1 On peut citer ici l’un des principaux rapports, à l’origine de la création des IUFM : D. Bancel (sous la dir. de), Créer une nouvelle dynamique de la formation des maîtres, ministère de l’Éducation nationale, 1989.

2 Selon l’article 17 de cette loi, « Sera créé, dans chaque académie, à partir du 1^er septembre 1990, un institut universitaire de formation des maîtres, rattaché à une ou plusieurs universités de l’académie…/… Les instituts universitaires de formation des maîtres sont des établissements publics d’enseignement supérieur ». « Dans le cadre des orientations définies par l’État, ces instituts conduisent les actions de formation professionnelle initiale des personnels enseignants. Celles-ci comprennent des parties communes à l’ensemble des corps et des parties spécifiques en fonction des disciplines et des niveaux d’enseignement. » Bulletin Officiel spécial n° 4 du 31 août 1989.

3 Depuis leur création, les IUFM ont connu de violentes attaques plus ou moins fondées s’inscrivant souvent dans le débat entre « républicains » et « pédagogues ». Nous pouvons citer parmi les nombreuses parutions le livre de François Vermorel, La ferme des professeurs (Les Éditions de Paris – Max Chaleil, janvier 2006), auquel on pourrait ajouter celui de Rachel Boutonnet, Journal d’une institutrice clandestine (Ramsay, 2003) et celui de Jean-Paul Brighelli, À bonne école (édition Jean-Claude Gawsewitch, 2006) où l’auteur va même jusqu’à qualifier les IUFM de « fascistes ».

4 À partir de 2007, dans le cadre de la loi Fillon, les IUFM seront rattachés à l’Université.