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Une guerre de papier

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Severiano Rojo Hernández

Conclusion

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Extrait du texte

C’est avec la guerre civile que naît et meurt la presse basque antifasciste. Si le début du conflit signe son acte de fondation, la chute de Bilbao et l’exil républicain accompagnent son démantèlement et sa disparition. L’affrontement contribue à créer l’unité de cette presse, perceptible dans son évolution et dans la manière dont elle s’adapte à la situation historique inédite. D’un point de vue matériel, tout d’abord, les contraintes de la guerre forgent un ensemble aux pratiques proches : les quotidiens sont dans l’obligation de se plier à la raréfaction des matières premières, à l’appauvrissement des lecteurs et des annonceurs, ainsi qu’à la mobilisation du personnel. Sur le fond, les périodiques, à des degrés divers, relaient tous tant la parole officielle que le discours des formations politiques qu’ils représentent, afin de mobiliser la population et les combattants. Tous les journaux stigmatisent la déviance idéologique et les comportements contraires à l’idéal antifasciste....

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