Les auteurs
p. 305-308
Texte intégral
1 Karen Akoka est sociologue, maîtresse de conférence en science politique à l’université Paris Nanterre et chercheuse à l’Institut des Sciences Sociales du Politique (ISP). Ses recherches portent sur les circulations migratoires et les circulations entre les catégories de la migration avec une attention particulière pour les transformations historiques de la figure du réfugié. Elle est l’auteure d’une thèse (2012) intitulée : La fabrique du réfugié à l’Ofpra : du consulat des réfugiés à l’administration des demandeurs d’asile (1952-1992).
2 Aline Angoustures est historienne, chef de la mission Histoire et archives de l’Ofpra. Spécialiste de l’Espagne et des réfugiés, elle est l’auteur de deux ouvrages et de nombreuses contributions notamment Les réfugiés espagnols en France de 1945 à 1981, Revue d’histoire moderne et contemporaine (44-3, 1997/3), L’Ofpra et le traitement des demandes d’asile des Chiliens en France, Hommes & Migrations, 1/2014 (n° 1305), Vers la convention de Genève et l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) : la période 1945-1952, Migrations Société, 3/2016 (n° 165) et Les réfugiés grecs dans les archives de l’Ofpra dans les actes du colloque France-Grèce, 1915-1995 : archives, histoire, mémoire à paraître.
3 Gilad Ben Nun, Boursier Marie Curie à la Faculté de droit de l’université de Vérone et chercheur au Centre d’études régionales de l’université de Leipzig. De 2002 à 2009, il a travaillé à l’ONU, à l’Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR), puis auprès du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il est spécialiste du droit des réfugiés et de l’histoire de la convention de 1951 relative aux réfugiés. Il travaille en ce moment sur l’histoire de la convention IV de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
4 Pascal Brice est né le 24 septembre 1966 à Nantes (France). Il est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d’un DEA d’Économie et ancien élève de l’École Nationale d’Administration. Diplomate, il a longtemps participé aux négociations au sein de l’Union européenne et a été en poste au Maroc et consul général de France à Barcelone. Il est ministre plénipotentiaire. Ancien collaborateur des ministres des Affaires étrangères Hubert Védrine (200-2002) et de l’Économie et des finances Pierre Moscovici (2012), il a été rapporteur à la Cour des Comptes (2010-2012). Il a été nommé directeur général de l’Ofpra en décembre 2012 et renouvelé en décembre 2015 pour un nouveau mandat.
5 Greg Burgess est historien à Deakin University, Melbourne, Australie. Sa spécialisation est l’histoire de la France depuis la Révolution, et l’histoire du vingtième siècle. Il est l’auteur de deux livres sur l’histoire des réfugiés, Refuge in the Land of Liberty. France and its Refugees from the Revolution to the end of Asylum (1787-1939) (Palgrave, 2008), et The League of Nations and the Refugees from Nazism. James G. McDonald and Hitler’s Victims (Bloomsbury, 2016). Actuellement, il prépare un nouveau livre sur l’histoire des réfugiés et le droit d’asile en France depuis la Seconde Guerre mondiale.
6 Frank Caestecker, spécialiste de l’histoire de l’immigration, est docteur de l’Institut universitaire européen de florence, où il a soutenu sa thèse, intitulé « Belgian Alien Policy, 1840-1940. The Creation of Guest Workers, Refugees and Illegal Aliens », en 1994. Le livre qu’il en a tiré a été publié par Berghahn Books (New York) en 2000. Il a enseigné dans les universités à Bruxelles, Varsovie, Osnabrück et Madison (université de Wisconsin). Il est co-éditeur (avec Bob Moore) du livre « Refugees from Nazi Germany and the Liberal European States, 1933-1939 » (Berghahn Books, 2010). Il enseigne actuellement au département d’Économie de l’université de Ghent, et il travaille sur la nature changeante des migrations et de leur gestion au xxe siècle.
7 Jean-Marc Dreyfus est historien, Reader à l’université de Manchester (Royaume-Uni), chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po (Paris). Spécialiste de la Shoah et des génocides, il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont : Pillages sur ordonnances. La confiscation des banques juives en France et leur restitution, 1940-1953 (Paris, Fayard, 2003), et, en collaboration avec Sarah Gensburger, Des camps dans Paris. Austerlitz, Lévitan, Bassano, juillet 1943-août 1944 (Paris, Fayard, 2003). À travers ses recherches en analyse comparée des génocides et violences de masse, il s’intéresse à l’histoire du xxe siècle sur tous les continents. Ses travaux portent sur les témoignages de survivants : il a ainsi publié les mémoires de deux survivants d’Auschwitz : Il m’appelait Picolo. Un compagnon de Primo Levi raconte (Paris, Robert Laffont), 2007. Et aussi : Yvonne Redgis, Survivre. Souvenirs d’une rescapée d’Auschwitz (1945), présentés et annotés, Paris, Larousse, 2010. Son habilitation à diriger des recherches a été publiée en janvier 2015 sous le titre : L’impossible réparation : déportés, biens spoliés, or nazi, comptes bloqués, criminels de guerre (flammarion). Ses recherches actuelles portent sur la spoliation et la restitution des œuvres d’art en France pendant la Shoah (publication du Catalogue Goering, flammarion, 2016).
8 Pascal Even, archiviste paléographe, conservateur général du patrimoine, responsable du Centre des Archives diplomatiques de Nantes de 1986 à 1993, directeur des archives départementales de la Charente-Maritime de 1993 à 2001, sous-directeur de la politique archivistique et de la coordination interministérielle de 2001 à 2013, actuellement responsable du département des archives aux Archives du ministère des Affaires étrangères et du Développement international. Historien de la période moderne.
9 Jérémy Guedj est docteur en histoire contemporaine de l’université de Nice Sophia Antipolis et chercheur associé au Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (CMMC). Il a soutenu en 2015 une thèse intitulée Gouverner ou choisir. La IVe République et l’immigration, sous la direction du Professeur Ralph Schor, et a publié divers travaux sur l’immigration, les minorités et les phénomènes identitaires, dont Le Miroir des désillusions. Les Juifs de France et l’Italie fasciste (1922-1939) (Paris, Classiques Garnier, 2011).
10 Jin-hee Kang est doctorante en histoire à l’EHESS et attachée à l’IRIS. Sa thèse est consacrée aux réfugiés politiques en France, aux pratiques administratives de l’État et aux relations avec les associations humanitaires au xxe siècle. D’autres travaux de recherche sur l’immigration ont été publiés en collaboration avec l’IOM Institute of Immigration Policy et le National Institute of Korean History.
11 Dzovinar Kévonian est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris Nanterre, membre de l’Institut des Sciences Sociales du Politique (UMR 7220). Auteur de plusieurs articles et contributions sur les questions juridiques, sociales et humanitaires dans les relations internationales, les itinéraires et pratiques des acteurs opérant au sein des organisations internationales et non gouvernementales sur la question des réfugiés et apatrides, des minorités et des droits de l’homme. Elle a notamment publié : Réfugiés et diplomatie humanitaire : les acteurs européens et la scène proche-orientale pendant l’entre-deux-guerres (Paris, Publications de la Sorbonne, 2004) ; le numéro « Juristes et relations internationales », de la revue Relations internationales, 2012 ; La Babel étudiante. La Cité internationale universitaire de Paris, 1920-1950 (Rennes, PUR, 2013) (avec G. Tronchet) ; La Cimade et l’accueil des réfugiés (Nanterre, PUPO, 2013) (avec G. Dreyfus-Armand, M.-C. Blanch-Chaléard, M. Amar) ; le numéro « Profession, juristes internationalistes ? » de la revue Monde(s), histoire espace relations, Paris, 2015 (avec P. Rygiel).
12 Anouche Kunth est historienne, docteur de l’EHESS en Histoire et Civilisations, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Elle a consacré sa thèse à l’exil en France d’Arméniens issus du monde russe, abordant ainsi l’histoire de la Grande Diaspora par l’étude d’un groupe méconnu de réfugiés arméniens, minoritaires tant par le nombre que par ses caractéristiques sociales, son vécu migratoire, ses liens avec l’émigration anti-bolchevique. Ses travaux actuels portent sur la dispersion des Arméniens ottomans abordent l’évènement génocidaire depuis ses retombées humaines les plus irréductibles au retour de la paix. Elle est l’auteur de Exils arméniens. Du Caucase à Paris (1920-1945) (Paris, Belin, coll. Contemporaines, 2016) ; Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance (Toulouse, L’attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian). Elle coordonne, avec l’anthropologue Chowra Makaremi, un séminaire à l’EHESS intitulé : Violences de masse : enquêter par l’intime. Sources, méthodes, épistémologie ».
13 Sylvain Manville, archiviste paléographe, conservateur en chef du patrimoine, chargé de la coordination des missions ministérielles au service des missions des Archives nationales (2002- 2006), chef de la mission des archives du ministère de l’Intérieur depuis 2006.
14 Mirian Méloua, ingénieur et journaliste, ancien secrétaire général à l’organisation et à l’informatique du Groupe BNP, administrateur du Comité de liaison pour la solidarité avec l’Europe de l’Est (Colisée) et rédacteur en chef des Infos Brèves France Géorgie, est l’auteur d’une cinquantaine de biographies des personnalités de la Ire République de Géorgie émigrées en France en 1921 [http://colisee.org/old/public/article/fiche/2945].
15 Claire Mouradian, Co-coordinatrice du Comité d’histoire de l’OFPRA depuis sa création, est directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (UMR 8083). Spécialiste de l’histoire sociale et politique de l’Arménie et du Caucase aux xixe-xxe siècles, elle enseigne à l’EHESS. Elle contribue à l’édition critique des Documents diplomatiques français (série Deuxième Guerre, sous la direction d’André Kaspi). Elle a publié notamment De Staline à Gorbatchev, histoire d’une république soviétique l’Arménie (Paris, Ramsay, 1990), L’Arménie (Paris, PUF, 2013 [rééd.]), Les Arméniens de France, du chaos à la reconnaissance (Toulouse, L’Attribut, 2010, en collaboration avec Anouche Kunth), et a co-dirigé ou contribué à des ouvrages collectifs sur la diaspora, le génocide des Arméniens, les Caucasiens dans l’empire russe et en URSS.
16 Victor Pereira, docteur en histoire à l’Institut d’études politiques de Paris, est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Pau et des Pays de l’Adour. Il mène des recherches sur les migrations portugaises et sur l’histoire du xxe siècle portugais. Il a publié La dictature de Salazar face à l’émigration. L’État portugais et ses migrants en France (1957- 1974) (Presses de Sciences Po, 2012/Temas & Debates, 2014) et co-dirigé, avec Roberto Ceamanos Llorens, Migrations et exils entre l’Espagne et la France. Regards depuis l’Aquitaine et l’Aragon (Cairn, 2015).
17 Frédéric Tiberghien est membre du Conseil d’État. Il est également membre du bureau de France-Terre d’Asile et vice-président de Coallia. Il a été rapporteur auprès de la Commission de recours des réfugiés, ancêtre de la CNDA, et président de l’association Documentation réfugiés (1987-1992), qui a édité la revue du même nom et dont il a tenu la chronique de jurisprudence. Il a reçu à ce dernier titre le Prix des droits de l’homme de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (1990). Il a été président du Service social d’aide aux émigrants (SSAE) de 2005 à 2010. Il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs ouvrages sur le droit d’asile et les réfugiés : La Protection des Réfugiés en France (1983 et 1988) chez Economica ; Les réfugiés dans le monde, avec Luc Legoux, 1993, la Documentation française ; Droit d’asile, devoir d’accueil, 1995, Desclée de Brouwer ; CRR, Le droit des réfugiés en France (1988-1997), Évolutions récentes de la jurisprudence, 2000, Economica ; Rubrique Réfugiés du Répertoire international Dalloz, 2006. Il est également l’auteur de nombreux articles sur l’asile et l’immigration.
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