1 CNCV, Guide du surveillant de colonie de vacances, Paris, 1931. Rey-Herme P., Les colonies de vacances en France 1906-1936 3 – Pièces annexes, Paris, Fleurus, 1961, p. 156.

2 En 1936, les colonies de vacances accueillent environ 220 000 enfants (120 000 dans les 1 800 œuvres fédérées à l’UFCV et 100 000 dans les 2 000 colonies du CNCV). Houssaye J., Le livre des colos. Histoire et évolution des centres de vacances pour enfants, Paris, Documentation française, 1989, p. 42.

3 Le pasteur Comte est l’initiateur de l’Œuvre des Enfants à la montagne, institution de placement en vacances dans les familles protestantes du plateau Vivarais-Lignon. Maillebouis C., La montagne protestante. Pratiques chrétiennes sociales dans la région du Mazet-Saint-Voy 1920-1940, Lyon, Olivétan, 2005, p. 44-46. Chapelle I., La vie et l’œuvre du pasteur Louis Comte 1857-1926, Le Chambon-sur-Lignon, SHM, 1986, 16 p.

4 Spécialement en 1932 lorsque le champion de course à pied Jules Ladoumègue est disqualifié pour professionnalisme. Lassus M., L’affaire Ladoumègue. Le débat amateurisme/professionnalisme dans les années trente, Paris, L’Harmattan, 2000, 140 p.

5 Air et Soleil, n^o 6, oct.-nov. 1926. Les colonies de vacances à placement familial, Paris, CNCV, [1933], 33 p.

6 Décret de RUP du CNCV du 30 juin 1926. Décret de RUP de l’UNCV du 3 mai 1934.

7 Le groupe est présidé par Antoine Durafour, député radical-socialiste de la Loire, ministre de l’Hygiène (avril 1925-juill. 1926), à qui le pasteur Comte doit la RUP du CNCV. Il est ensuite présidé par le député conservateur de Paris Gustave Doussain, partisan de la laïcité et rapporteur en 1931 du projet de loi sur le cinquantenaire de l’école publique. Le vice-président est le chanoine Desgranges, député catholique du Morbihan, émule de l’abbé Lemire et adversaire de l’École unique. Sévilla N., La Ligue de l’enseignement de 1919 à 1939, op. cit., p. 244.

8 Lefort G. L’éducation des mères. Olympe Gevin-Cassal, inspectrice générale de l’enfance (1859-1945), Rennes, PUR, 2011, 290 p. Clarck L. L., The Rise of Professional Women in France : Gender and Public Administration since 1830, Cambridge, CUP, 2000, 324 p.

9 On doit à cet ancien inspecteur d’académie à Perpignan le sanatorium des Pupilles de l’école publique à Odeillo, fleuron de l’enseignement primaire. Il gère aussi l’établissement de Sainte-Feyrela-Montagne. Caplat G., op. cit., p. 195-197.

10 Fabre dirige l’ANCV avec son adjoint, l’officier d’administration Vuillemin. Celui-ci est lié à la préparation militaire et au sous-secrétaire d’État à l’éducation physique Henry Paté. Vuillemin L., Pour l’avenir de la race. Colonies scolaires et camps de vacances. Guide pratique pour leur organisation et leur fonctionnement. Ouvrage publié sous le Haut patronage de l’Office national d’Hygiène scolaire et du Comité national des Colonies de vacances et Œuvres de plein air, Paris, Lavauzelle, 1927, p. 50-54. SHAT 6ye36.168.

11 En 1927, l’ANCV organise 5 camps pour 1 650 garçons et 4 pour 450 filles dans lesquels Fabre est favorable à la mixité. Fabre C^dt, « Les colonies de vacances mixtes », X^e congrès national des colonies de vacances et œuvres de plein air les 20, 21, 22 et 23 avril 1933, Comptes rendus et rapports, Rouen, 1933, p. 170. Fabre C^dt, « Rapport sur le fonctionnement des camps et de l’association en 1926 », Air et Soleil, n^o 7, déc. 1926, p. 105-108.

12 Conlombant L., Manuel du surveillant des colonies de vacances placement familial, Paris, Œuvre parisienne des Enfants à la montagne, s. d. [1931], p. 4.

13 Rey-Herme P., Les colonies de vacances en France 1906-1936 t. 2, op. cit., p. 229.

14 Id., p. 197-221.

15 Id., p. 230.

16 L’armée conserve la propriété des terrains et des bâtiments. Rey-Herme P., « Les colonies de vacances avant la Seconde Guerre mondiale : hygiène, sport ou éducation physique ? », Andrieu G. (dir.), op. cit., p. 52. Fabre C^dt, « Le prêt du matériel militaire de couchage », Air et Soleil, n^o 14, avril-mai 1928, p. 6-8.

17 Fabre C^dt, « Rapport sur le fonctionnement des camps et de l’association en 1926 », op. cit., p. 106.

18 Fabre C^dt, « Conseils pratiques pour l’organisation de camps de vacances en France. Rapport au VIII^e congrès national à Reims en 1927 », Rey-Herme P., Les colonies de vacances en France 1906-1936 t. 2, op. cit., p. 235-236.

19 Id., p. 246.

20 Thiébault A., « L’activité technique au camp », Le Chef, n^o 35-36, janv.-fév. 1925, p. 28.

21 Rey-Herme P., Les colonies de vacances en France 1906-1936 t. 2, op. cit., p. 233.

22 Le surnom de Mowgli donné à Maurice Jospin (1925-2003) l’accompagne jusque dans le monde du jazz où i fait sa carrière. En 1923, Robert Jospin (1899-1990), incertain de sa foi, quitte la faculté de théologie protestante de Paris. Il reste cadre des UCJG du faubourg Saint-Antoine et commissaire EU en région parisienne. Son épouse Marie-Louise Jospin est cheftaine de la meute faubourg Saint-Antoine III. Robert Jospin se rapproche des catholiques de Sangnier, écrit dans La Démocratie et Jeune République. Adhérent à la SFIO en 1924, son engagement demeure celui de la paix et de l’objection de conscience dans la Ligue internationale des combattants de la paix et sa revue. Notice par Jean Maitron dans DBMOF, t. 33, Paris, Éd. ouvrières, 1988, p. 256-257. Correspondance Hélène Jospin.

23 Rey-Herme P., Les colonies de vacances en France 1906-1936 t. 2, op. cit., p. 234.

24 Lescher T. et Andrieu P., « Schéma de plan type d’une colonie de vacances pour 200 enfants, échelle de 0,7 mm/m », X^e congrès national des colonies de vacances…, op. cit., p. 112.

25 « Informations et nouvelles », Air et Soleil, n^o 7, déc. 1926, p. 109-110.

26 Rey-Herme P., Les colonies de vacances en France 1906-1936 t. 2, op. cit., p. 243.

27 Guérin-Desjardins J., « La direction et la surveillance dans les colonies de vacances. Le problème des cadres », X^e congrès national des colonies de vacances…, op. cit., p. 246.

28 « Recrutement du personnel de surveillance. Son rôle et ses attributions », Vuillemin L., Pour l’avenir de la race. Colonies scolaires et camps de vacances. Guide pratique…, op. cit., p. 50-54.

29 Sautter E., « Le travail de l’éducation morale dans les colonies de vacances », rapport au VIII^e congrès national des colonies de vacances, Reims, 1927, Rey-Herme P., op. cit., p. 238.

30 Guérin-Desjardins J., « La direction et la surveillance dans les colonies de vacances. Le problème des cadres », op. cit., p. 180-181.

31 Lefèvre A., « Les camps de vacances », Air et Soleil, n^o 27, mai 1934, p. 12.

32 EU, SDF et EDF envoient des délégués parmi 250 représentants d’œuvres privées et des collectivités locales. Guérin-Desjardins J., « La direction et la surveillance dans les colonies de vacances. Le problème des cadres », op. cit., p. 189-190.

33 « Informations et nouvelles », Air et Soleil, n^o 7, déc. 1926, p. 109-110.

34 Rey-Herme P., op. cit., p. 239-240.

35 Rey-Herme P., op. cit., p. 239-240, 247.

36 Rey-Herme P., op. cit., p. 248.

37 C’est le cas en Indre-et-Loire (BPD, n^o 2, fév. 1924, p. 174). Rey-Herme P. op. cit., p. 230.

38 Id., p. 236.

39 « Colonies de vacances », BPD Nord, n^o 2, fév.-avril 1933, p. 161. Id., n^o 2, mars-avril 1934, p. 106, n^o 3, avril-mai 1935, p. 199-200, n^o 3, avril-mai 1937, p. 186.

40 Guérin-Desjardins J., « La direction et la surveillance dans les colonies de vacances. Le problème des cadres », op. cit., p. 188.

41 Rogez, « Rôle de l’instituteur en colonies de vacances », rapport au VIII^e congrès national des colonies de vacances, Reims, 1927, Rey-Herme P., op. cit., p. 237.

42 Rey-Herme P., op. cit., p. 229.

43 C’est ce qu’il ressort du congrès des colonies de 1923. Rey-Herme P., op. cit., p. 232.

44 Id., p. 243.

45 « VI Vœu présenté par MM. Arpin et Gradel sur la formation des cadres », X^e congrès national des colonies de vacances…, op. cit., p. 82.

46 La CFTC forme au château de Bierville ses jeunes syndicalistes. Launay M., La CFTC origines et développement 1919-1940, Paris, Publications de la Sorbonne, 1986, p. 295.

47 Sévilla N., op. cit., p. 446-447.

48 « Ce sont de simples refuges pouvant héberger pour une somme extrêmement modique (2 à 4 francs par jour) les jeunes gens et jeunes filles consacrant leur repos hebdomadaire et leurs vacances à des déplacements collectifs (à pied, à bicyclette, en automobile, en chemin de fer). » « Qu’est-ce qu’une Auberge de Jeunesse ? », L’Action laïque, n^o 655, sept.-oct. 1933, p. 481.

49 Le CLAJ est présidé par Francis Million, ancien directeur du journal Le peuple, formateur au Centre confédéral d’éducation ouvrière et membre du bureau confédéral de la CGT. Georges Lapierre est vice-président, Cécile Grunebaum-Ballin est secrétaire générale. Heller-Goldenberg L., Histoire des Auberges de Jeunesse en France des origines à la Libération (1929-1945), thèse d’histoire, Nice, 1985, p. 85-90. Sévilla N., op. cit., p. 457-462.

50 En octobre 1934, le CLAJ refuse les pourparlers demandés par la Fédération internationale (président Richard Schirmann, des Auberges allemandes) entre la LFAJ et les Auberges laïques. Sévilla N., op. cit., p. 271.

51 Le timbre antituberculeux est lancé en 1927 mais les revenus baissent régulièrement dès 1929. Le Comité national de Défense contre la tuberculose subventionne toutefois des colonies de vacances, glissant du financement de la lutte contre la maladie à un arsenal social, comme les Pupilles de l’École publiques ou les cantines scolaires. Dessertine D. et Faure O., Combattre la tuberculose 1900-1940, op. cit., p. 137, 225.

52 Rey-Herme P., op. cit., p. 60-63.

53 L’autorisation de vente du timbre des colonies de vacances par les bureaux de poste est obtenue en avril 1935. Rey-Herme P., « Les colonies de vacances avant la Seconde Guerre mondiale : hygiène, sport ou éducation physique ? », Andrieu G. (dir.), L’éducation physique et le sport en France de 1913 à 1936 et les influences étrangères, Nanterre, CRSTAPS, 1989, p. 55.

54 Circulaire Marcel Régnier, 30 janv. 1935. Circulaire Henri Queuille, 29 mars 1935. Une colonie peut être ouverte sans autorisation administrative en dehors des rares qui bénéficient de subventions d’État. Rey-Herme P., op. cit., p. 62. Cf. CNCV, Statut sanitaire et administratif des colonies de vacances, Paris, 1935, Rey-Herme P., op. cit., t. 3, p. 195-209. Rey-Herme P., « Les colonies de vacances avant la Seconde Guerre mondiale : hygiène, sport ou éducation physique ? » op. cit., 1989, p. 55.

55 Belliot H., « Questions soumises au Congrès de 1934. I. – Les Œuvres de Vacances. Leur organisation, leur contrôle », L’Action laïque, n^o 655, sept.-oct. 1933, p. 476-477.

56 En 1933, l’avocat Raoul Vimard, le vice-président du CNCV, président de l’Œuvre municipale des colonies de Courbevoie, ironise en rappelant que le temps n’est pas loin où l’État déléguait, non pas le ministre de l’Éducation nationale « comme aujourd’hui », mais celui des Colonies. Vimard R., « Le rôle de l’État dans les colonies de vacances », X^e congrès national des colonies de vacances…, op. cit., p. 222-229.

57 Rey-Herme P., op. cit., p. 62. Sévilla N., op. cit., p. 247.

58 Sévilla N., op. cit., p. 248.

59 Id., p. 634.

60 « La FFE et la Crise morale », Le Trèfle. Bulletin des Chefs de la Fédération Française des Éclaireuses, n^o 3, mars 1934, p. 9-11. « Campagne pour la probité 2-9 mai 1934 », Le Trèfle, n^o 5, mai 1934, p. 9.

61 « Manifeste pour l’étude des questions d’éducation », L’Éducation, n^o 7, avril 1934, p. 419.

62 Bertier G., « La formation morale par l’école et le scoutisme », L’Éducation, n^o 10, juill. 1934, p. 598-600.

63 Bertier est nommé au Conseil supérieur de l’Instruction publique par le ministre Aimé Berthod (janv.-nov. 1934), laïque convaincu, membre des Compagnons de l’Université nouvelle et partisan de l’école unique. Le Chef, n^o 143, juin 1934, p. 236.

64 Guérin-Desjardins J., Jalons le scoutisme face au temps présent, Courbevoie, La Flamme, 1934, p. 232.

65 Carcopino C., « Ce que pense M. Dautry de la jeunesse actuelle », Éducation, n^o 2, fév. 1935, p. 47.

66 En 1934, les mouvements scouts diffusent dans leurs revues l’information du Parti Social de la Santé Publique de Justin Godart. Murard L. et Zylberman P., « “Au-dessus des individus et des groupements de politique pure” Justin Godart et la Santé publique », Wieviorka A. (dir.), Justin Godart. Un homme dans son siècle (1871-1956), Paris, CNRS, 2005, p. 169-190.

67 Lancée par les républicains protestants, cette ligue accueille plusieurs pédagogues réformateurs dont Louis Comte, Paul Gemälhing et Edmond Goblot. La devise de la Ligue est « une même morale pour l’individu et pour l’État ». Le Naour J.-Y., « Un mouvement antipornographique : la Ligue pour le relèvement de la moralité publique (1883-1946) », Histoire, économie et société, n^o 3, 2003, p. 385-394.

68 En octobre 1929, Goudchaux obtient l’accord de Paul Lefebvre-Dibon, président de l’ANAP et administrateur des EDF, pour une collaboration « en vue de la coordination et la coopération de toutes les œuvres pro-familiales […] posant la première pierre de ce qui pourrait devenir une sorte de Ministère de la famille ». Le Comité d’Entente fondé en février 1930. Son secrétaire général, Philippe Leclercq, industriel leplaysien du Nord, lance un actif service de presse. Kalaora B. et Savoye A., « La mutation du mouvement leplaysien », Revue française de sociologie, XXVI-2, avril-juin 1985, p. 273. Talmy R., op. cit., t. II, p. 114-116, 153-157. Gardet M., Jean Viollet et l’apostolat laïc. Les œuvres du Moulin-Vert (1902-1956), op. cit., p. 274-275.

69 Bousseyroux P., « Robert Garric et l’École des Roches, histoire d’une amitié sociale », Les Études Sociales, n^o 127-128, 1998, p. 229-241.

70 En 1928, Marguerite Vérine fonde des cours d’éducation familiale pour former les femmes au rôle de mères. Issue de la grande bourgeoisie catholique, elle propose un enseignement familial conservateur pour réaliser « l’union sacrée par la famille ». Bertier siège au comité de l’École des Parents. Sa revue l’Éducation devient l’organe de la CGF de l’École des parents (n^o 1, janv. 1935).

71 Il s’agit du chiffre annoncé deux ans plus tard. « Le comité d’entente », L’Éducation par la récréation. Leçons données à la Session intensive du Centre de formation des cadres de colonies de vacances et d’œuvres de loisirs éducatifs pour la jeunesse Nancy, Mai 1938, Paris, Berger-Levrault, 1938, p. 119.

72 Marchand J., « Formation de cadres pour les loisirs dirigés de la jeunesse », Revue médico-sociale et de protection de l’enfance, Paris, Masson, 1938, p. 273-277.

73 4^e session parisienne du Centre de formation des cadres de colonies de vacances et de groupements de loisirs éducatifs pour la jeunesse (janv.-juin 1939). Cours théoriques au Musée social le mardi (20 h 45-22 h 00 du 17 janv. au 18 avril), cours pratiques à Nogent-sur-Marne (huit samedis de 14 h 00 à 18 h 00 et quatre dimanches de 9 h 00 à 18 h 00). « Informations », Éducation, n^o 41, janv. 1939, p. 20-21.

74 Leclerq P., « La formation des cadres des colonies de vacances », Éducation, n^o 27, été 1937, p. 158. « Informations », Éducation, n^o 30, déc. 1937, p. 264. « Informations », L’Éducation, n^o 31, janv. 1938, p. 24. « Le comité d’entente », L’Éducation par la récréation, op. cit., p. 119.