Version classiqueVersion mobile

La table des pauvres

 | 
Michel Bonneau

Chapitre X. Manger hors de chez soi

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

L’éloignement entre le domicile et le lieu de travail, les rythmes et conditions se travail imposés dans les fabriques obligent un grand nombre d’ouvriers et d’employés à se nourrir hors de chez eux. Les formes prises par les repas consommés à l’extérieur du domicile sont très variées, en dehors même des repas festifs.

Manger en plein-vent

La première façon de se nourrir hors de chez soi est de manger dans la rue, soit en y faisant sa cuisine, soit, cas le plus fréquent, en achetant de la nourriture et en consommant du « prêt à manger ». Jules Vallès1 évoque sa vie d’étudiant pauvre à Paris où « il vivait sur le pouce et déjeunait avec du cochon ». Un jour qu’il avait très faim, il n’a pas attendu d’être chez lui ; il a acheté « une saucisse, un petit pain » et s’est mis à luncher sous la porte cochère d’une vieille grande maison. Cette cuisine de plein-vent lorsqu’elle est pratiquée régulièrement est souvent le fait des plus pauvres, des plus économes ou de ceux qui ne disposent que ...

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search