Conclusion de la troisième partie

1Toute la palette des sportifs, des amateurs aux professionnels, est déjà présente dans les pas d’armes. Ajouté au fait que beaucoup de petites joutes se tiennent en parallèle aux pas (avant, pendant et après), l’articulation actuelle de nombreux sports – entre sport de masse et sport d’élite – est comparable à celle des joutes médiévales.

2Certains organisateurs – essentiellement recrutés parmi les officiers d’armes – sont également des professionnels car ils vivent de ces fêtes chevaleresques. De nombreux artisans sont aussi sollicités pour faire vivre l’événement. Les « métiers de la joute » préfigurent ceux qui entourent le sport moderne.

3Les aspects financiers ne s’arrêtent pas à la relation entre mécènes et champions. Les pas génèrent un surcroît d’activité économique là où ils se déroulent. La lutte entre plusieurs villes pour obtenir du seigneur de Haubourdin qu’il organise le Pas de la Belle Pèlerine dans leurs murs témoigne que les enjeux économiques de tels événements