1 On peut citer ici outre les nombreux travaux de la DEP, (parmi lesquels N. Esquieu, S. Péan, 1995 et P. Périer, 1996) ceux de F. Charles, et J.-P. Clément, Comment devient-on enseignant ? l’IUFM et ses publics, Presses Universitaires de Strasbourg, 1997.

2 Nos résultats sont ici supérieurs à ceux de Charles et Clément, op. cit.

3 C’est une difficulté que rencontrent la plupart des IUFM : les conseillers pédagogiques ont souvent une vision de la formation centrée sur les expériences de terrain et minimisent la pertinence des apports théoriques. Des stages à l’intention des conseillers pédagogiques sont d’ailleurs proposés de manière à réduire ces conceptions très différentes de la formation des maîtres.

4 On retrouve là l’importance des échanges entre pairs dans le processus de formation. Cf. M. Arault et P. Guibert in C. Blanchard-Laville et S. Nadot, op. cit.

5 La circulaire sur la Mission du professeur de collège et de Lycée précise : « Un professeur n’est pas seul ; au sein de la communauté scolaire, il est membre d’une ou plusieurs équipes pédagogiques et éducatives. Il est préparé à travailler en équipe et à conduire avec d’autres des actions et des projets. Il a le souci de confronter ses démarches dans une perspective d’harmonisation et cohérence, avec celles de ses collègues. Il peut solliciter leur aide, ainsi que le conseil et l’appui des équipes de direction et des corps d’inspection. » Ministère de l’Éducation nationale, circulaire N° 97-123 du 23 mai 1997, Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale du 29 mai 1997.

6 Certains RGR sont également formateurs en MCT (modules commun de terrain). Il faut également noter l’absence de régulation entre les responsables de groupe de référence et les formateurs de module de connaissance de terrain et un certain nombre de ces derniers ont pu se sentir étrangers à l’IUFM et à la logique de son dispositif de formation.

7 Cf. M. Ayraud, P. Guibert, Mémoire professionnel, rapport au savoir et construction de l’identité professionnelle, in Le mémoire professionnel en IUFM, A. Gonnin-bolo et J.-P. Benoit (dir.), INRP, 2004.

8 Comme l’illustrent, par exemple, des sujets de mémoire traité en Sciences économiques et sociales : « L’informatique, un outil pour gérer l’hétérogénéité », « L’introduction des phénomènes d’actualité en cours de Sciences économiques et sociales », « Le travail en groupe est-il une stratégie d’enseignement efficace face à des classes hétérogènes », « L’utilisation de la visite d’entreprise dans l’enseignement des Sciences économiques et sociales », « La formation à la synthèse en seconde : une approche de court terme pour une perspective de long terme », « L’évaluation : un outil pédagogique ».

9 C’est une constitution type. La composition peut varier d’un jury à l’autre, cependant la présence du responsable du groupe de référence est systématique.

10 P. Bourdieu, Ce que parler veut dire, Paris, Éditions de Minuit, 1982.

11 Celles-ci peuvent être de nature différente et peuvent aller jusqu’à un changement de classe ou de créneau horaire.

12 Au moment où nous écrivons ces lignes, un projet de rattachement des IUFM à l’Université est en cours d’élaboration. Celui-ci semble prévoir à terme un transfert de la préparation aux concours vers les universités. Par ailleurs une répartition différente des heures de formation est envisagée. Elle pourrait laisser plus de place à la formation continuée car celle-ci serait rendue possible par une affectation dans l’académie de formation pendant les premières années de prise de poste.