1Marc Belissa est maître de conférences et directeur de recherches en histoire moderne à l’université de Paris Ouest Nanterre. Il a publié de nombreux ouvrages sur les relations internationales au xviii^e siècle et pendant la Révolution française dont Fraternité universelle et intérêt national (1713-1795). Les cosmopolitiques du droit des gens (Paris, Kimé, 1998), Repenser l’ordre européen 1795-1802 (Paris, Kimé, 2006). Il a également participé à plusieurs ouvrages collectifs sur l’histoire de la diplomatie et de la culture diplomatique au siècle des Lumières et pendant la Révolution, dont récemment De l’ambassadeur. Les écrits relatifs à l’ambassadeur et l’art de négocier du Moyen Âge au début du xix^e siècle (École française de Rome, 2015), dirigé par Stefano Andretta, Stéphane Péquignot et Jean-Claude Waquet.

2Gian Luca Borghese, après avoir obtenu son doctorat en histoire médiévale à l’université de Turin, a rejoint le CRISM (Centre de recherche sur les institutions et la société médiévale) de la même université. Il s’intéresse principalement aux relations entre l’Occident latin et la Méditerranée orientale au xiii^e siècle. Dans ce domaine, plus récemment, il a publié un article sur les marchands étrangers présents à Palerme au Moyen Âge dans le volume collectif A Companion to Medieval Palermo. The History of a Mediterranean City from 600 to 1500, Brill, Leyde-Boston, 2013.

3Guido Braun est un ancien membre des Instituts historiques allemands de Rome et de Paris, docteur des universités de Bonn et de Paris-Sorbonne (Paris IV), et actuellement maître de conférences – habilité à diriger des recherches – en histoire moderne à l’université de Bonn. Il est spécialiste d’histoire des relations internationales et d’histoire politique et culturelle à l’époque moderne, tout particulièrement pour le Saint-Empire, la France et l’Italie. Principales publications en français : Du Roi-Soleil aux Lumières. L’Allemagne face à l’« Europe française », 1648-1789 (Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2012) ; La connaissance du Saint-Empire en France du baroque aux Lumières (1643-1756) [Munich, Oldenbourg, 2010].

4Travis Bruce est Assistant Professor à l’université McGill au Québec. Il est spécialiste des relations interculturelles à l’époque médiévale. Sa thèse sur la taifa de Denia portait sur les réseaux de communications dans la Méditerranée occidentale au xi^esiècle. Il travaille actuellement sur le rôle des traducteurs en tant qu’intermédiaires culturels entre les différentes communautés méditerranéennes. Derniers travaux publiés : La taifa de Denia et la Méditerranée au xi^e siècle (Toulouse, CNRS-université de Toulouse, 2013) ; « Commercial conflict resolution across the religious divide in the thirteenth-century Mediterranean », Mediterranean Historical Review, 30/1, 2015, p. 19-38 ; « Le califat méditerranéen et maritime de Denia », Revue des mondes musulmans de la Méditerranée, 130, 2012, p. 71-84.

5Pascal Buresi, directeur de recherche au CNRS (CIHAM, UMR 5648, Lyon) et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, est actuellement directeur de l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman (Paris). Il a travaillé sur la frontière entre chrétienté et Islam dans la péninsule Ibérique au Moyen Âge, en s’intéressant à la dimension géographique de la religion et des cultures musulmanes. Ses recherches actuelles portent sur l’Occident musulman médiéval à l’époque des Empires berbères (xi^e-xiii^e siècle). Parmi ses derniers ouvrages : (avec Mehdi Ghouirgate), Le Maghreb médiéval (xi^e-xv^e siècle) [Paris, Armand Colin, 2013] ; (avec Hicham El Aallaoui), Gouverner l’Empire. La nomination des fonctionnaires provinciaux dans l’Empire almohade (Maghreb, 1147-1269) [Madrid, Casa de Velázquez, 2013].

6Dejanirah Couto est maître de conférences habilité à l’École pratique des hautes études. Spécialiste de l’histoire impériale portugaise en Asie et des relations politiques, économiques et culturelles avec les Empires et États musulmans à l’âge moderne, elle consacre ses recherches à la diplomatie, aux transferts culturels, aux systèmes d’information (réseaux d’espionnage et cryptographies), à la cartographie et à l’histoire maritime. Elle a coédité récemment en collaboration avec Feza Günergun et Maria Pia Pedani, Seapower, Technology and Trade : Studies in Turkish Maritime History (Istanbul, Denizler Kitabevi, 2014). Elle a aussi coédité l’Atlas historique du golfe Persique (xvi^e-xviii^e siècles)/Historical Atlas of the Persian Gulf /Târîhî Halig Fâris, avec Jean-Louis Bacqué-Grammont et Mahmoud Taleghani (coord. Zoltán Biedermann, Turnhout, Brepols, 2006), et, en Turquie, Harp ve Sulh. Avrupa ve Osmanlilar [Guerre et Paix, L’Empire ottoman et l’Europe] (Istanbul, Kitapyayinevi, 2010).

7Nicolas Drocourt est maître de conférences en histoire médiévale à l’université de Nantes, et membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA) ; ses recherches portent sur la diplomatie médio-byzantine. Il a publié Diplomatie sur le Bosphore. Les ambassadeurs étrangers dans l’Empire byzantin des années 640 à 1204, Louvain, Peeters, 2015, et a codirigé Thémis en Diplomatie. Le droit et les arguments juridiques dans les relations internationales de l’Antiquité tardive au xviii^e siècle, Presses universitaires de Rennes, 2016.

8Mehdi Ghouirgate est maître de conférences à l’université Bordeaux-Montaigne. Il fait partie depuis 2011 de l’équipe IGAMWI (Imperial Gouvernment and Authorithy in Medieval Western Islam) qui vise à l’établissement et à la traduction de textes relatifs au pouvoir dans l’Occident musulman. Il est l’auteur de L’Ordre almohade (1120-1269) : une nouvelle lecture anthropologique publié en 2014 aux Presses Universitaires du Mirail. Il est également le coauteur avec Pascal Buresi de l’ouvrage Histoire du Maghreb médiéval paru chez Armand Colin en 2013. Enfin, il est également l’auteur d’articles publiés dans des revues de référence : Arabica, Annales Histoire. Sciences sociales et la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée.

9Benoît Grévin, directeur de recherches au CNRS (Laboratoire de médiévistique de Paris, UMR 8589), ancien membre de l’École française de Rome, est spécialisé dans l’étude des cultures rhétoriques et stylistiques de l’Europe du bas Moyen Âge, particulièrement du bassin méditerranéen. Il a notamment publié Rhétorique du pouvoir médiéval. Les Lettres de Pierre de la Vigne et la transformation du langage politique européen (xiii^e-xv^e siècles) (École française de Rome, 2008), Le parchemin des cieux. Essai sur le Moyen Âge du langage (Paris, Le Seuil, 2012), Regalis excellentia. Les préambules des actes des rois de France au xiv^e siècle (1300-1380) (Paris, École des chartes, 2014) (avec Sébastien Barret).

10Stéphane Péquignot est maître de conférences à l’École pratique des hautes études (équipe SAPRAT). Spécialiste de l’histoire de la diplomatie médiévale et de la couronne d’Aragon, il a notamment publié Au nom du roi. Pratique diplomatique et pouvoir durant le règne de Jacques II d’Aragon, 1291-1327 (Madrid, Casa de Velázquez, 2009), et codirigé plusieurs ouvrages, en particulier, avec Stefano Andretta et Jean-Claude Waquet, De l’ambassadeur. Les écrits relatifs à l’ambassadeur et à l’art de négocier du Moyen Âge au début du xix^e siècle (École française de Rome, 2015). Ses recherches actuelles portent sur l’histoire du royaume de Majorque, la Catalogne et les pratiques de négociation à la fin du Moyen Âge.

11Maria Elisa Soldani est chargée de recherche à l’université de Cagliari. Ses recherches portent en premier lieu sur les relations entre la Toscane, la Sardaigne et la Couronne d’Aragon, envisagées dans une perspective d’histoire économique, sociale et politique, notamment par la reconstruction des profils des familles, des réseaux et des présences de marchands à l’étranger. Son deuxième champ d’études concerne l’organisation de l’économie, du commerce et de la communication interculturelle à Rhodes au xv^e siècle. Parmi ses publications : Uomini d’affari e mercanti toscani nella Barcellona del Quattrocento (Barcelone, CSIC, 2011) ; « Combattre sur la frontière de la Méditerranée Orientale. Économie de guerre, interculturalité, commerce et finances à Rhodes », dans D. Baloup et M. Sánchez Mártinez (éd.), Partir en croisade à la fin du Moyen Âge. Financement et logistique, Toulouse, Méridiennes, 2016.

12Emmanuel Szurek est maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales. Spécialiste de l’histoire culturelle et intellectuelle de la Turquie contemporaine, il a dirigé avec Güneş Işıksel Turcs et Français. Une histoire culturelle 1860-1960 (Presses universitaires de Rennes, 2014). Son livre Governing with Words. A Linguistic History of Nationalist Turkey paraîtra en 2017 chez Oxford University Press.

13Jean-Claude Waquet est directeur d’études à l’École pratique des hautes études. Spécialiste d’histoire politique, il a notamment publié, en relation avec le thème de la négociation, François de Callières. L’art de négocier en France sous Louis XIV (Éditions Rue d’Ulm, 2005). Avec Stefano Andretta, Stéphane Péquignot, Marie-Karine Schaub et Christian Windler, il a codirigé le volume Paroles de négociateurs. L’entretien dans la pratique diplomatique de la fin du Moyen Âge à la fin du xix^e siècle (École française de Rome, 2010), et avec Stefano Andretta et Stéphane Péquignot le volume De l’ambassadeur. Les écrits relatifs à l’ambassadeur et à l’art de négocier du Moyen Âge au début du xix^e siècle (ibid., 2015).