Remerciements
p. 7-8
Texte intégral
1Le projet dont les résultats sont présentés ici a été retenu en 2006 par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au titre d’une candidature à un poste de chargé de recherche et j’ai pu le mener à bien au sein de cette institution que je remercie ici pour des conditions de travail exceptionnelles à maints égards. Autour du thème des « constructions nationales et internationales du genre après le socialisme », j’envisageais au départ une recherche comparative, pour mettre en perspective le parcours d’institutionnalisation des études sur le genre dans les universités roumaines (exploré dans ma thèse de doctorat et dans mon premier livre), avec d’autres cas nationaux est-européens. Le chemin que j’ai parcouru, plus long et plus compliqué que prévu, a finalement donné lieu à une enquête multi-sites sur un objet transnational défini par des circulations multiples. Il m’a menée de la Roumanie vers les pays voisins mais aussi vers les États-Unis et il est parti des études sur le genre pour se tourner vers des mobilisations féministes transnationales, d’une part, et vers des instances bureaucratiques de promotion du genre en tant que répertoire normatif globalisé et globalisant, d’autre part.
2Soutenues par mes laboratoires d’affectation – GSPE-PRISME et SAGE à Strasbourg (2006-2015), ensuite CESSP-CSE à Paris – mes enquêtes de terrain ont bénéficié d’aides matérielles accordées dans le cadre de plusieurs programmes : « Programme Chercheurs » de la Commission franco-américaine Fulbright (2010), « Soutien à la mobilité internationale des chercheurs » du CNRS (2013) ; « Soutien à la mobilité internationale des chercheurs » du CEFRES-Centre français de recherches en sciences sociales à Prague (2016). Une partie des résultats ont été produits dans le cadre d’un programme de recherche collectif que j’ai coordonné et qui a été soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) : « Regards croisés sur la globalisation du genre. GLOBALGENDER » (2013- 2016). Je remercie sincèrement toutes ces institutions ainsi que celles qui m’ont accueillie pour des séjours de terrain, m’ont accordé une affiliation temporaire et ont facilité mes enquêtes : Central European University Budapest, Departement of Gender Studies, programme « Visiting Scholars » (2008) ; Rutgers University, New Brunswick, Institute for Research on Women, programme « Visiting Global Scholars » (2010) ; New York University, New York, Center for European and Mediterranean Studies, programme « Visiting Scholars » (2014) ; Centre français de recherches en sciences sociales, Prague (2016).
3 Je tiens à remercier mes interlocutrices et interlocuteurs et notamment Ann Snitow, pour m’avoir ouvert leurs portes, leurs archives et leurs vies, ainsi que toutes les personnes qui m’ont accordé leur temps et leur aide à divers titres. Ma gratitude va à mes collègues, à celles et ceux qui ont lu et relu des publications d’étape, tout comme aux nombreux publics devant lesquels j’ai présenté des fragments de ce travail en train de se faire et dont les questions et retours m’ont aidée à y voir plus clair. S’il n’est pas possible de les nommer ici, chacune et chacun savent ce que ce livre leur doit.
4Johanna Siméant a été la garante de mon habilitation à diriger des recherches, qui a donné lieu à la rédaction et à la soutenance d’un mémoire original dont le présent texte est une version remaniée. Je tiens à lui faire part encore une fois de ma gratitude pour l’inspiration que j’ai trouvée dans ses travaux, pour sa disponibilité à mon égard, pour ses conseils judicieux et pour ses questions et commentaires très stimulants sur le premier jet du manuscrit. Je souhaite également remercier les collègues qui m’ont fait l’honneur de siéger dans le jury d’habilitation – Delphine Dulong, Laurent Jeanpierre, Jay Rowell, Joan W. Scott, Gisèle Sapiro – pour des discussions et des lectures qui ont nourri et nourrissent mon travail bien en deçà et au-delà de ce moment rituel académique.
5Je remercie les Presses universitaires de Rennes pour avoir accepté de publier ce texte et le Centre européen de sociologie et science politique (CESSP, CNRSEHESS-université Paris 1 Panthéon Sorbonne) pour le soutien matériel à l’édition.
6Mes amies Emanuela Timotin, Chiara Bonfiglioli, Laura Lovin et Francisca de Haan ont lu différentes parties du texte et m’ont fait des commentaires et critiques forts bienvenus et toujours enrichissants, dont j’ai essayé de tenir compte. Je les en remercie vivement et, comme il est d’usage, je garde l’entière responsabilité des interprétations et des formulations. Un mot particulièrement reconnaissant et chaleureux pour Francine Muel-Dreyfus, mon ancienne directrice de thèse et désormais amie, lectrice et interlocutrice toujours présente, dont les retours sur mes travaux sont précieux.
7Enfin, merci à mes parents et à ma sœur pour leur soutien indéfectible, par-delà et en dépit des nombreux kilomètres qui font que nous nous voyons trop peu et que nous nous manquons beaucoup. Et merci à Radu pour sa confiance et pour sa patience, pour des lectures et relectures, pour nos débats et pour nos éclats de rire, pour nous.
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