Table des matières
Gauthier Aubert
IntroductionPremière partie. Opposition ?
Michel Figeac
« Le Roi est mort ! Vive les Parlements ! » ou la justice du Roi-Soleil revisitée par le chancelier d’Aguesseau- D’Aguesseau incarnation du magistrat du règne de Louis XIV
- Servir le roi dans la justice et l’administration : la grandeur d’un lignage
- Des valeurs en héritage
- Une lecture en « rouge et noir » du règne de Louis XIV
- Le « coup de force » de 1673 entre mythe et réalité
- D’Aguesseau et le règne de Louis XIV
- Un adepte d’une monarchie « tempérée »
- La recherche du « juste milieu »
- D’Aguesseau un passeur culturel
David Feutry
Le parquet du parlement de Paris à la fin du règne de Louis XIV : une cohésion familiale et doctrinaire à l’épreuve des choix du roi- Les stratégies d’alliances et de parentés, fondements de la patrimonialisation des charges du parquet du parlement de Paris
- Les stratégies de monopolisation des charges
- Les limites d’une domination éphémère
- La cohésion familiale à l’épreuve des choix du roi
- Les principales implications de la bulle Unigenitus
- Dissensions et discussions au parquet
- De l’opposition à la contestation : la marche vers la théorisation de la désobéissance légitime
- L’échec de l’opposition
- La théorisation de la résistance légitime
Caroline Le Mao
« Tout à présent est soumis aux ordres du roi ? » La question des remontrances au parlement de Bordeaux au temps de Louis XIV- Le roi, son parlement et le droit de remontrances : les enjeux de la question
- Du bon usage de l’enregistrement et du droit de remontrances
- L’encadrement du droit de remontrance : un serpent de mer
- Les difficultés méthodologiques
- De la Fronde à 1673 : le parlement de Bordeaux et les remontrances
- Un recours soutenu aux remontrances
- Une déclaration de 1667 qui ne modifie pas structurellement la pratique du droit de remontrances
- Défendre le parlement, l’office, la religion et la province : de l’usage des remontrances et de son efficacité
- L’après 1673 : une disparition des remontrances ?
- Une nette cassure de la cadence (1673-1709)
- Une renaissance précoce : les années 1709-1715
Xavier Godin et Christiane Plessix-Buisset
La réception des ordonnances civile et criminelle par le parlement de BretagneDeuxième partie. Dépendance et coopération ?
Philippe Jarnoux
Un exil intérieur : le parlement de Bretagne à Vannes, 1675-1690Julian Swann
Coopération, opposition ou autonomie ? Le parlement de Dijon, les états de Bourgogne et Louis XIVMaurice Gresset
Louis XIV et le parlement de Franche-Comté- La situation en 1668
- La Franche-Comté : « un pays d’entre-deux »
- Le parlement de Dole : une cour originale
- La première conquête et ses conséquences
- Une promenade militaire, février 1668
- L’attitude du parlement
- Le parlement rétabli par Louis XIV
- La seconde conquête 1673-1674
- Le nouveau parlement
- L’introduction de la vénalité des offices
Laurie Fréger
Les parlements de Louis XIV à travers la réforme de la justice : l’exemple de la réglementation des épicesFrançois Saint-Bonnet
Louis XIV, les parlements et la souverainetéTroisième partie. Les parlementaires et les autres
Dominique Le Page
Gens des comptes et gens du parlement en Bretagne sous le règne de Louis XIV (1643-1715)- Les conflits de juridiction toujours recommencés
- Les faux espoirs des années 1650-1680
- La commission La Gibonays : 1716-1717
- Deux mondes de plus en plus éloignés ?
- De faibles échanges entre les deux cours
- Des présidents évoluant entre les deux cours
- Des maîtres aux horizons plus limités
- Tentatives d’explications
- Un parlement toujours privilégié
- Les effets de la hausse du prix des charges
- Des nuances indispensables
Guy Saupin
Sociologie municipale des villes de parlement en France au XVIIe siècle- La pertinence d’un modèle : retrait des officiers supérieurs et moyens de justice, au profit des avocats et des procureurs ?
- Au niveau des échevinages
- La jurade bordelaise (voir annexe I)
- Le capitoulat toulousain (voir annexe II)
- L’échevinage dijonnais
- L’échevinage rennais (voir annexe III)
- Au niveau du poste de maire
- L’exemple de Rennes (voir annexe III)
- Les contre-exemples de Dijon et de Rouen (Dijon : voir annexe IV)
- Comment interpréter la pertinence globale du modèle, avec ses contre-exemples ?
- L’influence du jeu politique institutionnel
- Les charges municipales dans les conditions d’ascension sociale des élites urbaines
- Le poste de maire dans la distribution du pouvoir urbain et provincial
- La puissance du clientélisme parlementaire dans le monde judiciaire et au-delà
Gauthier Aubert
Parlement et maintien de l’ordre : Rennes, 1662-1675- 1662 : un parlement isolé ?
- 1675 : un parlement trop prudent ?
- 3 avril : la situation sous contrôle
- 18 avril : premières hésitations
- 25 avril : vers l’inflexion répressive
- Juin : la confusion
- Juillet (et mois suivants) : le meilleur parlement du monde ?
- Parlement et rétablissement de l’ordre : questions de méthode
Clarisse Coulomb
Le premier président du parlement de Dauphiné commandant en chef de la province, 1659-1715- Un premier président commandant en temps de paix (1659-1685)
- Le choix de la continuité
- La police de Grenoble
- Le bras de fer avec les autorités locales
- Un robin commandant en chef de la province en temps de guerre (1685-1698)
- Le marquis de Virieu et la guerre (1685-1692)
- Des hommes nouveaux…
- … mais un pouvoir intact
- Un relatif effacement au début du XVIIIe siècle
Quatrième partie. Les deux royaumes
Luc Daireaux
Un aiguillon du pouvoir royal ? Les parlements et la répression antiprotestante, des années 1660 aux années 1680Olivier Chaline
Des parlementaires jansénistes ?Frédérique Pitou
La Bigotière de Perchambault : un itinéraire intellectuelOlivier Chaline
Conclusions. Une chronologie à reconsidérer