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La Sologne

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Bernard Heude

Troisième partie. L’élite terrienne et les prémices de la régénération (1815-1848)

Chapitre VIII. Tentatives individuelles d’innovations agro-pastorales

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Extrait du texte

Alors que la France aborde une puissante mutation industrielle et agricole, des capitaines de l’agriculture nouvelle s’impliquent dans le courant de modernité venu d’Angleterre, où la production lainière n’est plus la spéculation première de l’élevage ovin.

Vers l’abandon des Mérinos

Il a été vu précédemment que les établissements de Mérinos de la haute noblesse d’Empire ne survivent pas à la chute du régime. Dix ans plus tard, il ne reste plus dans la population solognote que le souvenir d’essais ratés :

« Le croisement de béliers Mérinos avec nos brebis a produit de très faibles agneaux, dont une partie périssait par le défaut d’herbe à leur goût et l’autre ne pouvait être vendue par leur petite stature à pas un prix [à bas prix], le peu de laine qu’ils rapportaient en plus ne pouvant compenser la perte et le défaut de vente ; d’autres plus hardis, tels M. de Bellemont [Belmont] à la Ferté Imbault et M. Gillet à Nouan ont essayé de la race pure qui a encore plus mal réussi ne pouvant...

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