives nationales
- Archives départementales
- Archives communales
- Le service des armées (SHAT)
- Les sources imprimées
