URL originale : https://books.openedition.org/pur/163145
Les auteurs
p. 331-334
Texte intégral
1Françoise Blum est ingénieure de recherches HDR au CNRS (Centre d’histoire sociale des mondes contemporains). Elle a travaillé sur les révolutions africaines, sur les étudiants africains en France et d’une manière générale sur les socialismes africains. Elle s’intéresse à l’histoire de la décolonisation, à travers les conseillers et conseillères de l’Union française et la biographie familiale du co-fondateur du rassemblement démocratique africain, Gabriel d’Arboussier.
2Pascal Bousseyroux est agrégé d’histoire et docteur en histoire, après avoir rédigé une thèse sur Robert Garric (1896-1967), éducateur catholique du social, soutenue à l’université Paris vii-Denis Diderot., il enseigne au lycée Bernart de Ventadour à Ussel (Corrèze) et poursuit des recherches sur le catholicisme social et l’histoire culturelle du xxe siècle.
3Guillaume Denglos est docteur en histoire contemporaine (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Spécialiste du Maghreb du xxe siècle, il a publié deux ouvrages sur Maghreb. Une revue franco-marocaine engagée 1932-1936 (L’Harmattan 2015) et Juin. Le maréchal africain (Belin 2018). Il a été résident à la Maison du Maroc entre 2011 et 2015.
4Didier Fischer est professeur agrégé, docteur en histoire. Il est notamment l’auteur de L’histoire des étudiants en France, Flammarion, 2000, de Peut-on sauver l’école de la République ?, Paris, Ellipses, 2011, et d’une biographie de Léon Blum, Paris, Ellipses, 2020. Il est membre fondateur du Groupe d’études et de recherches sur les mouvements étudiants. Il est l’auteur, avec Robi Morder de La Fondation Santé des Étudiants de France. Au service des jeunes malades depuis 1923, Clermont-Ferrand, Éditions Un, deux… quatre, 2010.
5Roberto Giacone, à la fin de ses études supérieures en Italie, a été boursier Fulbright, puis teaching fellow auprès de la Havard University de Cambridge (USA). Par la suite il a travaillé pendant 10 ans dans la société Olivetti, en s’occupant de la formation internationale des cadres de l’entreprise, avec des fréquents voyages à l’étranger. Revenu à l’enseignement universitaire en France, il a été pendant 25 ans maître de conférences à Paris 3-Sorbonne Nouvelle. Ses centres d’intérêt ont été la micro-économie et le markéting. Il dirige depuis 1990 la Fondation Maison de l’Italie, à la Cité internationale universitaire de Paris.
6Matthieu Gillabert est enseignant chercheur au Département d’histoire contemporaine à l’université de Fribourg (Suisse). Spécialiste de la diplomatie culturelle (Dans les coulisses de la diplomatie culturelle suisse, Alphil, 2013) et des mobilités académiques durant la Guerre froide, il a également mené plusieurs travaux sur l’histoire de la Pologne (Varsovie métropole, Noir sur Blanc, 2016). Ses recherches portent actuellement sur les étudiants étrangers en tant qu’acteurs de la globalisation dans le bloc de l’Est.
7Dzovinar Kévonian est professeure d’Histoire contemporaine à l’université de Caen, membre de l’EA Histoire-Territoire-Mémoire et associée de l’Institut des sciences sociales du politique (UMR 7220). Ses recherches portent sur les questions juridiques, sociales et humanitaires transnationales, les itinéraires et pratiques des acteurs opérant au sein des organisations internationales et non gouvernementales sur la question des réfugiés, des minorités et des droits de l’homme. Elle est l’auteure de La danse du pendule. Les juristes et l’internationalisation des droits de l’homme, 1919-1939, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2021. Elle a notamment co-dirigé « Réfugiés, sujets d’une histoire globale », Dossier thématique de la Revue Monde(s), avec A. Angoustures, no 15, 2019/1 ; Réfugiés et apatrides : Administrer l’asile en France, Rennes, Presses universitaires de Rennes, Comité d’histoire de l’OFPRA, 2017, avec A. Angoustures et C. Mouradian ; et avec Guillaume Tronchet, La Babel étudiante. La Cité internationale universitaire de Paris, 1920-1950, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
8Sara Legrandjacques est agrégée d’histoire, docteure au sein du Centre d’histoire de l’Asie contemporaine (CHAC) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’UMR Sirice. Ses recherches portent sur les mobilités étudiantes en Asie coloniale, entre les années 1850 et la Seconde Guerre mondiale. Elles portent plus spécifiquement sur l’Inde britannique et l’Indochine française et mêlent histoire globale, histoire de l’éducation et histoire des migrations en contexte colonial et impérial.
9Nathalie Lempereur est docteure en histoire contemporaine. Sa thèse, obtenue à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et largement remaniée est à paraître en 2020 : Arthur Adamov, ici et maintenant. Exil, théâtre et politique (Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire contemporaine »). Ses travaux abordent l’histoire culturelle du théâtre et les engagements intellectuels. Elle a notamment collaboré à la revue Théâtre(s) politique(s) pour un numéro consacré aux représentations de la Commune de Paris et écrit dans la revue Europe (numéro de janvier-février 2018). Elle s’intéresse également à l’écriture radiophonique et a travaillé comme conférencière pour la Comédie-Française.
10Lidia Lesnykh a soutenu sa thèse à la Faculté des sciences sociales et politiques (Institut des sciences du sport) de l’université de Lausanne en 2021. Intitulée Le sport universitaire international au défi de l’autonomie (1919 à 1961), cette thèse porte sur les aspects institutionnels, l’influence des courants politiques et de la diplomatie des États au sein du mouvement international sportif des étudiants. Lidia Lesnykh est une ancienne résidente de la Cité universitaire.
11Nino Lima est étudiant à l’ens Paris-Saclay, auteur d’un mémoire de Master sur l’histoire de la Maison de l’Argentine à la Cité internationale universitaire de Paris depuis sa fondation en 1929 jusqu’en 1988, sous la direction de Françoise Blum et Guillaume Tronchet.
12Robi Morder, juriste et politiste, enseigne le droit et les sciences sociales à l’Université Versailles-Saint-Quentin. Il est vice-président de l’Association des amis de La contemporaine. Il a dirigé 1946, Naissance d’un syndicalisme étudiant, Syllepse 2006, co-dirigé avec Jean-Philippe Legois et Alain Monchablon Cent ans de mouvements étudiants, Syllepse 2007 et Étudiant-es en révolution ; les années 68, Syllepse 2018. Il est membre fondateur du Groupe d’études et de recherches sur les mouvements étudiants). Il est l’auteur avec Didier Fischer de La Fondation Santé des Étudiants de France. Au service des jeunes malades depuis 1923, Clermont-Ferrand, Éditions Un, deux… quatre, 2010.
13Angelica Muller est professeure d’histoire du Brésil à l’université fédérale fluminense (UFF) et chercheure associée au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS, CNRS – UMR 8058). Elle est lauréate de plusieurs prix, du Conseil national de la recherche du Brésil (CNPq) et de la Fondation pour la recherche de l’État de Rio de Janeiro (Faperj). Elle a publié O movimento Estudantil na Resistência à Ditadura Militar, 1969-1979 (Garamond, 2016) et, avec Camille Goirand, coordonné Documenter les violences. Usages publics du passé dans la justice transitionnelle (Iheal, 2020).
14Guillaume Tronchet, haut-fonctionnaire et historien, est agrégé et docteur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste d’histoire des relations universitaires internationales, chercheur associé à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (ENS-PSL, Paris 1, CNRS), il est responsable à l’École normale supérieure du programme de recherche GlobalYouth, lauréat de l’Agence nationale de la Recherche en 2017. Il a notamment codirigé avec Dzovinar Kévonian La Babel étudiante. La Cité internationale universitaire de Paris (1920-1950) aux Presses universitaires de Rennes (2013). Il a également publié André Honnorat. Un visionnaire en politique (Maisonneuve et Larose-Hémisphères éditions, 2020).
15Loïc Vadelorge est professeur d’histoire contemporaine à l’université Gustave Eiffel, membre du laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs (EA 3350) et responsable scientifique du Labex Futurs urbains. Ses travaux portent sur l’histoire de l’aménagement urbain au xxe siècle, l’histoire du Grand Paris et sur l’histoire urbaine des universités, notamment franciliennes.
16Pierre Vermeren est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris1 Panthéon-Sorbonne, membre du laboratoire SIRICE et directeur du Master pro CIAMO. Il est spécialiste des sociétés d’Afrique du nord et des mondes arabo-berbères. Il a soutenu une thèse sur les élites maghrébines et une HDR sur l’historiographie du Maghreb. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il a récemment publié chez Tallandier Le Maroc en 100 questions, Paris, 2020.
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