1 Bloch-Lainé F., L’emploi des loisirs ouvriers et l’éducation populaire, Paris, Sirey, 1936, 301 p.

2 AN F¹⁷ 14275.

3 Arnaud E., Le stage d’Andernos 5-12 juin 1938, p. 4. ADVDM 512 J 669-14.

4 Féry G., « Compte rendu », op. cit., p. 181.

5 Géraud M^lle, « De Beaurecueil à Breteuil-sur-Iton », op. cit., p. 172.

6 Angles M^lle, « Beaurecueil (B.-du-R.) », op. cit., p. 167.

7 Géraud M^lle, « De Beaurecueil à Breteuil-sur-Iton », op. cit., p. 176.

8 Lalande est commissaire régional EDF au Maroc. Bertier G., « Message du président », Le Chef, n^o 165, juin 1936, p. 223. Lalande M., « Pour l’enfance, pour la jeunesse », Bulletin de l’enseignement public au Maroc, n^o 154, juin 1937, p. 591.

9 Au printemps 1939 un camp-école se tient dans une AJ en forêt de Compiègne pour 25 « animateurs » qui se révèlent de piètres stagiaires. Le Chef, n^o 196, avril 1939, p. 57. « Foyer de chômeurs », Pary J., L’amour des camarades, op. cit., p. 185-194.

10 « Activités nationales », Le Chef, n^o 194, fév. 1939, n. p.

11 Centre d’entraînement de Breteuil s/Iton (Pentecôte 1937) dimanche 16 au dimanche 23 mai 1937 [Grille de stage]. ADVDM 512 J 668-2, 512 J 669-14.

12 Géraud M^lle, « De Beaurecueil à Breteuil-sur-Iton », op. cit., p. 172.

13 Marguerite Angles anime à Beaurecueil les séquences sur « l’éducation joyeuse », le jeu de plein air et le dessin. Angles M^lle, « Beaurecueil (B.-du-R.) », op. cit., p. 165. ADVDM 512 J 669-14.

14 Caplat G., op. cit., p. 146-148.

15 Féry G., « Compte rendu », op. cit., p. 184.

16 Géraud M^lle, « De Beaurecueil à Breteuil-sur-Iton », op. cit., p. 174.

17 Le Centre de formation des Responsables (CFR) est l’initiative d’organisations proches du Rassemblement populaire (CLAJ, Tourisme et vacances pour Tous, CCEO, Amis de la Nature, Comité national des Loisirs, groupes Savoirs). La fondation prévue le 14 juillet 1937 est retardée par la mésentente avec la LFAJ. Au CLAJ, le CFR est l’affaire de Marie Colmont et de Juliette Pary, alias Hirondelle attentive (Mes 126 gosses, Flammarion, 1938, 330 p.). Cette dernière est aussi formatrice au centre d’entraînement à Andernos pendant lequel elle s’efforce d’enrôler des Éclaireurs aquitains dans le CFR. L’expression de « scoutisme laïque » naît dans ces discussions. Pary J., L’amour des camarades, Paris, Victor Michon, 1948, spécialement « La formation des responsables », p. 94-98, « Le CFR », p. 130-133 et « Le CFR fonctionne », p. 230-239.

18 Les écoles normales de garçons sont Aix-en-Provence, Ajaccio, Albertville, Carcassonne, Châlons-sur-Marne, Châteauroux, Douai, Draguignan, Guéret, La Roche-sur-Yon, Limoges, Le Puy, Montauban, Mirecourt, Nevers, Nice, Saint-Brieuc et Vannes. Les implantations en école normale de filles concernent Amiens, Angoulême, Bourg-en-Bresse, Caudéran, Chambéry, Draguignan, Douai, La Rochelle, Le Puy, Le Mans, Melun, Niort, Pau, Saint-Brieuc, Vannes et Vesoul.

19 Le directeur Emile Chanel, féru de naturalisme et d’archéologie, est aussi commissaire local.

20 À Draguignan, le directeur de l’ENG Paul Juif est cadre Éclaireur. Un professeur, Escullier, préside le comité local. Cf. Juif P., Essai sur la mentalité enfantine. Cercle d’étude de l’enseignement primaire de l’arrondissement de Briey, Joeuf, Marchal, 1938, 209 p. « Un bon artisan des EDF : Paul Juif », Trait d’union, n^o 41, oct. 1983, p. 4.

21 Guerrini, directrice de l’ENF de Vesoul conseille les Éclaireuses de l’établissement.

22 Depuis 1937, les Éclaireuses de l’ENF de Caudéran bénéficient de l’appui de la directrice Hélène Sourgen, auteur sur l’enseignement maternel après guerre.

23 Un clan de routiers à l’ENG et un clan de formation des cheftaines à l’ENF.

24 Tous les chefs sont normaliens. Les cheftaines Éclaireuses viennent presque toutes de l’ENF.

25 Les normaliens Éclaireurs ont significativement nommé leur groupe Jules-Vallès.

26 Un clan routier à l’ENG et une cheftaine Eclaireuse à l’ENF.

27 Deux élèves de l’ENF sont cheftaines de louveteaux, un élève de l’ENG est chef de troupe. Bierry L.-M., « Le scoutisme et l’université », Le Chef, n^o 199, juill. 1939, p. 162-164.

28 L’annuaire 1939 recense dans le second degré 30 proviseurs et principaux (Agde, Aix-en-Provence, Amiens, Bastia, Béthune, Blaye, Bergerac, Chalon-sur-Saône, Douai, Foix, Le Puy, Lille, Lons-le-Saunier, Manosque, Marseille, Moissac, Montauban, Nancy, Nevers, Nice, Saint-Etienne, Saint-Marcellin, Saint-Omer, Toulon, Uzès, Valenciennes, Verneuil-sur-Avre et Paris [Voltaire, Henri-IV, Condorcet]) et dans le premier degré 23 enseignants dont 3 directeurs ou professeur d’école normale (Carcassonne, Draguignan, Mirecourt), 6 inspecteurs d’académie (Angoulême, Bordeaux, Bourgen-Bresse, Laval, Nantes, Guéret), 7 inspecteurs primaires (Arles, Besançon, Blois, Hazebrouck, Lyon, Macon, Villefranche-de-Rouergue) et 7 directeurs d’école élémentaire ou instituteurs (L’Isle-sur-le-Doubs, L’Isle-en-Dodon, Salies-du-Salat, Essey-les-Nancy, Apt, Valréas et Paris-Massena).

29 « Activités nationales », Le Chef, n^o 194, fév. 1939, n. p.

30 Annexe à la circulaire ministérielle du 10 oct. 1937, L’École et la Vie n^o 7, 6 nov. 1937. Le livre des jeux cite en préambule la circulaire du 20 oct. 1937 (4^e éd., Paris, Arc tendu, s. d. [1938] 291 p.).

31 Puget P., La classe exploration. Brochures d’éducation populaire nouvelle populaire, n^o 11, oct. 1938, p. 8.

32 Seconde édition du numéro spécial. « Éditions fédérales », Le Chef, n^o 185, avril 1938, p. 89-90.

33 « Recherche des sympathisants. Discussion », Le Chef, n^o 189, août-sept. 1938, p. 187-188.

34 Deux normaliens d’Ajaccio qui suivent un stage à Cappy grâce aux Pupilles de l’École Publique font des cadres « particulièrement qualifiés » pour les colonies. Le vice-recteur Albert Payan fait fonction de commissaire de district. « Rapport de Monsieur le Vice-Recteur », BPD Corse, n^o 4, juill.-août 1938, p. 205. Rapport de Monsieur le Vice-Recteur sur le fonctionnement du service de l’enseignement primaire en 1938-1939, p. 3.

35 « Activités nationales », Le Chef, n^o 194, fév. 1939.

36 Le premier camp de Hirson est dirigé par le commissaire national adjoint Eugène Arnaud. « Autour du scoutisme », Le Chef, n^o 202, déc. 1939, p. 242. « Camps-Écoles 1939 », Le Chef, n^o 198, juin 1939, p. 138.

37 Trois stages se déroulent en 1937 et 1938, baptisés « Marquette I », « II » et « III ». « Recherche des chefs hors du mouvement », Le Chef, n^o 189, août-sept. 1938, p. 191.

38 Numéro spécial consacré à l’éducation physique. Principes de base et idées directrices, leçons, après-midi de plein air, BPD Aude, n^o 432, janv. 1937. Tournaud R., « L’expérience d’éducation physique et de loisirs dirigés en 1937-38 », BPD Aude, n^o 436, juill.-sept. 1937, p. 183-193. Ory P., La belle illusion, op. cit., p. 659-660.

39 Brevet de chef, n^o 252. Fiche de stagiaire, archives EEDF.

40 René Courtin est professeur d’économie à Montpellier (1931-1942), spécialiste de droit international du travail. Ce protestant libéral et radical, lecteur de Foi et Vie est commissaire régional Languedoc-Roussillon puis président du comité montpelliérain. Grand bourgeois propriétaire terrien, partisan d’un christianisme social laïcisé, ce patriote républicain reste attaché aux traditions huguenotes. Il est hostile au Front populaire pour sa politique du pouvoir d’achat. Encrevé A. (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine tome 5 les protestants, Paris, Beauschène, 1996, p. 148. Villey D., « René Courtin 1900-1964. L’œuvre », Revue d’économie politique, n^o 6, nov.-déc. 1964, p. 1230-1231. Philip A., « Le résistant, l’européen, le protestant », ibid., p. 1286-1290. Pages N., Contribution aux recherches sur le scoutisme et sa pédagogie. Les Éclaireurs de France dans la province du Languedoc-Roussillon (1913-1961), maîtrise d’histoire, université Montpellier III, 2001, p. 37. Annuaire 1934, p. 16. Annuaire 1937, p. 17.

41 Joubrel H., « Pour faciliter notre conquête », Le Chef, n^o 193, janv. 1939, p. 8.

42 À Poitiers, les Éclaireurs s’animent depuis juillet 1934 autour de l’inspecteur d’académie, d’un professeur de l’école normale et d’un directeur d’école primaire. Leur siège social est dans une école primaire. L’essor des Éclaireurs tourangeaux et poitevins prolonge la troupe de l’école normale de Loches. « La vie fédérale », Le Chef, n^o 196, avril 1939, p. 54. Déclaration d’association à la préfecture de la Vienne [nov. 1934], 1911-2001 90^e anniversaire Éclaireuses Éclaireurs de France région Poitou-Charentes, 2001. Document non paginé. Kergomard P. et François P., op. cit., p. 199. Mémoire des mouvements EEDF et FFE en Poitou-Charentes ou en pays d’Ouest, AAEE, 1999, p. 57.

43 En novembre 1938 par Pierre François. « Recherche des chefs hors du mouvement », Le Chef, n^o 189, août-sept. 1938, p. 191.

44 Piété catholique, inspiration médiévale et mise en jeu du corps sont au programme de la « route universitaire » des Scouts de France dans les grandes écoles pour recruter l’élite bourgeoise. La reconquête sociale catholique part du Clan des Rois mages créée à l’École polytechnique en 1931 avant l’École centrale, l’École coloniale et Sciences politiques. Le Clan des Rois mages est l’initiative du jeune Pierre Schaeffer, auteur de Clotaire Nicole 1910-1932 [Desclée, 1934, 253 p., Éd. du Seuil, 1938, 219 p. Préface de l’aumônier général des SDF] inspiré de la disparition tragique d’un routier polytechnicien. Au même moment, le scoutisme catholique universitaire participe à l’initiative du pèlerinage étudiant de Chartres. Pruvot S., Monseigneur Charles aumônier de la Sorbonne (1944-1959), Paris, Éd. du Cerf, 2002, p. 184-185. Romain M., Léon Chancerel, Paris, Âge d’homme, 2005, p. 210. Comte B., Une utopie combattante. L’École des cadres d’Uriage 1940-1942, Paris, Fayard, 1991, spécialement « la Route universitaire », p. 40-43.

45 « Scoutisme et école », Le Chef, n^o 130, avril 1933, p. 124.

46 Pierre Denis-Guillard est délégué de l’APES. Les scoutismes d’extension. Le Chef, n^o 177, juill. 1937, 44 p.

47 Les EDF revendiquent 21 chefs spécialisés animant 269 jeunes. Le Chef, n^o 196, avril 1939, p. 50.

48 Henriette Duphil-Laulhé lance la meute du Micocoulier en 1937. Son mari René Duphil, commissaire régional, est recruté en 1938 par Lefèvre comme secrétaire administratif des EDF. Meyer P., Le scoutisme d’extension en France. Essai de bilan du scoutisme d’extension en France dans l’organisation d’activités scoutes pour débiles, en internat, 5^e stage de formation des directeurs d’établissements spécialisés pour enfants et adolescents déficients ou inadaptés, ministère de l’Éducation nationale, 1965, p. 11. Cf. « L’embauche à Paris » dans René Duphil (1907-1997) « Castoret »…, op. cit.

49 René Pellet rejoint en 1933 son épouse Marguerite enseignante à l’Institut des aveugles et des sourdsmuets de Villeurbanne. En 1936, ils lancent la troupe Braille. En 1940, René Pellet est nommé directeur. Les Pellet installent le scoutisme parmi les méthodes actives des jeunes pensionnaires. La thèse de R. Pellet porte sur l’expression des enfants sourds-muets (1938) et ses travaux sont publiés après la guerre [« Méthode de rééducation des enfants arriérés » dans Bourat L., Dechaume J. et al., L’enfance irrégulière, Paris, PUF, 1946.] Silvestre B., Les Éclaireurs de France à Lyon 1911-1947, op. cit., p. 55.

50 « Vœu émis en faveur de l’enfance malheureuse », Le Chef, n^o 148, déc. 1934, p. 412.

51 Joubrel H., « Quand un avocat a été routier », Le Chef, n^o 174, avril 1937, p. 178. Joubrel H. et F., L’enfance dite « coupable », Paris, Bloud et Gay, 1950, p. 30, 35.

52 Henri Donnedieu de Vabres a épousé Edmée Beigbeder. L’aînée de leurs cinq enfants, Marguerite est cheftaine de Petites Ailes unionistes à la section FFE Assas. Bungener E., Filiations protestantes volume 1 France tome 1, Paris, Éd. Familiales, 1996, p. 27, 74, 332. Cf. Arabeyre P., Dictionnaire historique des juristes français XIX^e-XX^e siècles, Paris, PUF, 2008, p. 258-259.

53 Guérin-Desjardins est délégué EDF à « l’extension parmi les enfants délinquants ». CD 15 oct. 1936, Le Chef, n^o 169, nov. 1936, p. 349. JORF, 11 nov. 1936, p. 11733.

54 Lefèvre A., « Perspectives nouvelles. La masse de ceux qui ne sont pas éclaireurs », Le Chef, n^o 170, déc. 1936, p. 386.

55 La révélation de conditions indignes à la prison d’Eysses où un enfant meurt de l’application à la lettre du règlement oblige Rucart « épouvanté » à la visiter avec le directeur de l’Administration pénitentiaire. Gaillac H., Les maisons de correction 1830-1945, Paris, Cujas, 1991, p. 291.

56 Chauvière M. et Fablet D., « L’instituteur et l’éducateur spécialisé. D’une différenciation historique à une coopération difficile », Revue française de pédagogie n^o 134, janv.-mars 2001, p. 71-85.

57 Les conférenciers sont Bertier, un inspecteur général, le président du Tribunal pour enfants de Paris, un inspecteur de l’enseignement technique et un « animateur de loisir ». Bourquin J., « Sur la trace des premiers éducateurs de l’Éducation surveillée », Deux contributions à la connaissance des origines de l’Éducation surveillée, Cahiers du CRIV, n^o 2, oct. 1986, p. 19-20.

58 Les réformateurs des politiques pénales regardent alors en Belgique et au Royaume-Uni. En 1937, la session parisienne de l’Association internationale pour la Protection de l’enfance écoute une intervention remarquée du juge belge pour enfants Wets. Guérin-Desjardins J., « Le scoutisme et les délinquants », Le Chef, n^o 173, mars 1937, p. 129. « Scoutisme pour jeunes délinquants », Le Chef, n^o 179, oct. 1937, p. 299. Chazal J., Le juge des enfants. Pratique judiciaire et action sociale, Paris, Sirey, 1948, p. 43.

59 « 20 jeunes instituteurs volontaires vont prendre la place des surveillants dans ce qui fut les bagnes d’enfants », Alexis Danan, Paris Soir, 10 janv. 1937, Gaillac H., op. cit., p. 307.

60 Joubrel H. et F., L’enfance dite « coupable », op. cit., p. 195.

61 Pour la défense de « l’unité de cadres », principe selon lequel un surveillant passe d’une prison d’adulte à une maison d’enfants. Joubrel H. et F., op. cit., p. 194.

62 Ils demeurent dans la position hiérarchique de cadres subalternes. Gaillac H., op. cit., p. 308. Joubrel H., L’enfance coupable. (Plan de réforme de la législation et des institutions existantes), Saint-Brieuc, Imprimerie moderne, 1942, p. 93.

63 En 1937, le plein air est conservé dans les loisirs des pupilles. L’inspecteur Roumajon, membre du CD des EDF, organise l’enseignement technique dans les établissements de la Justice à partir de la réforme de Saint-Maurice. Guérin-Desjardins J., « Le scoutisme et les délinquants », op. cit., Quincy-Lefebvre P., Familles, institutions et déviances. Une histoire de l’enfance difficile 1880-fin des années trente, Paris, Economica, 1997, p. 288, 357.

64 Il s’agit notamment de l’adduction d’eau exclusivement potable, de l’évacuation, de la ventilation et de la mesure normative des volumes. Instructions relatives à l’organisation et au fonctionnement des colonies et camps de vacances subventionnés par l’État, 18 mai 1937, Rey-Herme P., op. cit., t. 3 annexes, p. 251-256.

65 Le texte du 18 mai 1937 reprend le cadre du Statut sanitaire des colonies de vacances : conditions minima d’installation (rapport présenté au X^e congrès national des Colonies de vacances, Rouen, 1933) et du Statut sanitaire et administratif des colonies de vacances (Paris, CNCV, 1935), Rey-Herme P., op. cit., t. 3 annexes, p. 11-12, 169-174, 195-209.

66 L’initiative conjointe du CNCV et de la centrale catholique de l’UNCV fait suite au refus du Comité national contre la tuberculose en 1929 d’affecter une partie des revenus du timbre antituberculeux aux colonies de vacances. Rey-Herme P., op. cit., t. 2, p. 66.

67 Le désordre économique et les colonies de vacances en France (1927) révèle que rares sont les conseils généraux – premier d’entre eux la Seine – à subventionner effectivement les colonies. La générosité est davantage celle des communes. Rey-Herme P., op. cit., t. 2, p. 42-55.

68 Loi de finances du 31 déc. 1936. Frais de séjour des enfants dans les colonies, camps de vacances et œuvres de plein air, JORF, n^o 114, 17-19 mai 1937, p. 5419.

69 Titre III. B. Dispositions spéciales au placement des colonies collectives. Direction et surveillance. Cité dans Rey-Herme P., t. 3, op. cit., p. 254.

70 La loi du 5 avril 1937 sur la responsabilité des instituteurs complète celle du 20 juillet 1889. Dans la mobilisation du parc immobilier scolaire, l’exemple des Auberges essaime vers l’enfance et l’adolescence. Pitard M^e, « La loi du 5 avril 1937 sur la responsabilité des instituteurs », Pour la Jeunesse par la Joie. Bulletin de l’amicale du personnel des colonies et centres de vacances formés dans les centres d’entraînement, n^o 3 avril 1938, p. 5-6. Ory P., op. cit., p. 766.

71 Décret du 2 juin 1937. Ory P., op. cit., p. 615.

72 ADVDM 515 J 208-209.

73 Les autres présidents d’honneur sont Fernand Gentin, ancien ministre de la Santé et Jules Julien, ancien sous-secrétaire d’État à l’Éducation nationale et ministre des Postes. Sévilla N., op. cit., p. 831.

74 ADVDM 515 J 215.

75 En sont membres le Bureau d’étude des municipalités radicales, les Colonies maternelles, la CGT, l’Enfance coopérative, la Fédération des municipalités socialistes, la Fédération nationale des Coopératives, l’Hygiène par l’exemple, les Jeunesses laïques et républicaines, la Ligue de l’enseignement, les Pupilles de l’École publique, le Syndicat national des Instituteurs, l’Union des villes et communes de France.

76 Le comité d’Oran est un des premiers constitué, la Tunisie est en projet. Les autres vice-présidents sont Brault (ministère de la Santé), Bothereau (CGT), Brenier (Ligue de l’enseignement), Delmas (SNI) et Chocarne (PEP). Steeg préside aussi les Pupilles de l’École publique. Sévilla N., op. cit., p. 831. JORF, 28 avril 1938, p. 4872. AN F¹⁷ 14275. ADVDM 515 J 210.

77 Lapierre et l’abbé Desgranges s’opposent par organes de presse interposés. Sévilla N., op. cit., p. 637.

78 Châtelet siège aux côtés de Rosset (directeur du supérieur), Luc (directeur du technique), Barrier (inspecteur général, membre du CD EDF), Pugibet (inspecteur d’académie) et Condevaux (inspecteur primaire). Sévilla N., op. cit., p. 831.

79 Châtelet siège aux côtés de Rosset (directeur du supérieur), Luc (directeur du technique), Barrier (inspecteur général, membre du CD EDF), Pugibet (inspecteur d’académie) et Condevaux (inspecteur primaire). Sévilla N., op. cit., p. 831.

80 En 1939, on compte 34 sections départementales de la FNOLVEA et 32 comités départementaux de l’UFOVAL. Sévilla N., op. cit., p. 634, 638.

81 « Organisation de Centres d’entraînement pendant les vacances », BPD Nord, n^o 3, fév.-mars 1938, p. 298-299. « Moniteurs de vacances », BPD Indre-et-Loire, n^o 2, mars 1938, p. 102-103.

82 20 mars 1939. AN F¹⁷ 14275.

83 19 mai 1939. AN F¹⁷ 14275.

84 11 et 19 mai 1939. AN F¹⁷ 14275. Guidicelli J.-J., « Le banquet des Centres de vacances de la ville de Paris », Pour la jeunesse par la joie, n^o 1, 1^er déc. 1937, p. 4-5. Ory P., op. cit., p. 615.

85 Bien que Lapierre intervienne devant la Ligue internationale pour l’éducation nouvelle en Sorbonne le 10 août 1939. ADVDM 515 J 212-12.

86 Déclaration du 26 nov. 1938, récépissé de la Préfecture de Police du 12 déc. Les quatre associations fondatrices (HPE, Ligue, EDF et FFE) figurent sur le papier à lettre imprimé en 1939. Bordat D., op. cit., p. 323. ADVDM 512 J 446-3.

87 Les Centres sont logés au siège de l’HPE, 11 rue Huyghens. La liste des membres du comité de direction ne précise pas les fonctions. Germaine Mascart est citée devant Jeanne Géraud, attestant fortement sa place de présidente. Le document Comité de direction des Centres d’Entraînement, s. d. [mention manuscrite : 1938] accompagne la lettre au Préfet de Police (26 nov. 1938) terminée par « La Présidente » sans signature. ADVDM 512 J 446-3.

88 Jeanne Géraud (1878-1958) est inspectrice des écoles primaires de la Seine puis inspectrice générale des écoles maternelles. Son indépendance de pensée en fait une sorte d’ascète laïque de l’école maternelle douée d’une souveraineté de pensée et d’une fermeté de caractère. En sept. 1936, elle crée L’école des petits pour les maîtres de maternelles et de jardins d’enfants. Caplat G., op. cit., p. 298-299.

89 Sévilla N., op. cit., p. 670-671. ADVDM 512 J 669-18.

90 Marcel Auvert, ingénieur Arts et métiers, est un des fondateurs du CLAJ et membre du comité de l’UFOVAL. Au sein de la Ligue, il tempère les fondements scientifiques de la laïcité vus par Albert Bayet. Sévilla N., op. cit., p. 634, 653.

91 Jeanne Géraud est « archiviste » de la FNOLVEA, Bellanger est secrétaire adjoint, Auvert est trésorier général. Sévilla N., op. cit., p. 831.

92 Poujol G., Un féminisme sous tutelle, Paris, Max Chaleil, 2003, p. 263-265. In memoriam Marguerite Walther, op. cit., 73 p.

93 Eugène Arnaud est l’organisateur du camp-école préparatoire de la Quarantaine installé sur une île du Rhône près de Valence.

94 Il s’agit d’Hélène Léo, commissaire régionale FFE à Paris, Thérèse Pontremoli, commissaire régionale adjointe EDF à Paris et Madeleine Beley, chargée des relations internationale et des publications de la FFE. Annuaire EDF 1937, p. 23. Annuaire FFE 1938, p. 3.

95 Parmi ces 11 stages en figurent 6 « à la demande de la Ville de Paris », « chronologie et documents », Bordat D., op. cit., p. 325.

96 Beaurecueil et Breteuil en 1937, Breteuil en 1938 et L’Hay-les-Roses en 1939.

97 ADVDM 512 J 669-14, 512 J 668-2.

98 Aux Organisateurs et aux Instructeurs des Centres d’entraînement, 10 fév. 1939. ADVDM 512 J 668-2.

99 ADVDM 512 J 669-14.

100 ADVDM 512 J 668-2.

101 Id.

102 Guidicelli J.-J., « Le banquet des Centres de vacances de la ville de Paris », op. cit., p. 5.

103 « Les colonies de vacances. La formation des moniteurs et dirigeants », L’École et la Vie, n^o 30, 16 avril 1938.

104 Arnaud E., Le stage d’Andernos 5-12 juin 1938, p. 4. ADVDM 512 J 669-14.

105 Favier C., Rapport du chef de stage sur le stage de Pentecôte 1939 de L’Haÿ-les-Roses, p. 1. ADVDM 512 J 669-14.

106 Le stage de Breteuil en 1937 est suivi par Guillaume, professeur à l’école normale de garçons de Varzy. En 1938, le jeune inspecteur primaire de la Nièvre Jean Petit participe à l’encadrement du stage de Breteuil où il découvre la « pédagogie libérale et active » du « travail dans la joie ». Stagiaires ayant pris part au centre d’entraînement de Breteuil-S/-Iton mai 1937. ADVDM 512 J 669-14. Petit J., « Notre amie Jeanne Géraud vice-présidente des CEMEA n’est plus », op. cit., p. 2-3.

107 Giudicelli, secrétaire général, est ancien de Beaurecueil. Lepage, trésorier, est ancien de Breteuil. L’association siège dans l’école primaire 111 avenue Parmentier. Pour la jeunesse par la joie Bulletin de l’amicale du personnel des colonies et centres de vacances formé dans les centres d’entraînement, n^o 1, 1^er déc. 1937, p. 2. Laborde H., « Les centres d’entraînement », Vers l’éducation nouvelle, n^o 1, avril 1946, p. 7.

108 100 convives chantent et dansent tardivement. Guidicelli J.-J., « Le banquet des Centres de vacances de la ville de Paris », op. cit.

109 Numéro spécial consacré aux Centres de Vacances de la Ville de Paris. Pour la Jeunesse par la Joie, n^o 5, oct. 1938, 8 p.

110 Au conseil municipal de Paris, Contenot intervient en faveur des apprentis et du logement.

111 « Sports et loisirs rétribués », « Sports et loisirs dirigés », Pour la Jeunesse par la Joie, n^o 2, 1^er fév. 1938, p. 3-4.

112 « Sports et loisirs rétribués », « Sports et loisirs dirigés », Pour la Jeunesse par la Joie, n^o 2, 1^er fév. 1938, p. 3-4.

113 Le bassin d’Arcachon connaît une politique d’hygiène sociale depuis le second Empire grâce à la famille Javal-Wallerstein, bourgeoisie d’inspiration saint-simonienne active dans l’économie forestière. La maison de santé d’Arès ouvre en 1894 puis un aérium pour enfants tuberculeux en 1913. Les Pupilles de l’École publique de la Gironde prennent le relais de cette initiative privée. En 1925, à Andernos, l’association inaugure le premier établissement de leur « cité scolaire » qui atteint 470 places en 1931. Gardet M., Histoire des PEP pupilles de l’école publique. Tome 1 1915-1939 la solidarité, une charité laïque ? Paris, Beauchesne, 2008, p. 154-157. Cf. Weiss L., Souvenirs d’une enfance républicaine, Paris, Denoël, 1937, p. 211-226.

114 Les Pupilles de l’École publique mobilisent les écoles de plein air pour diffuser l’hygiène scolaire. L’association gère 8 écoles de plein air avec l’appui de l’inspecteur général Oscar Auriac. Acteur clé des PEP de Gironde, ce dernier fonde les établissements d’Andernos et de Tenet-Mérignac. L’école de plein air d’Andernos est de style néo-régionaliste landais avec une imposante façade de 60 mètres de long. Le bâtiment est construit sur le principe des « classes pavillons ». Des galeries couvertes relient les dortoirs, réfectoires et sanitaires aux salles de classe donnant sur la forêt de pins. Callede J.-P., La sociologie française et la pratique sportive 1875-2005, Bordeaux, MSHA, 2007, p. 155. Caplat G., op. cit., p. 156. Toulier B., « Les colonies de vacances en France, quelle architecture ? », In situ. Revue des patrimoines, n^o 9, 17 avril 2008 [http://www.revue.inventaire.culture.gouv.fr/insitu/insitu/article.xsp?numero=9&id_article=toulier2-526#n67] consulté le 9 avril 2009.

115 Sourgen H., « Grandes questions : connaître l’enfant et éduquer en jouant », ADVDM 512 J 669-14.

116 Il s’agit de l’avocat Déjean et l’agrégé d’espagnol Mérimée, de l’enseignante d’éducation physique paloise Garnier et du commissaire aux routiers Roques. ADVDM 512 J 669-14. Annuaire 1939, p. 7-8.

117 Mention crayonnée « tenue » dans Aux Organisateurs et aux Instructeurs des Centres d’entraînement, Centres d’entraînement I Programme type, 10 fév. 1939, p. 4. ADVDM 512 J 668-2.

118 « Peut-on être normalien et routier ? », Le Routier, n^o 121, nov. 1938, p. 182.

119 « Recherche des sympathisants. Discussion », « Recherche des chefs hors du mouvement », Le Chef, n^o 189, août-sept. 1938, p. 187-188, 191.

120 Arnaud E., Le stage d’Andernos 5-12 juin 1938, p. 6. ADVDM 512 J 669-14.

121 Id., p. 3.

122 Par exemple en 1939, « joie – jeunesse – esprit d’équipe – neutralité – confiance – enthousiasme ». Aux Organisateurs et aux Instructeurs des Centres d’entraînement, Centres d’entraînement I Programme type, p. 1. 10 fév. 1939. ADVDM 512 J 668-2.

123 Au stage de mai 1939 à L’Haÿ-les-Roses, Charles Favier, EDF et inspecteur honoraire, est chef de stage. M^lle Berger, directrice d’école maternelle, est directrice. Favier C., Rapport du chef de stage sur le stage de Pentecôte 1939 de l’Hay-les-Roses, 31 mai 1939, p. 4. ADVDM 512 J 669-14.

124 Source : Stage de directeurs Andernos 1939, 1 p. ADVDM 512 J 669-14.

125 ADVDM 512 J 669-14, 512 J 668-2.

126 Source : ADVDM 512 J 668-2. 512 J 669-14.

127 Les lycées admettent la mixité, amorcée en 1922 et étendue aux classes élémentaires du secondaire en 1926. Dans l’enseignement primaire, les classes géminées suscitent des controverses. Zancarini-Fournel M., « Coéducation, gémination, co-instruction, mixité : débats dans l’Éducation nationale (1882-1976) » dans Rogers R. (dir.), La mixité dans l’éducation. Enjeux passés et présents, Lyon, ENS Éd., 2004, p. 27-29.

128 Les journées nationales FFE accueillent le philosophe familialiste Gemähling, Emmanuel Mounier. « L’Éducation nécessaire. Conférence de M. Gustave Monod directeur adjoint à l’enseignement du second degré », Le Trèfle, n^o 3, déc. 1937, p. 16.

129 Exposition inaugurée par Albert Châtelet et Hyppolite Luc. « Exposition pédagogique du scoutisme féminin Lycée racine 16-19 mars », Le Trèfle, n^o 8, mai 1939, p. 11-12.

130 ADVDM 512 J 669-14.

131 Certificat de stage remis aux stagiaires des Centres d’entraînement, 13 x 18 cm, s. d. (1939). ADVDM 512 J 675-1.

132 Le Chef, n^o 163, avril 1936, p. 169.

133 ADVDM 512 J 669-17.

134 « Informations », L’Éducation, n^o 31, janv. 1938, p. 24.

135 Colonies de vacances II. La formation des cadres. Éducation. Revue mensuelle des parents et des maîtres nouvelle série, n^o 27, juill.-août 1937, 184 p.

136 L’Hygiène par l’exemple n^o 1, janv.-fév. 1938, p. 26. Pour la jeunesse par la Joie, n^o 5, oct. 1938, p. 2.

137 Guérin-Desjardins J., Le rôle social des colonies de vacances, Paris, Doin, 1939 cité dans L’Éducation, n^o 47, juill.-août 1939, p. 171.