III. Les navires et des capitaines français partis aux îles, 1635-1651
p. 617-628
Texte intégral
1Il ne s’agit ici que d’un essai de reconstitution des départs des navires français vers les îles de l’Amérique à partir des archives notariales (Honfleur, Le Havre, Nantes, La Rochelle), des relevés d’Albert Anthiaume, Charles et Paul Bréard, Philippe Barrey, Marcel Delafosse, Louis Merle, Gabriel Debien, Jean Tanguy, Chrystelle Laucoin et Guy Saupin, des délibérations de la Compagnie, et des chroniqueurs (les indications de Raymond Breton notamment sont précieuses pour la Guadeloupe), les autorités portuaires ne tenant pas à cette époque de registre des entrées et des sorties de navires.


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Notes de bas de page
1 Bret/RF, p. 88-89 ; Bret/B, p. 166 ; DT/1667, t. 1 p. 80-81 ; DT/1654, p. 39. Il arrive à la Guadeloupe le 16 septembre 1635 avec 100 ou 140 hommes. Il rentre en France en novembre.
2 AD 76, TH, Contrat entre Hellye Boucherot et Cavelet, le 4/03/1635. Pub. dans Anth, t. 2, p. 545. Le nom est transcrit Elie Bouchot par Jacques Petitjean Roget (J. Petitjean Roget, La société d’habitation, op. cit., t. 1, p. 524).
3 AD 76, TH, Contrat entre Robert Sollier et Cavelet, le 6/03/1635. Pub. dans Anth, t. 2, p. 545-547. Mais page 138, il cite un acte du 13/04/1635. Barrey dit qu’il fait 100 tonneaux (Barrey, p. 216).
4 Anth, t. 2, p. 139.
5 AD 76, TH, Contrat entre Pierre Le Charbonnier et Cavelet, le 8/05/1635. Pub. dans Anth, t. 2, p. 547 ; AD 76, TH, Contrat d’engagement, le 9/05/1635. Pub dans Anth, t. 2, p. 549-550 ; AD 76, TH, Contrat d’engagement, le 9/05/1635. Pub. dans Anth, t. 2, p. 550 Il n’est toujours pas parti le 11 mai 1635 (Anth, t. 2, p. 139 et 145). Anthiaume parle de 45 tonneaux à la page 139. Barrey dit qu’il fait 45 tonneaux (Barrey, p. 216).
6 AD 76, TH, Contrat entre Abraham Machon et Cavelet, le 15/10/1635. Pub. dans Anth, t. 2, p. 547.
7 Anth, t. 2, p. 139. Il est dit en instance de départ au mois d’août 1635 (Délibération, le 25/08/1635, p. 252-253). Barrey dit qu’il fait 160 tonneaux (Barrey, p. 216).
8 Anth, t. 2 p. 139 ; Barrey, p. 217.
9 AD 76, TH, reg. 206, Charte-partie, le 4/08/1635. Pub. dans Anth, t. 2, p. 552-555. Anthiaume l’appelle parfois Raoul Languillet.
10 Anth, t. 2 p. 139. Il est prêt à partir du Havre au mois d’août 1635 (Délibération, le 25/08/1635, p. 252-253). Il est en fait de Harfleur (Barrey, p. 196 et 216).
11 Anth, t. 2, p. 139.
12 Id. Il doit s’agir du navire attaqué et pris par les Dunkerquois dont les associés parlent lors de la délibération du 25 août 1635 (Délibération, le 25/08/1635, p. 251).
13 DT/1667, t. 1, p. 75 ; DT/1654, p. 33. C’est l’un des deux bateaux de l’expédition de L’Olive et du Plessis. Il quitte Dieppe le 20 ou le 25 mai 1635. Il touche la Guadeloupe le 28 juin 1635.
14 DT/1667, t. 1, p. 75 ; DT/1654, p. 33. C’est l’un des deux bateaux de l’expédition de L’Olive et du Plessis. Il appartient à David Michel.
15 Contrat, le 25/09/1635, cité par Anth, t. 2, p. 145. Il est prêt à partir du Havre au mois d’août 1635 (Délibération, le 25/08/1635, p. 252-253).
16 Contrat, le 25/09/1635, cité par Anth, t. 2, p. 145 ; Barrey, p. 217.
17 Id.
18 Id.
19 Le navire touche la Martinique trois mois après l’arrivée de du Parquet (DT/1667, t. 1, p. 105).
20 Le navire de Labbé revient à Dieppe en 1637. Il repasse en France un serviteur des jacobins. Peut-être Labbé est-il parti l’année précédente (Délibération, le 4/03/1637, p. 291).
21 Vers 1636, la Compagnie affrète pour la Guadeloupe le navire du capitaine Barbeau. Il se perd vers la Floride et n’a plus de vivres en arrivant (DT/1667, t. 1, p. 92).
22 Anth, t. 2, p. 139 ; Barrey, p. 217.
23 Id. Au mois d’août 1636, le vaisseau de Frémont est à Dieppe prêt à partir pour Saint-Christophe (Délibération, le 6/08/1636, p. 276). Il est aussi appelé Fromont.
24 Anth, t. 2, p. 139.
25 Id.
26 Id.
27 Id.
28 Id.
29 Id.
30 Anth, t. 2, p. 139. Ce serait son deuxième voyage dans l’année.
31 ID. ; Barrey, p. 217.
32 Anth, t. 2, p. 139.
33 Il arrive de Saint-Christophe au Havre ou à Dieppe le 23 juillet 1636 (Barrey, p. 217). Il doit repartir de France à la mi-août 1636 (Délibération, le 6/08/1636, p. 276).
34 Délibération, le 3/12/1636, p. 284. Il existe de nombreux contrats d’engagement pour ce départ dans les archives (Contrat d’engagement, le 27/04/1636, dans Bréard, p. 188-189 ; Contrat d’engagement, le 28/04/1636, dans Bréard, p. 188-189 ; Contrat d’engagement, le 05/05/1636, dans Bréard, p. 189 ; Contrat d’engagement, le 19/05/1636, dans Bréard, p. 189-190).
35 Contrat d’engagement, le 21/07/1636, dans Bréard, p. 190.
36 Desforges a apporté du pétun sur sa barque en 1636 (Délibération, le 6/08/1636, p. 276).
37 Barrey, p. 217.
38 M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op cit, p. 242 et 248.
39 Délibération, le 4/03/1637, p. 290-291 ; Délibération, le 3/06/1637, p. 294 ; AD 76, TH, Contrat entre V. Grenier et Cavelet, le 31/03/1637. Pub. dans Anth, t. 2, p. 547. Il lui donne 150 tonneaux tout comme Barrey (Anth, t. 2, p. 139 ; Barrey, p. 217). Il embarque deux capucins.
40 Délibération, le 4/03/1637, p. 291.
41 Délibération, le 4/03/1637, p. 291 ; Bret/RF, vr, p. 98 ; Bret/RF, vp, p. 104. Il arrive à la Guadeloupe le 25 avril 1637. Il passe deux capucins Daniel de Canonville et Prothais de Caen. Fel repart en France cette même année avec le père Nicolas de Saint-Dominique.
42 AD 76, TH, Contrat entre P. Nepveu et Cavelet, le 21/03/1635. Pub. dans Anth, t. 2, p. 547.
43 Contrat d’engagement, le 28/05/1637, dans Bréard, p. 192 ; AD 76, TH, Contrat entre Fr. de Valsemé et Cavelet, le 11/07/1637. Pub. dans Anth, t. 2, p. 547.
44 AD 76, TH, Contrat entre G. Mirbeau et Cavelet, le 31/07/1637. Pub. dans Anth, t. 2, p. 547.
45 AD 76, TH, Contrat entre N. Lambert et Cavelet, le 7/11/1637. Pub. dans Anth, t. 2, p. 547 ; Barrey, p. 218. Il n’est peut-être parti qu’en 1638.
46 Barrey, p. 217.
47 Anth, t. 2, p. 139 ; Barrey, p. 218.
48 Anth, t. 2, p. 139.
49 Id.
50 ID. ; Barrey, p. 218.
51 Délibération, le 3/06/1637, p. 293.
52 Délibération, le 1/07/1637, p. 296.
53 En 1637, Boyer a apporté du pétun de Saint-Christophe pour la Compagnie (Délibération, le 16/07/1637, p. 301). Nous ne connaissons pas la date de son départ aux îles.
54 Délibération, le 4/03/1637, p. 293.
55 En mars 1637, la Compagnie accuse Desforges d’être passé aux îles sans congé (Délibération, le 4/03/1637, p. 293 ; Délibération, le 3/06/1637, p. 295 ; Délibération, le 5/08/1637, p. 303). Launay Razilly tente de s’approprier le pétun rapporté (Délibération, le 2/09/1637, p. 306).
56 Délibération, le 3/06/1637, p. 293.
57 Barrey, p. 217. En septembre 1637, le pétun rapporté par le capitaine Lesage pourrit à Dieppe (Délibération, le 2/09/1637, p. 307).
58 Récépissé, le 9/11/1636, dans Bréard, p. 190 ; Contrat, le 9/11/1636, dans Bréard, p. 191 ; Contrat d’engagement, le 3/12/1636, dans Bréard, p. 191. Il est armé à Honfleur (Barrey, p. 217).
59 Barrey, p. 217.
60 Il fait le voyage le 17 avril (Barrey, p. 218). Il était armé en course en 1636.
61 En mai 1638, le bateau du capitaine Labbé repart en France avec les capucins Marian et Polycarpe (Bret/RF, vp, p. 106).
62 Délibération, le 3/03/1638, p. 323. Il est de retour à Dieppe en 1638. Peut-être est-il parti aux îles à la fin de l’année 1637.
63 Id., p. 325. Est-ce lui qui a pris à son bord La Grange à La Rochelle en avril 1638 pour Saint-Christophe ? (DT/1667, t. 1, p. 126).
64 Délibération, le 2/06/1638, p. 330. Il rentre au Havre.
65 Délibération, le 1/09/1638, p. 337.
66 Bret/RF, vp, op. cit., p. 108 ; Bret/RF, vr, op. cit., p. 101 ; Délibération, le 2/03/1639, p. 352. Il arrive après le mois de septembre avec vingt ou trente hommes.
67 Délibération, le 2/03/1639, p. 352 ; Barrey, p. 218. Il compte faire escale à La Rochelle.
68 Anth, t. 2, p. 139 ; Barrey, p. 218. S’agit-il de Thomas Jourdain évoqué dans un prêt (Prêt à N. Le Grip, le 21/09/1638, dans Bréard, p. 194).
69 Contrat, le 10/07/1638, dans Bréard, p. 194-195.
70 Barrey, p. 218.
71 Id.
72 Id.
73 Id.
74 Id.
75 Id.
76 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 105 ; Délibération, le 2/03/1639, p. 352.
77 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 105.
78 Délibération, le 2/03/1639, p. 352-353. Le 9 décembre 1639, le navire et sa cargaison sont acquis par des marchands nantais. Le tonnage du navire est de 75 tonneaux (G. Saupin, « Les marchands nantais et l’ouverture de la route antillaise », op. cit., p. 178).
79 Délibération, le 6/04/1639, p. 356 ; Bret/RF, vp, op. cit., p. 110 ; du Parquet à Fouquet, Saint-Christophe, le 17/08/1639, dans DT/1667, t. 1, p. 112. Le capitaine Grégoire arrive au mois de juillet à la Guadeloupe avec des capucins. Il meurt le 17 juillet 1639.
80 Délibération, le 1/06/1639, p. 359.
81 Délibération, le 5/10/1639, p. 374 ; Bouton, p. 1-2 ; DT/1667, t. 1, p. 118. Il transporte le jésuite Jacques Bouton. Il arrive début 1640.
82 Délibération, le 14/05/1640, p. 398. Bras-de-Fer se base à Saint-Christophe. Il assure le passage d’île en île en 1640 (DT/1667, t. 1, p. 192-193).
83 Délibération, le 14/05/1640, p. 398.
84 G Saupin, « Les marchands nantais et l’ouverture de la route antillaise », op. cit., p. 176 ; M. Tanguy, L’essor d’un port atlantique connecté, op. cit., t. 2, p. 546-547.
85 AD 76, TH, Contrat entre Cl. Fourrey et Couette, le 2/05/1640. Pub. dans Anth, t. 2, p. 548. Curieusement Anthiaume place le départ en 1639.
86 Anth, t. 2, p. 139.
87 AD 76, TH, Contrat, le 13/12/1638. Pub. dans Anth, t. 2, p. 555-556 ; Acte d’association, le 22/12/1638, dans Bréard, p. 195. Danriot est de Saint-Jean-de-Luz.
88 Anth, t. 2, p. 139 ; Barrey, p. 219.
89 Délibération, le 2/03/1639, p. 352. Il est armé par la Compagnie.
90 Poincy quitte la France le 12 janvier 1639 sur un grand vaisseau appelé la Petite-Europe. Il arrive le 11 février 1639 (DT/1667, t. 1, p. 127).
91 Délibération, le 14/05/1640, p. 399. Il s’agit d’une barque appartenant à Daniel Trezel.
92 Id. Le capitaine est du Havre mais il semble partir de Saint-Malo.
93 AD 76, TH, Contrat entre G. Morin et Couette, le 6/07/1640. Pub. dans Anth, t. 2, p. 548.
94 Il rentre à Middelbourg (Barrey, p. 219).
95 Le navire quitte Dieppe le 17 janvier 1640 avec les pères La Mare, Jean Dujean et Jean-Baptiste Dutertre et trois frères. Il arrive à la Guadeloupe le 4 ou le 21 mars 1640 (Bret/RF, vp, p. 113 ; Bret/RF, vr, p. 102 ; DT/1667, t. 1 p. 151 et t. 2, p. 44).
96 G. Debien, Les engagés pour les Antilles, op. cit., p. 74 et 96. Peut-être est-il venu de Dieppe.
97 En 1641, son bateau faillit s’embraser dans la rade de Saint-Christophe quand des officiers qui étaient montés à bord passablement emechés ont mis le feu à un tonneau d’eau-de-vie (DT/1667, t. 1, p. 166). Peut-être est-il arrivé en 1640.
98 Valery passe sur son bateau Raymond Breton et le frère Charles de Saint-Raymond à la Dominique après l’accord du supérieur des dominicains, Lamare, du 19 janvier 1642 (Bret/RF, p. 117). Le 12 mars 1642, Dutertre va de la Guadeloupe à Saint-Christophe sur ce bateau (Bret/RF, p. 118). Durant l’été 1642, de nombreux vaisseaux sont détruits par un ouragan, mais le navire de Valery en réchappe (DT/1667, t. 1, p. 221).
99 Anth, t. 2, p. 139.
100 ID. ; Barrey, p. 219.
101 Anth, t. 2, p. 139. Barrey l’appelle Grief (Barrey, p. 219).
102 Délibération, le 28/07/1641, p. 417.
103 Anth, t. 2, p. 147. Le contrat est signé le 10 avril 1641.
104 M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 258.
105 G. Debien, Les engagés pour les Antilles, op. cit., p. 74. Peut-être est-il venu de Dieppe.
106 Délibération, le 3/04/1642, p. 427 ; Délibération, le 31/05/1642, p. 427. Il est parti du Havre et est rentré à La Rochelle (Barrey, p. 219).
107 Délibération, le 2/09/1643, p. 460 ; Barrey, p. 219 ; Anth, t. 2, p. 139. Son nom est parfois écrit Ansot.
108 Anth, t. 2 p. 139 ; Barrey, p. 219. Son nom est parfois écrit Doublet.
109 Il passe par Nantes (C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 105).
110 La Notre-Dame quitte La Martinière le 29 mars 1642 pour aller à Saint-Nazaire. Elle arrive le 8 juin 1642 à la Martinique (D. Le Hirbec, Voyages, op. cit. p. 17 et 20). Le navire est de La Tremblade (Bibliothèque de La Rochelle, minutes Moreau, le 31/10/1642, cité par G. Debien, Les engagés pour les Antilles, op. cit., p. 38).
111 Barrey, p. 219.
112 Id.
113 Il fait naufrage aux Açores lors de son voyage de retour. Il était attendu à Nantes (Id.).
114 Délibération, le 4/02/1643, p. 444. Il quitte Honfleur le 13 mars 1643 (Délibération, le 6/08/1643, p. 456). Il apparaît parfois sous le nom de Pelet.
115 Délibération, le 4/02/1643, p. 444 ; Délibération, le 7/10/1643, p. 462 ; Bret/RF, p. 121 Il arrive à destination au mois de juin avec soixante esclaves. Il apparaît parfois sous le nom de Durant.
116 Délibération, le 2/09/1643, p. 460.
117 DT/1667, t. 1, p. 224 et t. 2, p. 57 ; Bret/RF, p. 120. Il part fin mars ou début avril. Il quitte la France en compagnie du navire de Du Quesne. Il arrive à la Guadeloupe le 23 ou le 28 mai 1643. Les dominicains Armand de la Paix et Dutertre sont à son bord (Bret/A p. 146). Chevillard parle du 28 mars 1645 (Chev, p. 70). Il s’agit d’une erreur.
118 DT/1667, t. 1, p. 226. Il transporte madame de la Fayolle et les filles de l’hôpital Saint-Joseph.
119 AD 17, minutes Teuleron, le 25/10/1643, cité par G. Debien, Les engagés pour les Antilles, op. cit., p. 81.
120 M. Tanguy, L’essor d’un port atlantique connecté, op. cit., t. 1 p. 239 ; C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 105. Il est basé au Pornic et doit embarquer les marchandises à Paimbeuf (G. Saupin, « Les marchands nantais et l’ouverture de la route antillaise », op. cit., p. 178).
121 AD 33, B214, cité par J. Tanguy, « Les premiers engagés partis de Nantes… », op. cit., p. 56.
122 AD 17, E, minutes Moreau, Contrat, La Rochelle, le 15/04/1643, fol. 73v, cité par G. Debien, Les engagés pour les Antilles, op. cit., p. 96.
123 Délibération, le 2/03/1644, p. 469 ; Barrey, p. 220.
124 Délibération, le 3/06/1644, p. 473.
125 Bret/RF, p. 121 ; Bret/B, p. 178. Il repart pour Saint-Malo le 24 août 1644 avec Charles Houël et du Rivage (DT/1667, t. 1, p. 239).
126 Barrey, p. 220. Les officiers de la Guadeloupe somment l’intendant général Leumont le 2 décembre 1644 de rentrer à Saint-Christophe sur le navire de Lormier (DT/1667, t. 1, p. 247). Lormier vient avec du Parquet à la Grenade en 1649. Il part ensuite à Saint-Domingue avec le capitaine Lepas (Anonyme de Grenade, L’Histoire de l’île de la Grenade, op. cit., p. 147-148).
127 PDP, p. 40. Le capitaine Bouline part en 1644 sur une barque. Il est attaqué à Los Testigos par les Anglais et tué (DT/1667, t. 1, p. 275). Il avait perdu un bras dans les combats contre les Indiens de la Guadeloupe. Il était visiblement établi aux îles depuis quelques années. On ne sait quand il est venu.
128 Barrey, p. 220.
129 Id. Il passe ensuite à La Rochelle.
130 Il arrive à Saint-Malo en provenance de Saint-Christophe (Id.).
131 Id.
132 M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 251.
133 Id., p. 258.
134 AD 17, E, minutes Dougnet, Contrat, La Rochelle, le 19/04/1644, dans L. Merle, Constant d’Aubigné, op. cit., p. 118-119. Le contrat est signé par le bourgeois avitailleur Hilère Germond. Le maître de navire est son filliâtre, Mathurin Forpe. Le navire transporte Constant d’Aubigné. Il quitte le port à l’été 1644.
135 Délibération, le 3/03/1645, p. 485 ; Délibération, le 1/12/1645, p. 496. Il ramène Charles Houël dans les îles. Il arrive à la Guadeloupe le 15 ou le 29 mai 1645 (Bret/RF, p. 122 ; Bret/B, p. 178 ; DT t. 1 p. 265). Il est accompagné de deux capucins (Pacifique de Provins et Joachim de Corbeil) et de quatre jésuites (PDP, p. 25 ; Godefroy de Paris, « Introduction générale », op. cit., p. XXXIV).
136 Délibération, le 7/07/1645, p. 492.
137 Lettre de cachet au capitaine Bontemps, Paris, le 22/08/1645, dans DT/1667, t. 1, p. 286 ; Barrey, p. 220. Il part le 13 septembre 1645 et arrive le 16 novembre 1645 à la Martinique (DT/1667, t. 1, p. 290). Breton place l’arrivée le 15 ou le 19 novembre 1645 (Bret/RF, p. 122). Il a à son bord Patrocle de Thoisy et deux capucins (Bret/RF, p. 122). Bontemps rentre en France le 1er juin 1646 (DT/1667, t. 1, p. 321).
138 DT/1667, t. 1, p. 275. Grout remet à Houël une lettre de cachet pour Poincy établie en août 1645. Le navire est armé à Dieppe (Barrey, p. 220).
139 Il est de retour en France en octobre 1645 (G. Saupin, « Les marchands nantais et l’ouverture de la route antillaise », op. cit., p. 181).
140 Barrey, p. 220.
141 Id.
142 AD 44, 4E2, étude Mariot, 1466, n° 303, Contrat d’association, Nantes, le 14/08/1645, pas de n° de fol.
143 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 105.
144 Délibération, le 2/02/1646, p. 500.
145 Id. ; Bibliothèque de La Rochelle, minute Moreau, Contrat d’affrètement, le 12/04/1646, cité dans M. Delafosse, G. Debien, « Marchands et colons. Quelques lettres du xviie siècle », RFHOM, 48, 1961, p. 3. Il amène plusieurs femmes à Saint-Christophe. Il part en avril 1646 (J. Petitjean Roget, « Les femmes des colons… », op. cit., p. 194 ; M. Reible « L’émigration coloniale en Angoumois sous Louis XIV et la question protestante », op. cit., p. 107).
146 Il transporte les carmes Maurile de Saint-Michel et Ambroise de Sainte-Anne, trois capucins (Alexis d’Auxerre Joachim de Corbeil et un troisième dont nous ne connaissons pas le nom) et un Indien Caraïbe baptisé du nom de Louis. Ils quittent Nantes le 18 juillet (MSM, p. 78 ; Brevis delineatio initii missionis. vers 1669-1672, dans L. van den Eerenbeemt, « Documenta missiones ordinis carmelitarum in insulis Antillis spectantia », op. cit., p. 381 ; APF, SOCG 144, Louis François de Paris à Ingoli, Paris, le 27/04/1646, fol. 175-178 ; APF, SOCG 144, Pacifique de Provins à Archange des Fossés, Dieppe, le 14/07/1646, fol. 148). Le bateau est en vue de la Désirade le 30 août 1646 et le lendemain de la Martinique (MSM, p. 97-98). Breton dit qu’ils arrivent aux alentours de la nativité de Notre-Dame soit vers le 18 septembre 1646 (Bret/RF, p. 123). Nicolas Touzeau passe un contrat à la Martinique en janvier 1647 (L. Merle, G. Debien « Colons, marchands et engagés à Nantes au xviie siècle », op. cit., p. 27 ; G. Saupin « Les marchands nantais et l’ouverture de la route antillaise », op. cit., p. 177). Il rentre en France en 1647.
147 Arch. municip. Le Havre, fonds Boivin-Colombel, 49Z 06, J. Le Vasseur à I. Boivin, la Tortue, juillet 1646.
148 AD 17, B 5657, Guillet à son père, Saint-Christophe, le 12/06/1646, fol. 194rv ; BnF, ms fr 18593, Inventaire des pièces que produit M. le Sr. de Thoisy, fol. 396. Il est parfois écrit Boutin. Il est présent à la Martinique durant l’été 1646. Il porte un manifeste de Poincy à la Martinique afin d’attiser la révolte.
149 AD 17, E, minutes Teuleron, Contrat d’affrètement, le 21/04/1646, cité par M. Delafosse, G. Debien, « Marchands et colons. Quelques lettres du xviie siècle », op. cit., p. 4 ; M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 251.
150 BnF, ms fr 18593, Déposition du capitaine Flamant, le 17/03/1646, fol. 396. Flament est présent dans les îles à cette date mais il n’est pas précisé quand il est arrivé.
151 Barrey, p. 220.
152 AD 76, 2E70/241, Contrat, le 23/10/1646, pas de n° de fol. ; Barrey, p. 220.
153 Barrey, p. 220.
154 M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 257. Il fait naufrage sur la côte de Saint-Christophe (AD 17, B 5658, Enquête du naufrage du Saint-Charles).
155 AD 17, B5657, le 26/04/16456, cité dans M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 257.
156 M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 251 et 258.
157 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 105.
158 Arch. municip. Le Havre, fonds Boivin-Colombel, 49Z 06, J. Boivin à I. Boivin, Saint-Christophe, le 6/09/1647. Maurile de Saint-Michel évoque ce départ attendu : « l’année ne se passera point que le révérend père Meslan ne revienne […] et ne s’embarque à Dieppe dans le navire de Courpon » (MSM, p. 102).
159 On ne sait pas quand il est venu aux îles. Le carme Maurile de Saint-Michel embarque à son bord pour la France à la mi-mars 1647. Il s’arrête à la Pointe-de-Sable puis à Saint-Eustache. Là son navire attend deux bateaux pour entreprendre en convoi la traversée de l’Atlantique (MSM, p. 247).
160 Il est présent à Saint-Christophe en 1647 (BnF, ms fr 18593, Certificat du capitaine Béliard, fol. 397). Béliart périt en mer, probablement vers 1650 (MSM, p. 245).
161 Bibliothèque de La Rochelle, minutes Moreau, le 7/05/1647, cité par G. Debien, Les engagés pour les Antilles, op. cit., p. 81 ; M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 251.
162 Barrey, p. 220.
163 Id.
164 Ibid., p. 221.
165 Id. ; DT/1667, t. 1, p. 422-423 ; Chev, p. 86. Il passe ensuite à La Rochelle. L’équipage est touché par une épidémie de peste.
166 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 105.
167 Barrey, p. 221.
168 Id.
169 Id.
170 Id.
171 Il est de retour des îles au Havre le 6 octobre (Id.).
172 AD 17, B5659, le 9/06/1648, cité par M. Delafosse, « La Rochelle et les îles… », op. cit., p. 258.
173 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 106.
174 Il quitte Saint-Nazaire le 31 mars 1648. Il longe les côtes de la Guyane au mois de mai. Il gagne la Martinique le 2 juin 1648. Après une nouvelle tentative sur la Guyane, il repart vers la France. Il s’échoue sur l’île Terceira (P. Boyer du Petit Puy, Briève relation de tout ce qui se passa au voyage que M. le baron de Dormeilles fit faire à l’Amérique, op. cit., p. 440, 457 et 463).
175 Il embarque les carmes Côme de la Présentation, Innocent de Saint-Julien et frère Léon pour les îles. Il est pris par les Ostendais lors de son voyage de retour (MSM, p. 195245 et 279). Comme il est dit qu’Innocent de Saint-Julien meurt en 1650 après deux ans de travail missionnaire aux îles, Suzanne Bouchereaux en déduit qu’ils arrivent dans les îles en 1648 (S. Bouchereaux, La réforme des Carmes en France, op. cit., p. 416).
176 AD 44, 4E2, étude Mariot, 1469, n° 34, Déclaration de perte d’un navire, Nantes, le 19/03/1650, pas de n° de fol. ; Barrey, p. 221.
177 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 106.
178 Histoire véritable de l’embrasement d’un vaisseau arrivé en rade de Dieppe, Paris, Mathurin et Jean Henault, 1649, p. 1 ; D. Asseline, Les antiquités et chroniques de la ville de Dieppe, op. cit., t. 2, p. 270 ; AD 76, 2E70/241, Contrat, le 9/06/1649, pas de n° de fol. Le navire quitte la rade le 21 octobre 1649. Il est poussé sur la côte, s’échoue puis prend feu le 26 octobre.
179 Rapport du capitaine, le 25/08/1649. Pub. dans R. Richard, « À la Tortue et à Saint-Domingue, 1649 », op. cit., p. 451.
180 Barrey, p. 221.
181 Id.
182 Id.
183 Id.
184 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 106.
185 BnF, Clairambault, 425, Lettre de Janot, le 12/01/1650, fol. 290-292, cité par R. Barazzutti, « Guerre de course et corsaires français dans le second tiers du xviie siècle », Revue d’histoire maritime, 13, 2011, p. 263.
186 Barrey, p. 221.
187 Ibid., p. 222.
188 Barrey, p. 222.
189 Id.
190 Id.
191 Id.
192 C. Laucoin, La naissance du trafic antillais, op. cit., Annexe, p. 106.
193 Id.
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