La dépendance
|Conclusion générale
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Extrait du texte
Le législateur français n’a jamais complètement mené le débat, pourtant essentiel, sur le choix entre une prestation d’aide sociale et la création d’un nouveau risque assurantiel. La réforme dépendance apparaît bien éloignée de l’idée de la grande décision comme le résumait en entretien un haut fonctionnaire de la Direction générale de l’action sociale en évoquant l’évolution entre l’échec initial d’une grande loi dépendance, à la fin des années 1980, et la recherche d’une grande loi transitant au préalable par des accords beaucoup plus pragmatiques1. On ne peut que constater l’absence d’une stratégie de rationalité absolue, supposant des objectifs clairs et une information transparente et exhaustive. Le gouvernement par étape et par essai-erreur qui a prévalu, assez proche de l’idée d’incrémentalisme, a pu justifier à chaque étape la suspension provisoire du 5e risque, synonyme de retour en arrière impossible. Il participe également d’une rhétorique du pouvoir consistant à compense...
© Presses universitaires de Rennes, 2009