Table des matières
Jean-Paul Payet et Denis Laforgue
Introduction. Qu’est-ce qu’un acteur faible ?Contributions à une sociologie morale et pragmatique de la reconnaissance
Première partie. Constituer des Causes, élever les voix
Marta Roca i Escoda
Portée et transport d’une parole publiqueLes contextes des aspirations à la reconnaissance des couples homosexuels à Genève
- LES CONDITIONS CONTEXTUELLES D’UNE ÉCOUTE ET D’UNE PRISE EN COMPTE DE LA VOIX DES « ACTEURS FAIBLES »
- LE CHEMIN DE CONSTITUTION ET D’ARTICULATION D’UNE VOIX
- LES PROCESSUS D’ÉLÉVATION DE LA VOIX : DU SINGULIER AU COLLECTIF
- LES ENJEUX POLITIQUES DE LA CATÉGORISATION
- L’IDIOME DE LA RECONNAISSANCE DANS LES REVENDICATIONS COLLECTIVES
Arnaud Vallin
La sémantique « sectaire » des ADFIQuand compréhension et acceptation d’un vécu passent par la constitution d’une narrativité
- LE SCHÈME NARRATIF DES ADFI : SORTIR DES SCHÈMES DE PENSÉE ÉTABLIS
- La sémantique : une ressource
- L’utilisation d’une sémantique appropriée : la sémantique sectaire
- LA CONSTITUTION ET LA LÉGITIMATION DU SCHÈME NARRATIF « SECTAIRE »
- Une validité pour soi collectivement construite : la constitution d’une communauté d’expérience
- Une légitimité pour autrui toute relative : sensibilisation, enrôlement et traduction
- La sensibilisation des personnes qui, dans les ADFI, ne sont pas affectées par le problème
- Traductions et enrôlements : le caractère aléatoire de la légitimité externe
- CONCLUSION
René Ballain
Les associations et le logementD’une figure à l’autre
- LES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE POUR PORTER LA VOIX LES LOCATAIRES
- LA CONSTITUTION DU CHAMP DU LOGEMENT DES DÉFAVORISÉS ET L’ÉMERGENCE DE NOUVEAUX OPÉRATEURS
- LES ASSOCIATIONS D’INSERTION PAR LE LOGEMENT ET LA VOIX BROUILLÉE DES PERSONNES DÉFAVORISÉES
- LA MÉDIATION ET LE RISQUE DE FRAGILISATION DES PERSONNES AIDÉES
Simona Tersigni
Le cimetière, le marché et l’association de quartierFormes territorialisées de la voix de mères migrantes « musulmanes » en France
Jean-Marc Weller
Comment se faire entendre quand on est minoritaire ?La voix des acteurs faibles et ses temporalités
Deuxième partie. Institutions : délier les langues ?
Dominique Glasman
L’institution scolaire et les parents de milieux populaires : habilitation ou disqualification ?- LES PARENTS DANS LE REGARD DE L’INSTITUTION SCOLAIRE
- Une histoire qui ne fait pas d’emblée de place aux parents
- Un universalisme qui ne distingue pas des « acteurs faibles »
- NOUER DES LIENS AVEC LES « ACTEURS FAIBLES »
- Pourquoi l’institution scolaire tente-t-elle de s’adresser aux parents de milieux populaires ?
- Habiliter les « acteurs faibles »
- Entendre leur voix ?
- QUELLE ÉCOUTE DE LA VOIX DES « ACTEURS FAIBLES » ?
- Une disqualification multiforme
- Une relative méconnaissance des acteurs faibles
- Le soupçon de ne pas éduquer
- L’invalidation de la façon d’éduquer
- Le risque de l’instrumentalisation
- Une voix individuelle peu armée
- Absence d’écho
- Non prise en compte du point de vue
- L’effet des reproches
- Quelle voix collective ?
- CONCLUSION
Nathalie Kakpo
L’islam, un recours pour les acteurs faibles ?Usages du référent religieux par des animateurs de centres sociaux
- LA FIGURE DU « GRAND FRÈRE » DANS L’ESPACE LOCAL
- Une compétence fondée sur des critères ethniques et résidentiels
- Les « grands frères » contre l’institution
- L’ISLAM POUR DIRE SON MÉCONTENTEMENT
- Contrer sa hiérarchie
- Inventer une nouvelle animation socio-culturelle
- LES EFFETS (IN)ATTENDUS DE LA VOIX DES ACTEURS FAIBLES SUR L’INSTITUTION
- La mise à l’écart des « grands frères » religieux
- La voix des acteurs faibles : un impact sur les institutions ?
Nicolas Duvoux
Le contrat d’insertion et les scènes de la disqualificationDenis Laforgue
Des institutions compréhensives ?Par delà l’intérêt général et domination
- LES LIMITES DU CONCEPT DE DOMINATION
- QUE FAIRE DU DISCOURS OFFICIEL DES INSTITUTIONS ? DES « BONNES RAISONS » AUX « SCHÈMES RELATIONNELS » DES ACTEURS
- PLURALITÉ DES FORMES DE RELATION INSTITUTIONNELLE ET « COMPRÉHENSION D’AUTRUI »
- CONCLUSION : VERS UNE GRAMMAIRE DES RELATIONS ENTRE INSTITUTIONS ET ACTEURS FAIBLES ?
Troisième partie. Dispositifs : rendre les voix audibles
Mathieu Berger et Margarita Sanchez-Mazas
La voix des sans domicileDes usages sociaux du jeu démocratique dans les Espaces Dialogue en Belgique
- DES USAGES SOCIAUX DU DIALOGUE PUBLIC
- RESCAPÉ AU QUOTIDIEN : ENTRE SURSIS ET INSERTION
- RESCAPÉ EN RÉUNION : PERFORMANCES ET POSITIONS DANS L’ENTRE-DEUX
- Anciens usagers et usagers sur la scène publique
- Maîtrise des codes spatiaux et temporels de l’engagement
- Présentation de soi, maintien de soi
- Expression et prise de rôles
- Le rapport à la critique
- Le rapport à l’Espace Dialogue et à ses règles
- Le rapport à l’information
- Le rapport à la voix
- Anciens usagers et travailleurs sociaux sur la scène publique
- JEU DU DISPOSITIF ET DISPOSITIF DU JEU
Frédérique Giuliani
Le « chuchotement » de la relation d’accompagnementLa gestion confinée des désordres du social
- DE LA RELATION DE SERVICE À LA RELATION D’ACCOMPAGNEMENT : UNE PAROLE SOLLICITÉE DANS LES FAILLES DES INSTITUTIONS
- LES PROBLÈMES DE L’INSERTION
- Benoît et la contrainte du projet : l’épreuve du choix et des ruptures
- Robert et le prérequis de solvabilité
- L’ORDRE INFORMEL DÉPLOYÉ PAR LES PRATIQUES D’ACCOMPAGNEMENT
Marc Breviglieri
Le « corps empêché » de l’usager (mutisme, fébrilité, épuisement)Aux limites d’une politique du consentement informé dans le travail social
- PRÉAMBULE. CES VISITES AUXQUELLES L’USAGER NE CONSENT PAS TOUJOURS
-
CONSENTEMENT INFORMÉ.
(A) PEUT-ON S’INFORMER COMPLÈTEMENT DANS UN MONDE SENSIBLE ? -
CONSENTEMENT INFORMÉ.
(B) PEUT-ON SE PRÉMUNIR TOTALEMENT DES DÉRIVES NÉGATIVES DE LA SOLLICITUDE ? -
CONSENTEMENT INFORMÉ.
(C) TOUT LE MONDE PEUT-IL CONSENTIR (I.E. : ÉNONCER, INTERPRÉTER ET APPRENDRE) ? -
MUTISME, ÉPUISEMENT.
CE QUE NOUS APPREND DE L’INSTITUTION LE DÉCROCHAGE DES USAGERS -
INTERMÈDE.
CES VISITES OÙ LE CONSENTEMENT INFORMÉ N’EST PAS VRAIMENT NÉCESSAIRE -
CORPORÉITÉ.
OÙ LE TIMBRE DE VOIX PRÉVAUT SUR LA PAROLE ÉNONCÉE -
AGITATION NERVEUSE.
OÙ LE TRAVAIL SOCIAL S’ACCOMPLIT SUR LE « CORPS EMPÊCHÉ » -
OPÉRATIONS DU TACT.
POUSSER, SOUTENIR ET RACCORDER
Nathalie Zaccaï-Reyners
Quelques tonalités de la relation d’aide institutionnelle- LA RELATION D’AIDE : JUSTIFIER L’INTRUSION ET ÉVITER LA CONTAMINATION
- Légitimer l’intrusion par la visée
- Accompagner l’intrusion par le tact
- MANQUE DE LISIBILITÉ DES NORMES ET ÉVALUATION ÉMOTIONNELLE
- Visées institutionnelles et recueil de la parole des intéressés
- Comment « montrer patte blanche » ?
- L’authenticité expressive comme critère d’évaluation ?
- L’absence d’un langage commun
- QUELLES PRISES DE PAROLES POUR QUELLES SIGNIFICATIONS ?
