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Enseignants débutants : «Faire ses classes»

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Gilles Lazuech
, 
Franck Rimbert
, 
Pascal Guibert

Première partie. Le temps de l’IUFM ou la découverte du métier

Chapitre 1. L’invention d’une nouvelle professionnalité

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Géographique :

France

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Extrait du texte

Pour Hervé Terral1, la création des IUFM n’est pas dénuée d’ambiguïtés. Le nouveau dispositif de formation dont ils sont le support est en principe une réponse à ce que Lise Demailly a appelé la « crise pédagogique2 », mais à court terme, les IUFM doivent aussi répondre au décalage croissant entre le nombre de candidats aux concours de l’enseignement et les besoins en personnels de l’Éducation nationale. Au début des années 1990, il s’agissait aussi de faire face au départ des enseignants recrutés dans les années 1960 ainsi qu’à la montée massive et soudaine du nombre d’élèves dans les lycées. L’objectif est atteint : de 56 454 en 1988, le nombre de candidats aux concours est passé à 146 247 dix ans plus tard.

La logique de formation préconisée dans le rapport Bancel est une logique de professionnalisation. Mais celle-ci est en partie remise en cause par la nature du concours de recrutement. Celui-ci continue à reposer sur des épreuves portant sur des connaissances académiques, la di...

© Presses universitaires de Rennes, 2008

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