Conclusion

p. 187-189


Extrait

1Malgré la diversité des situations, toutes les communautés de cisterciennes castillanes furent donc considérées par les autorités, dès leur origine, comme des membres de l’Ordre à part entière. La distinction entre « vraies » et « fausses » cisterciennes est inopérante dans cet espace. Leur position institutionnelle vis-à-vis de l’ordre cistercien s’avère en fait beaucoup plus évolutive et complexe que ce qui a été envisagé jusqu’à présent. L’affirmation de l’autorité du chapitre général de Cîteaux sur les religieuses en 1213 n’explique pas à elle seule l’ensemble des transformations observées ni la diversité des situations à un moment donné. Un grand nombre d’acteurs entrèrent en jeu : l’aristocratie locale et la royauté se trouvaient au premier rang, mais la hiérarchie ecclésiastique, aussi bien l’ordinaire que la papauté, en faisaient également partie. L’évolution des rapports de force permet d’établir une chronologie spécifique au royaume de Castille.

2Entre 1160 et 1187 ap

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