Les auteurs

1Hélène Baillot est docteure en science politique de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2017). Elle est chercheure affiliée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP, Paris) et au laboratoire Croyance, Histoire, Espace, Régulation politique et administrative (CHERPA, Aix-en-Provence). Ses recherches portent sur l’action collective transnationale et la circulation des savoirs de gouvernement. Elle a notamment publié dans la revue Critique internationale.

2Frédérique Channac-Nadal est docteure en science politique de l’université de Bordeaux et enseigne à Sciences Po et au BBA INSEEC (INSEEC U.) à Bordeaux. Elle travaille sur la genèse de la gouvernance mondiale des migrations internationales et sur l’évolution des interactions entre États, organisations internationales et organisations non gouvernementales dans ce domaine. Elle a notamment publié dans la revue West European Politics.

3Audrey Charbonnier-Voirin est docteure en sciences de gestion de l’université Toulouse 1 Capitole et titulaire de l’habilitation à diriger des recherches. Elle est enseignante-chercheure à l’INSEEC Business School à Bordeaux. Elle travaille sur les questions organisationnelles et dispose d’une expertise dans le traitement statistique de données. Elle a notamment publié dans La revue française de gestion et La revue de gestion des ressources humaines.

4Delphine Lagrange est maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris 2 Panthéon-Assas et chercheure au Centre d’études et de recherche de sciences administratives et politiques (CERSA, Paris). Elle est membre du groupe de recherche sur la sociologie de l’action gouvernementale du Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP, Paris). Ses recherches portent sur la politique étrangère de la France et le multilatéralisme.

5Marieke Louis est agrégée de sciences économiques et sociales et maîtresse de conférences en science politique à Sciences Po Grenoble, université Grenoble Alpes, chercheure au laboratoire Politiques publiques, Action politique, Territoires (PACTE) et chercheure associée au Centre de recherches internationales (CERI, Paris). Ses recherches portent sur les organisations internationales et les formes internationales de représentation et de régulation économique et sociale dans une perspective socio-historique. Elle est l’auteure de Qu’est-ce qu’une bonne représentation ? L’Organisation internationale du travail de 1919 à nos jours (Dalloz, 2016). Elle a également publié dans les revues Études internationales, Relations Internationales, Revue française de science politique, Global Social Policy.

6Olivier Nay est professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est membre du Centre européen de sociologie et science politique (CESSP, Paris). Spécialiste de la sociologie des institutions, il travaille sur les administrations internationales, les politiques de développement et la production des savoirs de gouvernement. Il a codirigé The Political Invention of Fragile States (Routledge, 2015). Il a publié dans The Lancet, International Political Science Review, Governance, West European Politics, Journal of Public Policy, Journal of European Integration, Swiss Political Science Review.

7Marame Ndour est docteure en science politique de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rattachée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP, Paris) et spécialiste des enjeux de santé mondiale. Elle est responsable de plaidoyer santé au sein de l’ONG Oxfam. Sa thèse, intitulée La politisation de l’accès aux médicaments dans l’espace international. L’Organisation mondiale de la santé comme foyer d’une dynamique contestataire (2013), porte sur le rôle des organisations internationales dans la construction de problèmes publics de santé.

8Bob Reinalda est Senior Researcher à la Radboud University de Nimègue (Pays-Bas). Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les organisations internationales, dont le Routledge History of International Organizations (2009). Il a dirigé le Ashgate Research Companion to Non-State Actors (2011) et le Routledge Handbook of International Organization (2013). Il supervise, avec Kent J. Kille (The College of Wooster), le projet IO BIO, the Biographical Dictionary of Secretaries-General of International Organizations.

9Coline Ruwet est docteure en sociologie de la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale (UCLouvain, Belgique), est actuellement maîtresse de conférences (Associate Professor) à l’ICHEC Brussels Management School et chargée de cours invitée à l’UCLouvain. Elle s’intéresse à la fois aux modèles économiques soutenables et à l’implication des parties prenantes dans le domaine de la transition écologique et sociale. Ses recherches actuelles portent sur l’économie de la fonctionnalité (projet Brufonctionnel) et les fondements culturels de la transition écologique et sociale, en particulier le temps.

10Jens Steffek est professeur de science politique à l’université technique de Darmstadt (Allemagne). Ses travaux portent sur les formes publiques et privées de la gouvernance transnationale. Il est l’auteur de plusieurs livres dont Evaluating Transnational NGOs : Legitimacy, Accountability, Representation (2010, avec K. Hahn). Il a notamment publié dans European Journal of International Relations, Ethics & International Affairs, International Theory et Review of International Studies. Il écrit actuellement un ouvrage sur la diffusion de l’idéologie de la modernisation bureaucratique dans les organisations internationales.

11Delphine Thivet est maîtresse de conférences à l’université de Bordeaux et chercheure au centre Émile Durkheim (UMR 5116). Ses travaux portent sur les mouvements sociaux transnationaux, les usages militants du droit et la représentation politique. À la fois philosophe et sociologue de formation, elle est l’auteure d’une thèse de doctorat en sociologie portant sur la construction du mouvement La Vía Campesina (EHESS, 2015). Elle coanime depuis 2013 à l’EHESS un séminaire en histoire et sociologie rurales. Dans la continuité de ses enquêtes menées dans les programmes ANR SAGE (Sécurité alimentaire : la globalisation d’un problème public) et ANR-DFG CLAIMS (New Political Representative Claims : A Global View : France, Germany, Brazil, India, China), ses recherches actuelles portent sur les dynamiques sociales et politiques des mondes ruraux, particulièrement au Brésil et en Inde.