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La voix des acteurs faibles

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Frédérique Giuliani
, 
Denis Laforgue
, 
Jean-Paul Payet

Première partie. Constituer des Causes, élever les voix

La sémantique « sectaire » des ADFI

Quand compréhension et acceptation d’un vécu passent par la constitution d’une narrativité

Arnaud Vallin

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Géographique :

France

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Extrait du texte

Si nous prenons la notion d’institution non comme désignant l’entité déjà existante mais comme indiquant l’action en train de se faire, le processus, nous ne pouvons alors plus adopter une vision dichotomique de la faiblesse des acteurs. Il n’y a plus d’un côté, des acteurs dont l’expressivité réduite en fait inexorablement des acteurs faibles et de l’autre des institutions possédant une voix forte et incontestable mais des processus, visant à instituer des voix et à en destituer d’autres. En ce sens, les processus d’institution seraient présents à la fois dans les tentatives de se faire entendre et de faire reconnaître sa parole comme légitime mais aussi dans les discours déjà considérés comme légitimes et consolidés par des lois, des règles et des dispositifs administratifs. Il ne s’agirait alors plus tant d’opposer l’institution à ceux que l’on ne retrouve pas dans l’institution (ou qui ne s’y retrouvent pas), mais plutôt de percevoir en quoi des paroles et des pensées qui tenten...

Auteur

© Presses universitaires de Rennes, 2008

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