Grenelle
|5. Du référent initial au référent discursif
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Extrait du texte
Nous avons déjà relevé que l’antonomase reposait sur une opération mentale et lexicale de comparaison des référents originel et discursif. En d’autres termes, parler de Grenelle à propos par exemple du projet de P. Bérégovoy en 1983, des travaux engagés par Martin Hirsch en 2007 et des animaux en 2008 suppose qu’une association ait été opérée entre des « événements » hétérogènes apparus dans des périodes différentes, qu’un mot réunit en discours. Pour que cet appariement soit crédible, que l’identification fonctionne et qu’une catégorisation, subsumant plusieurs phénomènes sous une même appellation soit possible, il est indispensable qu’un certain nombre de traits soient partagés par différents référents : discursif (le Grenelle « actuel »), initial (celui de 1968), mais aussi les « référents intermédiaires », qui ont aussi contribué à donner du sens au mot. Ce ne sont pas seulement les Grenelle de 1968 et de 2007 qu’il convient de comparer, mais l’ensemble des Grenelle entamés ou t...
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