1 Aïcha Bourad est docteure en science politique. Elle réalise un postdoctorat dans le cadre du Labex Structuration des Mondes Sociaux, au sein de l’équipe Odycée (INRAE, UMR AGIR [1248]), sur l’itinéraire d’une remise en cause législative d’un standard industriel, au sein du volet semences de la nouvelle réglementation européenne sur l’agriculture biologique. Elle a notamment publié : « Le phénomène José Bové ou la fabrique sociale d’un “miracle politique” », Sociétés contemporaines, n^o 106, 2017 ; « Des pages “éco” aux pages “société”. La médiatisation de la confédération paysanne dans la presse nationale », Études rurales, 2/2016 (n^o 198), p. 133-154.

2 Éric Darras, directeur du laboratoire des sciences sociales du politique et de la revue Sociétés Contemporaines a contribué récemment au Dictionnaire international Bourdieu (sous la direction de Gisèle Sapiro) aux éditions du CNRS, également : « Le candidat ouvrier, les journalistes et les savants. Sur quelques formes et formations du racisme de classe », dans N. Renahy et P.-E. Sorignet, (dir.), Le mépris de classe, Éditions du croquant, 2020.

3 Safia Dahani est doctorante en science politique au LaSSP à l’IEP de Toulouse. Ses recherches portent sur la structure du champ politique contemporain et notamment sur les cadres des partis de droite. Chercheuse associée à l’INA, elle travaille également sur la médiatisation du personnel politique sur le second marché médiatique.

4 Clément Desrumaux est maître de conférences à l’université Lyon 2. Il est chercheur au laboratoire Triangle, Action, discours, pensée politique et économique (UMR 5206). Ses recherches portent sur la sociologie politique des élections : la sociologie des comportements électoraux, des campagnes électorales et de l’administration électorale. Il a récemment publié « Réencastrer l’usage des agences de communication en période électorale. Ethnographie de deux campagnes législatives françaises », Politiques de communication, 2019/2 (n^o 13), p. 127-157.

5 Delphine Dulong est professeure de science politique à l’université Paris 1. Ses recherches portent sur les institutions politiques et les rapports de domination. Elle est notamment l’auteure de Sociologie des institutions politiques aux éditions La Découverte, (coll. « Repères », 2012, 124 pages) et a récemment publié « Au-delà des apparences : la féminisation des cabinets ministériels sous F. Hollande », RFAP, n^o 168 (avec Caty Achin) ; « Maîtriser le temps pour asseoir son pouvoir. Comment M. Debré et G. Pompidou sont devenus premiers ministres », ARSS, n^o 226-227, mars 2019 ; « Les poisons et délices de la Ve République. Pour une histoire politique de la coordination du travail gouvernemental en France », RFAP, n^o 171, janvier 2020 ; « À quoi riment les RIM ? », RFAP, n^o 171, janvier 2020 (avec Julie Lemazier et Pierre France).

6 Johanna Edelbloude est actuellement directrice académique à l’Institut Paul Bocuse, responsable de la filière des Arts Culinaires et Head of Faculty and Research. Docteure de Sciences Po Paris, HDR, elle est spécialiste de la sociologie du pouvoir et du métier politique. Elle travaille également sur les agendas, à la fois méthode et source, l’éthique managériale et l’égalité professionnelle femmes/ hommes.

7 Benjamin Ferron est docteur en science politique et maître de conférences au département de communication de l’université Paris-Est Créteil (UPEC). Il est rattaché au Céditec (EA 3119) et coordonne le réseau thématique « Sociologie des médias » (RT37) de l’Association française de sociologie. Ses recherches portent sur le répertoire médiatique des mouvements sociaux, la sociologie du journalisme et la construction des problèmes publics. Il a notamment publié La communication internationale du zapatisme (Presses universitaires de Rennes, 2015), Des amateurs dans les médias (Presses des Mines, 2015) ainsi que des contributions d’ouvrages collectifs et des articles dans des revues scientifiques. Il a coordonné l’ouvrage Donner la parole aux « sans-voix » ? Construction sociale et mise en discours d’un problème public (à paraître).

8 Daniel Gaxie est professeur émérite de science politique à l’université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) et chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP). Ses recherches portent sur le recrutement politique. Il s’intéresse en particulier aux ancrages sociaux du personnel politique dans un contexte de professionnalisation renforcée.

9 Pierre Leroux, professeur en science de l’information et de la communication, Université catholique de l’ouest, professeur associé à l’université du Québec à Trois-Rivières, Arènes (CNRS UMR 6051).

10 Dominique Marchetti est sociologue, directeur de recherche au CNRS, affecté au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), Unité mixte de recherche rattachée au CNRS, à l’EHESS et à l’université Paris 1. Il mène des travaux sur les processus de transnationalisation culturelle à partir des transformations contemporaines du marché de l’information internationale. Depuis 2015, il participe à un travail collectif sur le champ journalistique marocain et coanime avec Abdelfettah Benchenna un séminaire de recherche sur la circulation des productions culturelles dans les pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

11 Marie Neihouser est actuellement chargée d’enseignement et de recherche au sein d’ESPOL (European School of Political and Social Sciences, Université catholique de Lille). Elle a soutenu son doctorat de science politique en 2015 à l’université de Montpellier, avant d’entreprendre un postdoctorat au sein du GRCP (Groupe de recherche en communication politique, université Laval, Québec). Elle s’intéresse tout particulièrement aux thématiques suivantes : Internet et politique ; communication politique ; sociologie du numérique et des médias. Elle a notamment publié un ouvrage issu de sa thèse et intitulé Un nouvel espace Médiatique ? Sociologie de la blogosphère politique française en 2016 aux éditions LGDJ-Lextenso.

12 Erik Neveu est professeur émérite de science politique, membre du laboratoire ARENES (UMR 6051). Il a récemment publié « Le Moment 68 dans les facultés de droit : quelques hypothèses interprétatives », Revue d’Histoire des facultés de droit et de la culture juridique, n^o 38, 2020, p. 677-701, 2020

13 Jérémie Nollet est maître de conférences à Sciences Po Toulouse, et membre du LaSSP (EA 4175). Il a récemment publié « field Theory and the Foundations of Agenda Setting and Social Constructionism Models : Explaining Media Influence on French Mad Cow Disease Policy », dans E. Neveu et M. Surdez (dir.), Globalizing Issues, Palgrave Macmillan, 2020 (p. 95-114), et, avec Olivier Baisnée, la notice « Journalism as a field », in Oxford Research Encyclopedia of Communication (2019).

14 Philippe Riutort est professeur de chaire supérieure en sciences sociales au lycée Henri IV (Paris) et chercheur associé au laboratoire communication et politique (IRISSO/Dauphine/CNRS). Il a récemment publié Sociologie de la communication politique (La Découverte, 2020, 3^e éd.).

15 Sandrine Roginsky est docteure en sociologie (de Queen’s University Belfast) et professeure à l’École de communication de la faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication de l’UCLouvain (Belgique).

16 Sidonie Verhaeghe est maîtresse de conférences en science politique à l’université de Lille et chercheuse au CERAPS. Ses recherches portent sur les pratiques mémorielles et sur l’histoire sociale des idées anarchistes et féministes. Elle est notamment l’autrice de Vive Louise Michel ! Célébrité et postérité d’une figure anarchiste (Éditions du Croquant, 2021).