Table des matières
1. Institutionnalisation et compétences distinctes
- L’institutionnalisation est-elle nécessairement synonyme de convergence ?
- La multiplication des organisations environnementales
- Une diversité organisationnelle persistante
- Mobilisations environnementales et développement des politiques publiques
- Une approche centrée sur les logiques organisationnelles et le cours de l’action
- Un détour par la théorie des organisations
- L’institutionnalisation, un processus incontrôlé
- L’institutionnalisation, synonyme de capacité d’action
- Une analyse comparée des compétences des organisations environnementales
- Hypothèses : quelles compétences pour quels publics ?
- Hypothèse 1 – Les pressions externes – La compétence distincte d’une organisation est façonnée par les attentes de ses publics externes, perçues ou explicites
- Hypothèse 2. Les pressions internes – Ce qu’est une organisation et ce qui fonde sa compétence dépend de son histoire ainsi que de l’identité et des savoir-faire de ses membres
- Hypothèse 3 – Décisions critiques, compétence et caractère spécifiques – Les décisions critiques portent sur les publics externes, les actions à mener et les relations entre les membres
- La valeur ajoutée d’une approche organisationnelle et pragmatiste
- Ce que révèle le cours de l’action
- Valeur ajoutée vis-à-vis d’autres lectures du phénomène organisationnel
- Des organisations nationales françaises de la période de fondation à 2015
- Sélection des cas
- Reconstitution de trajectoires : éléments méthodologiques
- L’analyse dans le temps de compétences distinctes
2. L’émergence dans les années 1960-1970 : fondateurs, publics et expériences critiques
- Les organisations de protection de la nature et l’environnement en France
- Études et intérêts pour la nature comme préalables à l’action auprès des pouvoirs publics
- Un mouvement précoce et connecté à l’international
- Une nouvelle prise de conscience reliée à la protection de la nature et à l’écologie
- La LPO, un nouvel engagement pour l’avifaune sauvage (1912 et 1966-1967)
- Le renouvellement relatif des responsables associatifs
- Deux expériences marquantes confortant le changement d’orientation
- Un élargissement de l’audience au grand public et aux passionnés de nature sauvage
- La FFSPN pour rassembler un mouvement en émergence (1968-1971)
- Des animateurs à la fois universitaires et responsables associatifs
- L’expérience critique : l’affaire de la Vanoise
- Agir auprès des pouvoirs publics et des jeunes
- Les organisations reliées à un réseau international
- Le WWF France, la cause de la conservation internationale (1967 et 1973)
- Des chasseurs, des scientifiques et des businessmen
- Le désaveu par la fondation basée en Suisse
- La continuité de la nouvelle structure dans la composition des membres et les modes d’action
- Les AT, la diversité pour expérimenter l’action collective (1970-1974)
- Les premiers AT : journalistes, juristes, étudiants
- Une association d’idées différentes à diffuser largement
- L’expérience critique de la campagne Dumont
- Greenpeace Paix Verte, pierre d’édifice de Greenpeace International (1977-1979)
- L’origine des ambitions européennes de Greenpeace
- En France, un nombre limité, mais réactif, d’activistes
- Convaincre l’opinion publique et des sympathisants
- L’action européenne en mer comme expérience critique
- Une même période fondatrice, des compétences projetées différentes
- Expériences critiques et choix des publics
- Circulation des idées et savoir-faire convergents des fondateurs
3. La stabilisation de compétences distinctes : le temps des bénévoles et des premières formalisations
- FNE : la participation à la loi
- Obtenir et faire appliquer la loi : causes et conséquences
- La contribution limitée des associations à l’expansion des activités fédérales
- L’implication d’experts bénévoles, la contrepartie d’une fédération faible
- La LPO : la survie en province grâce à l’expertise salariée
- La démonstration d’une capacité d’action locale et d’expertise scientifique
- Une professionnalisation précoce en faveur de la conservation et de la recherche d’adhérents
- Une association de projets : l’expérimentation pour diversifier les activités
- Les AT : pour et malgré la diversité
- La nécessité de l’organisation : un secrétariat au service d’une structure acéphale (1974-1977)
- Le temps des élections et des réflexions sur les finalités de l’action collective (1977-1983)
- Les différentes trajectoires suivies par les AT
- Greenpeace France (1980-1987) : la mise au ban du bureau français
- Les fondamentaux de l’action Greenpeace : des bateaux aux arènes diplomatiques
- L’expansion du bureau français : membres, thèmes traités et publics
- Conflits internes et affaire du Rainbow Warrior
- Le WWF : financer des projets de conservation
- Les scientifiques au secours du WWF
- Financer et conserver : construire une double compétence
- Bis repetita, l’intégration problématique de l’organisation au paysage français
- Processus de différenciation et compétences distinctes
- Des logiques internes face aux défis du local et de l’international
- Le choix des publics dans le maintien de l’organisation : dialogue, contestation et communication
- Savoir-faire et expériences : apprentissage collectif dans l’organisation et entre organisations
4. La professionnalisation comme condition de la survie : nouvelles allégeances, nouvelles compétences ?
- Circulation des membres et professionnalisation
- La relative continuité des réformateurs
- La LPO, une organisation prestataire d’expertise à la conquête du grand public
- La FFSPN, la nécessité d’une réforme jusqu’ici éludée
- Le WWF, internaliser les savoir-faire essentiels à la conservation et à son financement
- Ruptures et nouveaux départs
- Des militants des débuts en faveur de la professionnalisation des AT
- Greenpeace n’aime pas les Français, et inversement
- Continuité et rupture de trajectoires
- Stabiliser la structure, l’alternative entre financements privés ou publics
- Internaliser les savoir-faire en collecte de fonds
- Greenpeace France, une contribution financière et thématique au réseau international
- Le nouveau départ du WWF France grâce aux partenariats avec les entreprises
- L’argent public, pour quel usage ?
- La dépendance accrue de FNE aux financements publics
- Nouvelles batailles pour déterminer qui sont les AT
- Le pari réussi du « développement associatif » de la LPO
- Que deviennent les bénévoles ?
- Implantation locale et inscription à l’international : la mobilisation des ressources des membres et des publics
- Principe de hiérarchie
- L’implantation de Greenpeace en France et au sein de Greenpeace International
- Le WWF à la reconquête de l’international par les campagnes
- Principe d’autonomie
- FNE, la réforme dans la continuité
- Les AT, l’option internationale comme planche de salut
- La LPO, indépendance de moyens et unité d’action
- De la formalisation à la professionnalisation : un processus d’institutionnalisation partielle
- Les effets de la professionnalisation révélateurs d’une institutionnalisation partielle
- Des allégeances partiellement recomposées
- Compétences distinctes et nouvelles alliances : une nouvelle communauté de spécialistes de l’environnement
5. Vers une convergence des compétences distinctes ? L’institutionnalisation partielle à l’épreuve d’une crise de croissance
- Une double convergence : diversification des enjeux et des publics (2000-2006)
- L’ouverture des agendas
- Changement de modes d’action et de discours
- Un processus de changement interne subi
- Les facteurs communs d’augmentation de l’emploi salarié
- Les manifestations d’une crise de croissance
- La vulnérabilité vis-à-vis des financements institutionnels : FNE et les AT
- Crise de sens, crise de pouvoir : LPO, WWF et Greenpeace
- La reconquête d’une capacité d’action stratégique à travers davantage de formalisation
- Redéfinir la mission pour relancer l’action collective
- Reconquérir la maîtrise d’agenda des problématiques et des moyens des AT
- FNE, se redéfinir par des actions concrètes
- Mieux s’organiser en interne, quelle participation pour les salariés ?
- Une double réorganisation des services et des activités de la LPO
- Priorité à la stabilité financière au WWF
- Réorganisation des services et renouvellement des salariés de Greenpeace
- Changement interne et adaptation stratégique
- Le changement dans la continuité
- L’entrée du management
- Se donner les moyens de choisir les publics
6. L’intégration des compétences distinctes après le Grenelle de l’environnement
- Une nouvelle entrée en politique : la participation individuelle et collective au Grenelle
- Le Grenelle : avant et pendant
- Coalitions et initiatives individuelles dans un contexte de campagne électorale
- L’organisation, individuelle et collective, de la participation au Grenelle
- Les conséquences pour les organisations participantes (2007-2009)
- Conséquences immédiates : un accès renouvelé aux décideurs
- Résultats en termes de décision publique et effets à long terme
- L’intégration des savoir-faire et des membres
- Le renforcement des capacités d’encadrement et de communication
- La LPO à la recherche d’un rééquilibrage des services
- FNE et les AT, le renouveau par la gestion et la communication
- Greenpeace et le WWF, la priorité accordée à la communication
- Une nouvelle hiérarchie des savoir-faire
- Les groupes locaux : un levier potentiel de changement
- FNE et les AT, renforcer les composantes locales pour renforcer la structure nationale
- La LPO et Greenpeace, le statu quo l’emporte sur la place des groupes locaux
- Les membres individuels, modalités de participation et perceptions vis-à-vis de l’organisation
- Les adhérents, soutien financier et source de légitimité
- La mobilisation des bénévoles et l’investissement de différentes valeurs
- L’intégration des compétences face à un retournement de conjoncture
- Institutionnalisation, résilience et leadership
- L’intégration des compétences : du maintien de l’organisation à la résilience
- Leadership et capacité inégale de résilience
- L’organisation comme institution, la tension entre technique et politique
Conclusion. Une révision pragmatiste de l’institutionnalisation des organisations en politique
- L’institutionnalisation : facteur de différenciation des formes et pratiques organisationnelles
- La résilience : la structure des opportunités politiques ne vaut pas de manière égale pour toutes les organisations
- Le leadership : une révision de la démocratie associative
- Savoir-faire et expertise : de la compétition entre bénévoles et salariés, à la compétition entre professions