1 García de Cortázar J. Á., El dominio de San Millán, op. cit., p. 68-80.
2 On ne dénombre au total pas plus de quatorze échanges de propriétés dans les trois chartriers (aucun dans celui de Herce), soit seulement 7 % des opérations foncières des trois abbayes. Cette proportion est similaire à celle observée dans les abbayes masculines de Castille (Pérez-Embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 284).
3 Parce que l’exemption de dîmes dont jouissaient les cisterciens posa problème dès lors que leurs possessions s’étendirent, les évêques firent pression pour que les achats leur fussent interdits. Alexandre III leur donna gain de cause dans une lettre qu’il adressa au Chapitre Général en 1169. Diverses interdictions plus ou moins contraignantes furent édictées par les capitulants entre 1180 et 1230 (notamment en 1180, 1182, 1190, 1191, 1192, 1199, 1206, 1214, 1216 et 1230 : voir Statutes, p. 86, no 1 ; p. 100-101, no 9 ; p. 237-238, no 1B ; p. 446, no 71 ; Statuta, vol. 1, p. 321, no 9, p. 427-428, no 54 et p. 449, no 2 ; vol. 2, p. 75-76, no 4 et p. 84, no 4).
4 C’est ce que l’on peut déduire du tableau statistique élaboré par Pérez-Embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 284.
5 Son ouvrage Ciclos económicos en la Edad Media española (Valence, Anúbar, 1969) formulait des hypothèses initiales que des monographies de monastères devaient par la suite confirmer. Dans cette perspective, il dirigea les mémoires de licenciatura de Carmen Jiménez Martínez sur Cañas en 1985 et de Pedro Pérez Carazo sur Herce en 1986.
6 Pérez-Embid J., « La formación de los dominios », loc. cit., p. 764-787.
7 Lizoain Garrido J. M. et García González J. J., El monasterio de Las Huelgas, op. cit., p. 97-189 (en particulier p. 138-143) ; Coelho M. F., El Císter femenino en León, op. cit., p. 59-78 ; Pérez Carazo P., Santa María de Herce, op. cit., p. 71-142. Dans ces études, toutefois, les différents types de contrats ont été examinés pour eux-mêmes, dans une optique plutôt institutionnelle, sans que les auteurs aient mené une réflexion sur les mécanismes expliquant l’expansion des abbayes.
8 Pérez-Embid J., « La formación de los dominios », loc. cit., p. 762-764.
9 Bonis A., Abbaye cistercienne de Maubuisson, op. cit., p. 29-35.
10 Álvarez Palenzuela V. Á., Monasterios cistercienses en Castilla, op. cit., p. 151-228.
11 PJ 2 et AHN, Clergé, c. 1023, 20.
12 González J., Fernando III, op. cit., vol. 1, p. 468-471 (d’après les montants des transactions effectuées entre le milieu du XIIe siècle et le milieu du XIIIe).
13 Ce chiffre représente la somme des neuf achats recensés ainsi que du coût de l’entrée en familiarité d’un meunier endetté en 1205 (AHN, Clergé, c. 1024, 1), de laquelle ont été déduits les 200 maravédis reçus par l’abbaye lors d’un échange déséquilibré en 1200 (AHN, Clergé, c. 1023, 23). Le montant de l’achat d’une fraction de droits sur un moulin, réalisé en 1199, est par ailleurs inconnu (CAÑ, Tumbo, p. 1158, no 482).
14 Herce, p. 86-87, no 22.
15 Lizoain Garrido J. M. et García González J. J., El monasterio de Las Huelgas, op. cit., p. 115.
16 Fernando González de Rojas effectua trois donations à la communauté entre 1246 et 1258. Dans la dernière d’entre elles, il les évalua à 1 500 maravédis. Certains comportaient par ailleurs des obligations coûteuses (VIL 109 ; PJ 4 ; Vileña I, p. 88-89, nocxvI ; Tumbo, fo 156).
17 García de Cortázar J. Á., El dominio de San Millán de la Cogolla, op. cit., p. 119-192.
18 Pérez-embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 284.
19 Mousnier M., L’abbaye cistercienne de Grandselve, op. cit., p. 130-135 et 138.
20 García de Cortázar J. Á., El dominio de San Millán de la Cogolla, op. cit., p. 199-208.
21 Bonis A., Abbaye cistercienne de Maubuisson, op. cit., p. 106.
22 Voir cartes 4 à 9 en annexe.
23 En 1352, le Libro becerro de las behetrías, une enquête détaillée sur les droits du roi et des seigneurs dans chacune des localités de Castille, indiquait que le monastère de Vileña percevait les droits seigneuriaux dans cette villa de la merindad de Monzón et du diocèse de Palencia (Martínez Díez G., Libro becerro de las behetrías, Léon, Archivo Histórico Diocesano, 1981, vol. 1, p. 241), ce qui lève toute ambiguïté sur l’identification du toponyme. Une telle étude rétrospective est malheureusement impossible pour les merindades de Bureba, de Rioja-Montes de Oca et de Logroño, où se situaient les trois monastères étudiés et la quasi-totalité de leurs possessions, parce que les rapports concernant ces trois espaces se sont perdus.
24 PJ 1.
25 Las Huelgas I, p. 262-264, no 173; HER 68, 69, 77, 79 et 83.
26 VIL 109 et PJ 4.
27 AHN, Clergé, c. 1023, 18.
28 PJ 2, AHN, c. 1023, 20 et 25.
29 Le document attestant que Diego Jiménez, grand-père de María Álvarez, avait reçu du roi la villa de Herce intégra les archives de la communauté (HER 34). Deux ans après la fondation du monastère, en septembre 1248, la fondatrice se rendit en personne dans les villas de Hornillos, La Sancta et La Torre pour officialiser le passage de ces villas, qu’elle précisait tenir de son père Álvaro Díaz, sous l’autorité des moniales (textes copiés parmi d’autres dans les pancartes HER 18 et 19).
30 Sancha Gil avait d’abord pris la précaution de régler le problème des limites de la villa en 1259. Il aboutit à un accord avec les habitants de la villa voisine d’Ocón, qui fut confirmé par Alphonse X dans le même acte de 1260. Le couple augmenta également ses possessions dans la villa grâce à deux opérations, un achat en 1259 et un échange réalisé avec le frère de Sancha, Pedro Guzmán, adelantado mayor de Castille, en 1261 (HER 10, 33, 37, 76, 85, 87).
31 González J., Alfonso VIII, op. cit., vol. 2, p. 947-949, no 552; Vileña I, p. 3-4, nosi-ii.
32 PJ 2, AHN, Clergé, c. 1023, 20. ACC 321 (Herce, p. 223-225, no 82).
33 La donation faite à Vileña en 1213 par le beau-frère de la reine Urraca entre dans cette catégorie, de même que les six petites donations octroyées par de simples habitants de Herce, peut-être sous la pression des fondateurs, anciens seigneurs de ce lieu, entre 1246 et 1250 (d’après les textes des pancartes HER 18 et 19).
34 Lizoain Garrido J. M., et García González J. J., El monasterio de Las Huelgas, op. cit., p. 104 ; Pérez-Embid J., « El Cister femenino en Castilla y León », loc. cit., p. 765-776 ; Coelho M. F., El Císter femenino en León, op. cit., p. 64-65 ; Bouton J. de la C., Chauvin B., Grosjean É., « Tart et ses filiales », Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, t. 2 : Histoire cistercienne, vol. 3 : Ordre, moines, Arbois, 1984, p. 29-31.
35 Les Haro furent parmi les premiers à bénéficier d’un mayorazgo, la seigneurie de Biscaye, dont l’existence est attestée en 1273 par le fuero de Valderejo (éd. Martínez Díez G., Álava Medieval, Vitoria, Diputación Provincial, 1974, vol. 1, p. 268-270).
36 Le comte Lope avait reçu la villa de Canillas, qu’il céda aux moniales de Cañas en 1170, du roi Sanche III (1157-1158). Voir AHN, Clergé, c. 1023, no 18. La reine Urraca tenait d’une donation d’Alphonse X en 1190 les trois villas qu’elle consacra à sa fondation, Vileña, La Vid et Villaprovedo (VIL, Tumbo, fo 1). Celle de Herce, en revanche, avait intégré le patrimoine des seigneurs de Cameros deux générations plus tôt, en 1173, mais le document avait été soigneusement conservé et fut transmis aux moniales (HER 34). On connaît aussi l’exemple de Velilla de Ocón, villa donnée en 1257 par Alphonse X à Sancha Gil, la seconde épouse d’Alfonso López de Haro, et qui intégra le temporel de Herce en 1261 (HER 33, 37, 10 et 85).
37 Baury G., « Los ricoshombres y el rey en Castilla », loc. cit.
38 Vileña I, p. 7, nov; p. 58-59, nolxxvii.
39 HER 82, et HER 20 pour l’accord qui conclut le différend en 1271.
40 HER 80. Il est possible que le conflit entre la cathédrale et le monastère sur les dîmes de Herce, que révèle l’accord de 1268 (HER 81), ait été provoqué par cette opération.
41 Pérez-Embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 282-290.
42 Vileña I, p. 16-17, noxviii; p. 17-18, noxix; p. 51-52, nolxvii; p. 86, nocxii; p. 87, nocxiv et p. 88-89, nocxvi. Vileña II, p. 126-127, noxcix; p. 127, no C et p. 129, nocvi.
43 Aucun acte de ce type n’est conservé dans les trois chartriers examinés. Un acte de 1238 relatif à la gestion du temporel de Cañas conduit toutefois à s’interroger sur la possibilité d’un effet de source. Le rédacteur de ce contrat d’affermage précisa que les biens provenaient de quatre donations consenties par des particuliers (CAÑ, Tumbo, p. 1157, no 478 – avec la date erronée de 1200). Aucune n’avait donné lieu à un acte écrit ou bien ceux-ci avaient disparu avant les premiers inventaires du XVIIe siècle. Il faut donc accepter l’idée que les donations de faible importance ne passaient pas toujours à l’écrit ou que les actes n’étaient pas toujours conservés. Pour les cisterciennes léonaises, voir Coelho M. F., El Císter femenino en León, op. cit., p. 64-65 ; pour les cisterciens castillans, Pérez-Embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 284.
44 Vileña I, p. 16-18, nos 18 et 19 ; p. 45, nolviibis ; p. 93, nocxviii ; VIL 55.
45 AHN, Clergé, c. 1024, 3, 10 et 11 ; CAÑ, Tumbo, p. 1156, no 488.
46 Ces trois donations réalisées entre 1246 et 1258 n’atteignaient cependant que la valeur de 1 500 maravédis, soit bien moins que le prix d’une villa, et elles impliquaient pour le monastère la charge d’une chapellenie. VIL 109; PJ 4; Vileña I, p. 88-89, nocxvi; Vileña II, p. 129, nocvi.
47 González J., Repartimiento de Sevilla, op. cit., vol. 2, p. 42-45 et 241-242.
48 Elle reposait sur les salines royales d’Añana. BNE, ms. 18.641, 34. Elle fut confirmée par Alphonse X en 1254 (CAÑ, Tumbo, p. 100, no 626).
49 Baury G., « Los ricoshombres y el rey en Castilla », loc. cit.
50 AHN, Clergé, c. 1025, 5. CAÑ, Tumbo, p. 114, no 5. BNE, ms. 18.641, 17 et 33.
51 Javier Pérez-Embid est parvenu à cette conclusion générale qui ne vaut en réalité que pour Las Huelgas. Le poids de ce chartrier dans l’ensemble qu’il a étudié explique cette fausse impression (Pérez-Embid J., « La formación de los dominios », loc. cit., p. 771).
52 Ainsi vers 1229 Rodrigo de Vesga offrit un solar à l’abbaye, ainsi que tous ses biens meubles (Vileña I, p. 88-89, nocxvi).
53 AHN, Clergé, c. 1024, 12 et 13; CAÑ, Prontuario, fo 237 vo -238, no 5; VIL, 18.
54 Javier Pérez-Embid a notamment observé la croissance continue du nombre de donations faites aux cisterciennes entre 1150 et 1250. Il l’explique par l’attractivité exercée par ces abbayes sur la noblesse dans un premier temps, sur la royauté ensuite, puis sur les particuliers dans une dernière phase de repli. Mais les chiffres de l’ensemble qu’il étudie sont là encore faussés par l’exceptionnalité de Las Huelgas et des cisterciennes léonaises. Pérez-Embid J., « La formación de los dominios », loc. cit., p. 764 et 771. Dans le Léon, en effet, les cisterciennes reçurent très tôt un grand nombre de donations qui ne se devaient pas au patronage, ni directement, ni indirectement (Coelho M. F., El Císter femenino en León, op. cit., p. 60-68).
55 Pérez-Embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 283-286 ; Lizoain Garrido J. M. et García González J. J., El monasterio de Las Huelgas, op. cit., p. 102-105.
56 Bouton J. de la C., Chauvin B., Grosjean É., « Tart et ses filiales », Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, t. 2 : Histoire cistercienne, vol. 3 : Ordre, moines, Arbois, 1984, p. 19-61, ici p. 29-31.
57 Duby G., Saint Bernard : l’art cistercien, Paris, Arts et métiers graphiques, 1976, p. 96-98. Les recherches sur l’architecture cistercienne dans la péninsule Ibérique montrent cependant la monumentalité et donc le coût élevé des bâtiments ainsi que la richesse de leurs trésors (García de Cortázar J. Á. et Teja Casuso R. (dir.), Monasterios cistercienses en la España medieval, Aguilar de Campoo, Fundación Santa María la Real, 2008, notamment les contributions de José Carlos Valle Pérez, p. 137-159 et de María Luisa Martín Ansón p. 181-213).
58 La dévaluation et les mutations monétaires ordonnées par Alphonse X en 1256 pour résoudre les problèmes budgétaires de la royauté entraînèrent une très forte inflation (Collantes Vidal E., « Notas sobre las acuñaciones de Alfonso X », Acta Numismática, 6, 1976, p. 141-166 ; Sánchez-Albórnoz C., « ¿Devaluación monetaria en León y Castilla al filo del 1200 ? », Homenaje a Jaime Vicens Vives, vol. 1, Barcelone, 1965, p. 607-617 ; Roma Valdés A., Moneda y sistemas monetarios en Castilla y en León durante la Edad Media (1087-1366), Barcelone, Asociación Numismática Española, 2000, p. 171-205). María del Carmel Carlé a pu observer entre 1268 et 1294 une envolée des prix atteignant dans certains cas le taux de 1 000 % (« El precio de la vida en Castilla del rey sabio al emplazado », Cuadernos de historia de España, 15, 1951, p. 132-156).
59 Cette somme est sous-évaluée du fait de l’absence du prix de l’un des achats et du paiement d’un autre en nature (un cheval de trait et une importante rente viagère en céréales de douze almudes de froment, soit probablement près de 660 litres chaque année). CAÑ, Tumbo, p. 1148, no 436.
60 Lizoain Garrido J. M. et García González J. J., El monasterio de Las Huelgas, op. cit., p. 115.
61 Pendant leur vie autonome, les abbayes de Gradefes et de Carrizo n’investirent pas plus de 235 et 387 maravédis dans les achats entre 1226 et 1300. Otero de las Dueñas, fondée à la fin des années 1240, y consacra pour sa part près de 3 400 maravédis. Coelho M. F., El Císter femenino en León, op. cit., p. 73.
62 HER 20.
63 Beaucoup d’achats furent en effet conclus au cours des mois précédant la récolte, de février à juillet. Pérez-Embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 293.
64 Un texte de Gradefes montre qu’un vendeur céda sciemment un bien aux moniales à un prix sous-évalué dans un contrat qui était une semi-donation. Coelho M. F., El Císter femenino en León, op. cit., p. 71 et 77-78 ; Mariño Veiras D., « La influencia de los monasterios de la rama femenina del Císter », loc. cit., p. 126-129.
65 Trois acquisitions furent réalisées à la suite de prêts hypothécaires pendant les deux phases majeures d’achats de Vileña (1229-1231) et de Herce (1265) : Vileña I, p. 44-45, nolvii et p. 49-50, nolxiv ; AHN, Clergé, livre 5763, fo 215.
66 Coelho M. F., El Císter femenino en León, op. cit., p. 77-78 ; Pérez-Embid J., El Cister en Castilla y León, op. cit., p. 78.
67 Les dix opérations sont connues grâce aux deux pancartes HER 18 et 19.
68 Gaibrois de Ballesteros M., « La reina doña Mencía », Miscelânea de estudos em honra de D. Carolina Michaëlis de Vasconcelos, Coïmbre, Universidade de Coimbra, 1930.
69 L’infant Pedro récupéra ces droits à une date indéterminée avant 1319. Il les céda cette année-là par testament à l’abbaye de Las Huelgas (Las Huelgas V, p. 316-318, no 361).
70 L’acquisition coûta 160 maravédis et ne concernait apparemment qu’une simple terre céréalière, ce qui laisse à penser que le prix pourrait avoir été surévalué (Vileña I, p. 83-84, nocix).
71 Vileña I, p. 61, nolxxxi; p. 75-76, noxcix.
72 AHN, Clergé, c. 1023, 26.
73 Voir carte 7 en annexe.
74 Il s’agit d’une opération réalisée avec la grande abbaye de San Pedro de Cardeña sous la forme d’une double vente croisée. Les propriétés étaient importantes, puisqu’elles valaient respectivement 200 (pour celle achetée par l’abbesse) et 225 maravédis. Vileña se défaisait de biens proches de Rojas, à une douzaine de kilomètres à l’ouest du monastère, au profit de possessions dispersées entre les trois localités mentionnées. VIL 45 et Vileña I, p. 35-36, noxlv.
75 Les sources diplomatiques mentionnent Lope Díaz II de Haro comme gouverneur de la Bureba jusqu’en mars 1233. En mars 1236, avant la mort de celui-ci, cette charge était revenue à Álvaro Fernández de Lara (áLamo J. del, Colección diplomática de San Salvador de Oña [822-1284], Madrid, 1950, vol. 2, p. 578-580, no 469 et p. 588-589, no 478).
76 Tous ces achats sont connus par des textes tronqués figurant sur les pancartes HER 18 et 19. La datation fait défaut et ne peut être restituée que par la mention de l’abbesse Urraca Martínez, attestée à cette fonction en 1263, puis, après les conflits que l’on sait, entre 1268 et 1271.