1 M. Bloch, op. cit., p. 59, rappelle que Pyrrhus fut, bien avant l’époque médiévale, un exemple de roi thaumaturge, grâce à son gros orteil qui passait pour guérir les maladies de la rate. Pyrrhus faisait coucher les malades sur le dos, puis il posait le pied droit sur leur ventre, comme le raconte Plutarque, Vie de Pyrrhus, 3.
2 Y. Sassier, Royauté et idéologie au Moyen Âge. Bas-Empire, monde franc, France (IVe-XIIe siècle), Paris, 2002 ; Y. Sassier, « La corona regni : émergence d’une persona ficta dans la France du XIIe siècle » dans E. Santinelli-Foltz et Chr.-G. Schwentzel, La puissance royale. Image et pouvoir de l’Antiquité au Moyen Âge, Rennes, 2012, p. 99-110.
3 M.A. Bonhème et A. Forgeau, Pharaon, les secrets du pouvoir, Paris, 1988. L’ouvrage de H. Frankfort, La royauté et les dieux, Paris, 1951, qui souligne les différences entre les royautés pharaonique et sumérienne, est désormais quelque peu vieilli. Le livre d’I. Engnell, Studies in Divine Kingship in the Ancient Near East, Oxford, 1967, qui met en parallèle les conceptions de la royauté en Égypte, Mésopotamie, Phénicie, ou encore chez les Hittites, souffre de sa méthode exclusivement comparatiste qui gomme l’originalité des civilisations étudiées.
4 B. Virgilio, Lancia, diadema e porpora. Il re e la regalità ellenistica, Studi Ellenistici 11, seconda edizione rinnovata e ampliata con una Appendice documentaria, Pise, Rome, 2003.
5 E. Dabrowa, The Hasmoneans and their State: a Study in History, Ideology, and the Institutions, Electrum 16, Cracovie, 2010.
6 Voir, par exemple, J. Geiger, « Herodes Philorhomaios », AS 28, 1997, p. 75-88.
7 Voir, en dernier lieu, notre ouvrage, Chr.-G. Schwentzel, Hérode le Grand, Paris, 2011.
8 C. Bonnet et V. Huet, « Imaginaire religieux et rituel : introduction », S. Estienne, D. Jaillard, N. Lubtchansky et Cl. Pouzadoux (éd.), Image et religion dans l’Antiquité gréco-romaine, Naples, 2008, p. 197-202.
9 E. Deniaux (éd.), Rome antique. Pouvoir des images, images du pouvoir, Caen, 2000 ; M. Molin (éd.), avec la collaboration de J.-Y. Carrez-Maratray, P. Gaillard-Seux et E. Parmentier-Morin, Images et représentations du pouvoir et de l’ordre social dans l’Antiquité, Actes du colloque d’Angers (28-29 mai 1999), Paris, 2001 ; I. Savalli-Lestrade et I. Cogitore (éd.), Des rois au prince. Pratiques du pouvoir monarchique dans l’Orient hellénistique et romain (IVe s. av. J.-C.-IIe s. apr. J.-C.), Grenoble, 2010.
10 Kl. Bringmann, Schenkungen Hellenistischer Herrscher an Griechische Städte und Heiligtümer. Geben und Nehmen. Monarchische Wohltätigkeit und Selbstdarstellung in Zeitalter des Hellenismus, Berlin, 2000; voir également A. Bulloch et al. (éd.), Images and Ideology. Self-definition in the Hellenistic World, Berkeley, 1993.
11 J. Ma, « Le roi en ses images : essai sur les représentations du pouvoir monarchique dans le monde hellénistique », dans I. Savalli-Lestrade et I. Cogitore (éd.), op. cit., p. 147-164.
12 J.G. Manning, The last Pharaohs, Egypt under the Ptolemies, 305-30 BC, Princeton, Oxford, 2010, p. 91-96.
13 B. Legras, « Réponse à Kostas Buraselis », dans G. Thür (éd.), Symposium 2009 (Seggau, 25-30 août 2009). Vorträge zur griechischen und hellenistischen Rechtsgeschichte, Vienne, 2010, p. 435-440. Cet article répond à celui de K. Buraselis, « Eponyme Magistrate und hellenistischer Herrscherkult », publié dans le même ouvrage, p. 419-434.
14 J.G. Manning, op. cit., p. 91.
15 F. Barth, Théories de l’ethnicité, Paris, 1995, p. 133.
16 J.M. Hall, Ethnic Identity in Greek Antiquity, Cambridge University Press, Cambridge, 1997; J.M. Hall, Between Ethnicity and Culture, Hellenicity, Chicago, Londres, 2002, notamment la partie Defining ethnicity, p. 9-19 ; voir encore I. Malkin (éd.), Ancient Perceptions of Greek Ethnicity, Cambridge, Londres, 2001.
17 J.M. Hall, op. cit., 2002, p. 9.
18 J.-M. Luce, « Introduction », dans J.-M. Luce (éd.), Identités ethniques dans le monde grec antique, Pallas 73, Toulouse, 2007, p. 11-23, rappelle utilement les grandes étapes de l’historiographie de l’identité ethnique depuis le XIXe siècle.
19 E.W. Said, Orientalism, New York, 1978.
20 J.M. Hall, op. cit., 1997, p. 18.
21 Chr. Müller, « Conclusion : archéologie et identité dans la perspective de l’anthropologie constructiviste », dans Chr. Müller et Fr. Prost (éd.), Identités et cultures dans le monde méditerranéen antique (en l’honneur de Francis Croissant), Publications de la Sorbonne, Paris 2002 (p. 385-395), p. 392.
22 F. Barth, op. cit., 1995, p. 133.
23 J.M. Hall, op. cit., 1997, p. 36.
24 Sur les ethnè dans le royaume séleucide, notamment l’ethnos juif, voir L. Capdetrey, Le pouvoir séleucide. Territoire, administration, finances d’un royaume hellénistique (312-129 av. J.-C.), Rennes, 2007, p. 92-93.
25 S. Mason, « Jews, Judaeans, Judaizing, Judaism: Problems of categorization in Ancient History », JSJ 38, 2007, p. 457-512.
26 Sur les relations à établir entre culture matérielle et ethnicité, voir Chr. Müller et A.-E. Veïsse (éd.), Culture(s) matérielle(s) et identités ethniques, table-ronde des 10-11 décembre 2010, à paraître.
27 Comme l’a montré S. Honigman, « Permanence des stratégies culturelles grecques à l’œuvre dans les rencontres inter-ethniques, de l’époque archaïque à l’époque classique », dans J.-M. Luce (éd.), op. cit., p. 125-140.
28 J.M. Hall, op. cit., 2002, p. 220-226.
29 K. Goudriaan, « Ethnical strategies in Graeco-Roman Egypt », dans P. Bilde, T. Engberg-Pedersen, L. Hannestad et J. Zahle (éd.), Ethnicity in Hellenistic Egypt, Aarhus, 1992 (p. 74-99), p. 95; voir encore K. Goudriaan, Ethnicity in Ptolemaic Egypt, Amsterdam, 1988.
30 Chr. Müller, « Insaisissables Scythes : discours, territoire et ethnicité dans le Pont Nord », dans J.-M. Luce (éd.), op. cit., p. 141-154.
31 Chr. Müller, op. cit., 2002, p. 391.
32 J.-L. Amselle, Logiques métisses. Anthropologie de l’identité en Afrique et ailleurs, Paris, 1990.
33 J.-Chr. Couvenhes et A. Heller, « Les transferts culturels dans le monde institutionnel des cités et des royaumes à l’époque hellénistique », dans J.-Chr. Couvenhes et B. Legras (éd.), Transferts culturels et politique à l’époque hellénistique. Actes de la journée d’études du 7 février 2004, Paris, 2006 (p. 15-52), p. 22.
34 J.-Chr. Couvenhes et B. Legras, « Introduction » dans J.-Chr. Couvenhes et B. Legras (dir.), op. cit., Paris, 2006, p. 5-11.
35 B. Legras, « Introduction », dans B. Legras (dir.), Transferts culturels et droits dans le monde grec et hellénistique, Publications de la Sorbonne, Paris, 2012, p. 7-13.
36 Fr. Croissant, « Pour une relecture archéologique du ‘‘phénomène orientalisant’’« , dans R. Etienne (dir.), La Méditerranée au VIIe siècle av. J.-C. Essais d’analyses archéologiques, Travaux de la Maison René Ginouvès 7, Paris, 2010, p. 311-368.
37 P. Rouillard, « Ouverture d’un colloque », dans P. Rouillard (dir.), avec C. Perlès et E. Grimaud, Mobilités, immobilismes. L’emprunt et son refus, Paris, 2007, p. vii-viii.
38 Fr. Duyrat, « Interpretatio graeca et identité sémitique. Les divinités sur les monnaies de Phénicie hellénistique », dans N. Belayche et J.-D. Dubois (dir.), L’oiseau et le poisson. Cohabitations religieuses dans les mondes grec et romain, PUPS, Paris, 2011 (p. 329-355), p. 351.
39 Fr. Prost, « Identités des peuples, identité des cités : l’exemple lycien », dans J.-M. Luce, op. cit., p. 99-113.
40 M. Gras, « Périples culturels entre Carthage, la Grèce et la Sicile au VIIIe siècle av. J.-C. », dans Chr. Müller et Fr. Prost (éd.), Identités et cultures dans le monde méditerranéen antique (en l’honneur de Francis Croissant), Publications de la Sorbonne, Paris 2002, p. 183-198.
41 N. Belayche et J.-D. Dubois (dir.), op. cit., 2011, p. 7-19.
42 J.G. Manning, op. cit.
43 Comme le rappelle Fr. Dunand, « La problématique des transferts culturels et son application au domaine religieux. Idéologie royale et cultes dynastiques dans le monde hellénistique », dans J.-Chr. Couvenhes et B. Legras (éd.), op. cit. (p. 122-140), p. 122, le contexte serait celui d’une relation entre dominants (Grecs) et dominés (ethnè).
44 J.-Chr. Couvenhes et A. Heller, « Les transferts culturels dans le monde institutionnel des cités et des royaumes à l’époque hellénistique », dans J.-Chr. Couvenhes et B. Legras (éd.), op. cit., p. 15-52.
45 M. Sartre, L’Asie Mineure et l’Anatolie d’Alexandre à Dioclétien. IVe siècle av. J.-C.-IIIe siècle apr. J.-C., Paris, 1995, p. 10.
46 M. Sartre, op. cit., 2001, p. 279-283.
47 B. Legras, « Introduction », dans B. Legras (dir.), Transferts culturels et droits dans le monde grec et hellénistique, Publications de la Sorbonne, Paris, 2012, p. 7-13.
48 M. Sartre, op. cit., 2001, p. 112 ; P. Le Roux, « La romanisation en question », Annales, Histoire, Sciences Sociales, 2004/2, p. 287-311. Voir aussi les travaux réunis par S. Janniard et G. Traina (dir.), « Sur le concept de “romanisation”. Paradigmes historiographiques et perspectives de recherche », MEFRA, 118/1, 2006.
49 B. Legras, « Le pouvoir des Ptolémées : singularité égyptienne ou normalité hellénistique ? », dans E. Santinelli-Foltz et Chr.-G. Schwentzel (éd.), op. cit., p. 73-83.
50 P. Veyne, L’empire gréco-romain, Paris, 2005.
51 Voir, par exemple, P. Le Roux, « Regarder vers Rome aujourd’hui », dans S. Janniard et G. Traina (dir.), op. cit., p. 159-166.
52 G. Woolf, Becoming Roman. The Origins of Provincial Civilization in Gaul, Cambridge University Press, Cambridge, 1998.
53 J. Webster, « Creolizing the Roman Provinces », AJA 105, 2001, p. 209-225.
54 Sur la romanisation-hellénisation de Palmyre, par exemple, voir J.-B. Yon, « La romanisation de Palmyre et des villes de l’Euphrate », Annales, Histoire, Sciences Sociales, 2004/2, p. 313-336.
55 J.M. Hall, op. cit., 1997, p. 2-16.
56 E. Schürer, The History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ (175 BC-AD 135), édition revue et complétée par G. Vermes, F. Millar et M. Black, Édimbourg, 1973-1986, p. 17-122.
57 Parmi les diverses éditions commentées, nous avons utilisé les ouvrages de F.-M. Abel, Les livres des Maccabées, Paris 1961 ; J.A. Goldstein, I Maccabees. A new translation with introduction and commentary, New York, 1976; D.R. Schwartz, 2 Maccabees, Commentaries on Early Jewish Literature, Berlin, New York, 2008.
58 M. Hadas-Lebel, Flavius Josèphe, le Juif de Rome, Paris, 1989.
59 P. Vidal-Naquet, « Du bon usage de la trahison », dans Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, Paris, 1977, p. 7-115, définit Flavius Josèphe comme un « intermédiaire », plaidant la cause des maîtres romains auprès des Juifs tout en affirmant son orgueil d’être juif.
60 Nous avons, pour le texte grec et la traduction, surtout utilisé l’édition de W. Heinemann (éd.), Flavius Josephus, Jewish Antiquities, Cambridge Mass., Harvard Univ. Press, Londres, 6 vol. 1958-1987 (livres 1-4, traduction H. St. J. Thackeray ; livres 5-8, traduction H. St. J. Thackeray et R. Marcus ; livres 9-11, traduction R. Marcus ; livres 12-14, traduction R. Marcus ; livres 15-17, trad. R. Marcus; livres 18-20, trad. L.H. Feldman); W. Heinemann (éd.), Flavius Josephus, The Jewish War, Harvard Univ. Press, 2 vol. 1967-1968 (traduction H. St. J. Thackeray).
61 P. Bilde, Flavius Josephus between Jerusalem and Rome: his Life, his Works and their Importance, Journal for the Study of the Pseudepigrapha, Supplement Series 2, Sheffield, 1988.
62 P. Bilde, 1979, « The causes of the Jewish War according to Josephus », JSJ 10, 1979, p. 179-202.
63 Voir notamment S. Mason, « Flavius Josephus in Flavian Rome: reading on and between the lines », dans A.J. Boyle, W.J. Dominik (éd.), Flavian Rome: Culture, Image, Text, Leyde, 2003, p. 559-589.
64 P. Vidal-Naquet, art. cit., 1977, p. 22.
65 G. Finkielsztejn, « More evidence on John Hyrcanus I’s conquests : lead weights and rhodian amphora stamps », BAIAS 16, 1998, p. 33-63 ; A. Peignard-Giros, « Hellénisation et romanisation en Méditerranée orientale à l’époque hellénistique : l’exemple de la céramique », dans J.-M. Luce (éd.), op. cit., 2007, p. 203-219.
66 M. Bats, « Conclusion », dans J.-M. Luce (éd.), op. cit., 2007, p. 235 ; voir le débat sur « l’ethnicisation des artefacts » dans Chr. Müller et A.-E. Veïsse (éd.), Culture(s) matérielle(s) et identités ethniques, Table-ronde des 10-11 décembre 2010, à paraître.
67 Voir J. Ma, art. cit., 2010, p. 147-164.
68 Le lien souvent établi entre souveraineté et monnaie est à relativiser, comme le fait remarquer T.R. Martin, Sovereignty and Coinage in classical Greece, Princeton, 1985, à propos de la Thessalie au IVe siècle av. J.-C. Un État conquis ne perd pas automatiquement son droit de battre monnaie.
69 Voir M. Krupp, « A metallurgical examination of Hasmonean coins », INJ 16, 2007-2008, p. 57-75.
70 Jérusalem: D.T. Ariel, « A survey of coins finds in Jerusalem (until the end of the Byzantine period) », Liber Annuus, 32, 1982, p. 273-326; Meiron (Galilée): J. Raynor et Y. Meshorer, The Coins of Ancient Meiron, Winona Lake, 1988; Yodefat (Galilée): D. Adan-Bayewitz et M. Aviam, « Iotapata, Josephus, and the siege of 67: preliminary report on the 1992-94 seasons », JRA 10, 1997, p. 131-165; Horvat Mazad: Z. Gur, Coins in Archaeology: Horvat Mazad. A Case Study, thèse inédite, Tel Aviv University, 1998; Gamala: D. Syon, Tyre and Gamla. A Study in the monetary influence of southern Phoenicia on Galilee and the Golan in the Hellenistic and Roman Periods, Thèse inédite, Hebrew University Jerusalem, 2004.
71 Fr. Duyrat, Amasser, disperser. Accumulation et circulation de la monnaie en Syrie hellénistique. Essai (HDR, Paris IV, 2010), à paraître (carte no 50 : Monnaies hasmonéennes dans les fouilles ; carte no 49 : Trésors de monnaies juives). Je remercie vivement Fr. Duyrat qui a bien voulu me communiquer ces travaux non encore publiés.
72 A. Ben-David, Jerusalem und Tyros. Ein Beitrag zur palästinischen Münz und Wirtschaftsgeschichte (126a.C.-57 p.C.), Bâle, Tübingen, 1969, p. 7. R. Berrol, « Hellenistic influences on Hasmonean attitude toward graven images and shekels of Tyre », The Celator 18/2, 2004, p. 24-30, évoque le paradoxe que constitue, selon lui, l’utilisation des shekels tyriens par les Hasmonéens.
73 Y. Hirschfeld et D. T. Ariel, « A coin assemblage from the reign of Alexander Jannaeus found on the shore of the Dead Sea », IEJ 55, 2005, p. 66-89.
74 G. Bijovsky, « A hoard of coins of Mattathias Antigonus from ‘Ein Feshkha », IEJ 54, 2004, p. 75-76.
75 O. Picard, « Problèmes de numismatique thasienne », RA, 1982, p. 169-174.
76 O. Picard, art. cit., p. 169.
77 Fr. Rebuffat, La monnaie dans l’Antiquité, Paris, 1996, p. 165.
78 Fr. Biville, J.-Cl. Decourt et G. Rougemont, Bilinguisme gréco-latin et épigraphie, Lyon, 2008, p. 45.
79 L’historicité du roi David paraît acquise depuis la découverte de l’inscription de Tel Dan ; voir B. Halpern, « The stela from Dan : epigraphic and historical considerations », BASOR 296, 1994, p. 63-80 ; A. Biran et J. Naveh, « The Tel Dan inscription : a new fragment », IEJ 45, 1995, p. 1-18 ; A. Lemaire, « The Tel Dan stela as a piece of royal historiography », JSOT 81, 1998, p. 3-14. Pour Salomon, le problème est plus délicat ; voir néanmoins, E.A. Knauf, « Le roi est mort, vive le roi ! A Biblical argument for the historicity of Solomon », dans L.K. Handy (éd.), The Age of Solomon : Scholarship at the turn of the Millenium, Leyde, 1997, p. 81-95.
80 Sur la royauté davidique, voir notamment R. de Vaux, Les institutions de l’Ancien Testament, 2 vol., Paris, 1958 ; T. Ishida, The Royal Dynasties in Ancient Israël : A Study on the Formation and Development of Royal-Dynastic Ideology, Berlin, New York, 1977 ; A. Caquot, « Kingship in ancient Israël », dans HA 4, 1989, p. 31-55 ; A. Sérandour, « Du roi oint de Dieu au messie. Royauté et religion dans les traditions bibliques », RH 13, 2007, p. 64-69.
81 R. de Vaux, op. cit., p. 147. Voir aussi F. Schmidt, « Figures du roi et du grand prêtre dans la Bible et le judaïsme ancien », CdJ 20, 2006, p. 81-93.
82 Sur la signification de cette adoption divine, voir R. de Vaux, op. cit., p. 171-173.
83 Voir notamment T. Ishida, op. cit., p. 6.
84 On retrouve cette prérogative en Phénicie, notamment à Byblos où le mot mspt, qui renvoie étymologiquement à la fonction de juge, est synonyme de « pouvoir » ; voir l’inscription du sarcophage d’Ahirom, roi de Byblos ; TSSI III, Phœnician Inscriptions, Oxford, 1975, p. 14.
85 Voir par exemple Jg 3.9 (« Les fils d’Israël crièrent vers le Seigneur et le Seigneur suscita pour eux un sauveur qui les sauva »).
86 P. Bordreuil et Fr. Briquel-Chatonnet, Le temps de la Bible, Paris, 2000, p. 165.
87 P. Bordreuil et Fr. Briquel-Chatonnet, op. cit., p. 203. On retrouve la figure du roi pasteur en Assyrie : Assournasirpal Ier est choisi par Ishtar pour être le pasteur du peuple ; voir M.-J. Seux, Hymnes et prières aux dieux de Babylonie et d’Assyrie, Paris, 1976, p. 499 ; le pastorat est synonyme de royauté ; voir P. Bordreuil, David, roi de Juda et d’Israël, Paris, 2003, p. 29.
88 Sur les pouvoirs sacrificiels du roi, voir notamment J. de Fraine, L’aspect religieux de la royauté israélite, Rome, 1954, p. 320-321.
89 Maaka, mère du roi Asa (1 R 15.13), jouit également d’une certaine autorité ; voir N.E.A. Andreasen, « The role of the queen mother in Israelite society », CBQ 45, 1983, p. 179-194.
90 R. de Vaux, op. cit., p. 159.
91 En fait, il n’y eut jamais de véritable dyarchie, bien que certains auteurs emploient ce terme : la dualité des fonctions impliquait toujours la prééminence du roi ou du prince, lui-même investi de la fonction sacrificielle. À l’époque des rois, le grand prêtre est un substitut du melek. Les Juifs ont donc toujours été commandés par un monarque, que celui-ci fût roi, avant la destruction du Temple, ou grand prêtre, à l’époque postexilique. Pour une discussion sur cette théorie de la « diarchy of priest and prince », lire D. Goodblatt, op. cit., p. 57-76.
92 E. Schürer, op. cit., p. 227; D. Goodblatt, op. cit., p. 6.
93 Le renforcement de la monarchie sacerdotale semble être une innovation des Hasmonéens ; D. Goodblatt, op. cit., p. 23. Auparavant, même si le grand prêtre avait un statut royal, la grande prêtrise reposait davantage sur des institutions oligarchiques et aristocratiques que monarchiques. Cette constatation pousse A. Van der Kooij, « The Greek Bible and Jewish concepts of royal priesthood and priestly monarchy », dans T. Rajak, S. Pearce, J. Aitken et J. Dines (éd.), Jewish Perspectives on hellenistic Rulers, Berkeley, Los Angeles, 2007, p. 255-264, à distinguer la « royal priesthood » traditionnelle de la « priestly monarchy » des Hasmonéens. Voir encore D.W. Rooke, Zadok’s Heirs: the Role and Development of the High Priesthood in Ancient Israel, Oxford Theological Monographs, Oxford, 2000, p. 289.
94 Voir notamment D. Sperber, « A note on Hasmonean Coin-legends, Heber and Rosh Heber », PEQ 97, 1965, p. 85-93; D. Jeselsohn, « Hever Yehudim. A new Jewish coin », PEQ 112, 1980, p. 11-17. La bibliographie complète sur la question de la signification de ce Ḥeber sera donnée dans le chapitre II.
95 D. Goodblatt, op. cit., p. 6-29 (« The practice of Priestly Monarchy »).
96 Comme le rappelle T. Rajak, « Introduction », dans T. Rajak, S. Pearce, J. Aitken et J. Dines (éd.), Jewish Perspectives on hellenistic Rulers, Berkeley, Los Angeles, 2007, p. 1-9, il n’y eut pas de position unique des Juifs par rapport à la royauté, mais diverses « perspectives ».
97 Le dieu local est dit B’l Bt, « Seigneur de la Maison » au sens de dynastie ; voir par exemple l’inscription phénicienne du roi Kilamuwa de Zinjirli : Fr. Briquel-Chatonnet, « Expressions et représentations du pouvoir royal dans le Proche-Orient ouest-sémitique ancien », dans M. Molin (éd.), op. cit., Paris, 2001 (p. 128-136), p. 134 ; Fr. Briquel-Chatonnet, « Des dieux qui font et défont les rois. Les rois du Levant et leurs dieux au Ier millénaire av. n. è. », RH 13, 2007, p. 53-57.
98 Thème fréquent dans les monarchies du Levant antique, comme l’a montré I. Engnell, Studies in Divine Kingship in the Ancient near East, Oxford, 1967, p. 77-78 ; dans le chapitre IV (« West-Semitic Sacral Kingship »), l’auteur compare la monarchie en Phénicie et en Israël ; dans les deux cas, la fonction sacrale du souverain, intermédiaire entre les hommes et le monde divin est essentielle.
99 H. Donner et W. Rölling, Kanaanäische und Aramäische Inschriften (KAI), I-III, Wiesbaden, 1966-1969, no 10. Le choix divin est particulièrement affirmé quand le roi n’appartient pas à la dynastie « légitime », mais a pris le pouvoir par un coup de force ; la légitimation divine remplace alors la légitimité dynastique ; Fr. Briquel-Chatonnet, art. cit., 2001, p. 129-136.
100 P. Bordreuil, « Le roi d’Ugarit, favori du dieu Baal », RH 13, 2007, p. 44-45.
101 Fr. Briquel-Chatonnet, art. cit., 2001, p. 129-136. L’auteur cite le cas d’Eshmounazor, roi de Sidon, qui, dans son inscription funéraire, dresse le bilan architectural de son règne et se félicite de tous les sanctuaires qu’il a bâtis pour les dieux de la cité.
102 J. Elayi, Sidon, cité autonome de l’Empire perse, Paris, 1989, p. 112, souligne cependant la différence entre les inscriptions de Byblos, où l’obéissance aux dieux est fondamentale, et les textes sidoniens qui ne font pas mention de l’ordre divin.
103 KAI, no 1 et 14.
104 J. Elayi, Recherches sur les cités phéniciennes à l’époque perse, AION suppl. 52, Naples, 1987, p. 21.
105 KAI no 14 et no 11.
106 J. Elayi, op. cit., 1987, p. 23.
107 I. Engnell, op. cit., p. 77-78.
108 Voir par exemple les inscriptions de Tabnit de Sidon et de son fils, sur leurs sarcophages ; J. Elayi, op. cit., 1989, p. 111 ; F. Briquel-Chatonnet, art. cit., 2001, p. 129-136 ; Fr. Briquel-Chatonnet, art. cit., 2007, p. 56.
109 J. Teixidor, « Les fonctions de rab et de suffète en Phénicie », Semitica 29, 1979, p. 9-17 ; J. Teixidor, « L’assemblée législative en Phénicie d’après les inscriptions », Syria 57, 1980, p. 453-464.
110 H. Hauben, « The King of the Sidonians and the Persian Imperial Fleet », AS 1, 1970, p. 1-8.
111 M. Sartre, op. cit., 2001, p. 89.
112 IG XII, 7, 506; voir H. Hauben, « Philokles, King of the Sidonians and General of the Ptolemies », SP 5, Louvain, 1985, p. 413-427.
113 M. Sartre, op. cit., 2001, p. 149-150 ; C. Apicella, « Sidon à l’époque hellénistique : quelques problèmes méconnus », dans M. Sartre (dir.), La Syrie hellénistique, Topoi, supplément 4, 2003, p. 125-147 ; Fr. Duyrat, Arados hellénistique. Étude historique et monétaire, Beyrouth, 2005.
114 Commentaire de R.R.R. Smith, Hellenistic Royal Portraits, Oxford, 1988, p. 51.
115 Sur tous ces aspects et sur la position des diverses écoles philosophiques, voir G.J.D. Aalders, Political Thought in Hellenistic Times, Amsterdam, 1975, notamment p. 75-93 (théories stoïciennes de la royauté). Voir également Fr. Dunand, art. cit., 2005, p. 122-124.
116 Sur l’iconographie des rois hellénistiques, A. Adriani, Documenti e Ricerche d’Arte Alessandrina, II, Testimonianze e Momenti di Scultura alessandrina, Rome, 1948 ; D.B. Thompson, Ptolemaic Oinochoai and Portraits in Faience. Aspects of the Ruler Cult, Oxford, 1973 ; H. Kyrieleis, Bildnisse des Ptolemäer, Berlin, 1975 ; E. Brunelle, Die Bildnisse des Ptolemäerinnen, Francfort, 1976 ; R.R.R. Smith, op. cit. ; R. Fleischer, Studien zur Seleukidischen Kunst. Band I Herrscherbildnisse, Mayence, 1991 ; M.-L. Vollenweider, Camées et intailles. Les portraits grecs du Cabinet des Médailles, Paris, 1995 ; Fr. Queyrel, Les portraits des Attalides. Fonction et représentation, BEFAR 308, Paris, 2003 ; J. Ma, art. cit., dans I. Savalli-Lestrade et I. Cogitore (éd.), op. cit., 2010, p. 147-164. L’image du roi apparaît à l’avers des monnaies qui constituent un support privilégié de la propagande royale ; la monnaie est l’apanage, la propriété et le privilège du roi : P. Gardner, Seleucid Kings of Syria, BMC, Londres, 1878 ; R.S. Poole, Ptolemaic Kings of Egypt, BMC, Londres, 1883 ; J. Svoronos, Ta nomismata tou kratous tôn Ptolemaiôn, Athènes, 1904-1908 ; E.T. Newell, The Coinage of the Eastern Seleucid Mints, New York, 1938 ; E.T. Newell, The Coinage of the Western Seleucid Mints, New York, 1941 ; A. Houghton et C.C. Lorber, Seleucid Coins. A Comprehensive Catalogue. I. Seleucus I through Antiochos III, 2 vol., Lancaster, Londres, 2002. Sur les images des Ptolémées, à la fois basileis et pharaons, voir S.-A. Ashton, Ptolemaic Royal Sculpture from Egypt : the Interaction between Greek and Egyptian Traditions, Oxford, 2001 ; E. Stanwick, Portraits of the Ptolemies : Greek Kings as Egyptian Pharaohs, Austin, 2002.
117 Sur ces trois thèmes, voir R.R.R. Smith, op. cit., passim ; B. Virgilio, op. cit., 2003, p. 29-43 ; sur l’idéologie monarchique d’Alexandre et sa transposition dans l’iconographie officielle, voir K. Rhomiopoulou, A. Herrmann et C. Vermeule (éd.), The Search for Alexander, Boston, 1980 ; A. Stewart, Faces of Power, Alexander’s Image and Hellenistic Politics, Oxford, 1993.
118 R.R.R. Smith, op. cit., p. 37-38. Sur l’idéologie guerrière dans le royaume lagide, voir G. Hölbl, A History of Ptolemaic Empire, Londres, New York, 2001, p. 90-92 ; dans le royaume séleucide, voir S. Sherwin-White et A. Kuhrt, From Samarkhand to Sardis. A new Approach to the Seleucid Empire, Berkeley, Los Angeles, 1993, p. 114-140. Le roi séleucide entretient un lien indéfectible avec Niké ; c’est ce que signifient notamment les épiclèses royales qui font référence à ce thème : Séleucos Ier puis Démétrios Ier sont dits Nikator (« Victorieux ») ; Séleucos II est nommé Kallinikos (« À la belle victoire »).
119 Les historiens antiques donnent de nombreux exemples de la témérité des rois séleucides : ainsi, Antiochos III charge à la tête de sa cavalerie contre les Bactriens (Polybe X, 49) ou encore à la bataille de Magnésie du Sipyle (Tite-Live XXXVII, 42).
120 Connu comme le « décret de Raphia » daté du 15 novembre 217 av. J.-C. (SEG VIII, 467) ; G. Hölbl, op. cit., p. 162-164.
121 Sur le roi bienfaiteur, voir Kl. Bringmann, « The King as Benefactor: Some remark on Ideal Kingship in the Age of Hellenism », dans A. Bulloch (éd.), op. cit, p. 7-24; et Kl. Bringmann, op. cit., 2000; sur les philanthropa, voir A. E. Samuel, « The Ptolemies and the ideology of Kingship », dans P. Green (éd.), Hellenistic History and Culture, Berkeley, Los Angeles, Oxford, 1993 (p. 168-210), notamment p. 193-194.
122 Voir notamment le célèbre décret du synode de Memphis, daté de 196 av. J.-C., dit « Pierre de Rosette » (OGIS 90) ; G. Hölbl, op. cit., p. 165-166.
123 Voir notamment H. Kotsidu, Timè kai Doxa : Ehrungen für Hellenistische Herrscher im Griechischen Mutterland und in Kleinasien unter Besonderer Berücksichtigung der Archäologischen Denkmäler, Berlin, 2000, qui répertorie les monuments élevés en Grèce et en Asie Mineure en l’honneur des basileis hellénistiques.
124 Décret de Canope, daté de 238 av. J.-C. (OGIS 56) ; G. Hölbl, op. cit., p. 105-111 ; S. Pfeiffer, Das Dekret von Canopos (238 v. Chr.). Kommentar und historische Auswertung eines dreisprachigen Synodaldekretes der ägyptischen Priester zu Ehren Ptolemaios’III und seiner Familie, Munich, Leipzig, 2004.
125 Ptolémée II fut divinisé conjointement à sa sœur épouse, Arsinoé II. Le papyrus P. Hib. 199 prouve que le culte d’Arsinoé II est antérieur à la mort de la reine en 270 av. J.-C. ; voir G. Hölbl, op. cit., p. 94-95 ; voir également H. Melaerts (éd.), Le culte du souverain dans l’Égypte ptolémaïque au IIIe s. avant notre ère, Actes du Colloque international de Bruxelles, 10 mai 1995, SH 34, Louvain, 1998, qui regroupe plusieurs communications consacrées à Arsinoé II ; Fr. Dunand, art. cit., 2005, p. 129. Sur le théos épiphanès, « dieu présent », voir en outre B. Virgilio, op. cit., p. 82-115. Plus généralement sur le culte royal, voir L. Cerfaux et J. Tondriau, Un concurrent du christianisme : le culte des souverains dans la civilisation gréco-romaine, Tournai, 1957. Sur la survie du culte royal après l’époque hellénistique, A.S. Chankowski, « Les cultes des souverains hellénistiques après la disparition des dynasties : formes de survie et d’extinction d’une institution dans un contexte civique », dans I. Savalli-Lestrade et I. Cogitore (éd.), op. cit., p. 271-290.
126 Avant les Ptolémées, un culte fut rendu à Lysandre, vainqueur des Athéniens en 404, selon Plutarque (Vie de Lysandre 18, 5) ; le Spartiate aurait ainsi été le premier Grec auquel des cités dressèrent des autels et offrirent des sacrifices comme à un dieu. Il est vraisemblable qu’Alexandre fut le premier roi qui demanda de son vivant les honneurs de l’apothéose, selon P. Goukowsky, Essai sur les origines du mythe d’Alexandre (336-270 a. C.), I. Les origines politiques, Nancy, 1978, p. 185-187 ; un fragment d’Hypéride (Contre Démosthène, frag. 7) suggère qu’une statue d’Alexandre Théos Anikétos (« dieu invaincu ») fut élevée par les Athéniens dès 324/323 ; voir A. Stewart, op. cit., 1993, p. 419-420. La série des décadrachmes dits « de Poros » paraît en lien avec l’apothéose d’Alexandre, mais elle serait postérieure à la mort du conquérant, selon G. Le Rider, Alexandre le Grand. Monnaies, finances et politique, Paris, 2003, p. 332, qui y voit le témoignage d’un « culte militaire », implanté dans l’armée à des fins politiques. Plus tard, Démétrios Poliorcète fut, à son tour, considéré comme un dieu vivant, d’après Plutarque (Vie de Démétrios 11, 1) ; c’est notamment à ce titre que les ambassadeurs qui lui étaient envoyés étaient nommés théores, comme ceux que les cités dépêchaient dans les sanctuaires panhelléniques.
127 Sur l’identification des rois lagides à Dionysos, voir J. Tondriau, « Rois lagides comparés ou identifiés à des divinités », CdE 23, 1948, p. 127-146 ; J. Tondriau, « La dynastie ptolémaïque et la religion dionysiaque », CdE 25, 1950, p. 283-316. Séleucos Ier Nikator est associé à des symboles dionysiaques, sur des monnaies frappées en 303-302 ; voir P. Goukowsky, op. cit., p. 129 ; O. Hoover, « The identity of the helmeted head on the victory coinage of Susa », RSN 81, 2002, p. 51-60.
128 E. La Rocca, L’età d’oro di Cleopatra. Indagine sulla Tazza Farnese, Rome, 1984, passim ; G. Hölbl, op. cit., p. 293. Autre exemple du même type, mais de dimensions moindres : Chr.-G. Schwentzel, « Un camée de propagande ptolémaïque dans une collection privée », CRIPEL 19, 1998, p. 107-109. La littérature de cour offre d’intéressants échos de l’idéologie royale lagide, comme le montre S. Barbantani, « Idéologie royale et littérature de cour dans l’Égypte lagide », dans I. Savalli-Lestrade et I. Cogitore (éd.), op. cit., p. 227-251. La propagande des Ptolémées se caractérise également par un goût prononcé pour les mises en scène théâtrales ; voir E.E. Rice, The Grand Procession of Ptolemy Philadelphus, Oxford, 1983 ; F.W. Walbank, « Two Hellenistic processions : a matter of self-definition », SCI 15, 1996, p. 119-130 ; A. Chaniotis, « Theatricality beyond the Theater. Staging public life in the Hellenistic World », dans B. Le Guen (dir.), De la scène aux gradins, Pallas 47, 1997, p. 219-259 ; R.A. Hazzard, Imagination of a Monarchy : Studies in Ptolemaic Propaganda, Phoenix supplementary Volume 37, Toronto, Buffalo, Londres, 2000.
129 H. Hauben, « Arsinoé II et la politique extérieure lagide », dans E. Van’t Dack, P. Van Dessen et W. Van Gucht, Egypt and the Hellenistic World, SH 27, Louvain, 1983, p. 97-127 ; G. Hölbl, op. cit., p. 101-104.
130 G. Hölbl, op. cit., p. 205 et p. 289-293. Sur le rôle joué par les reines hellénistiques, voir I. Savalli-Lestrade, « Il ruolo publico delle regine ellenistiche », dans S. Alessandri (éd.), Studi offerti dagli allievi a Giuseppe Nenci in occasione del suo settantesimo compleanno, Lecce, 1994, p. 415-432 ; I. Savalli-Lestrade, « La place des reines à la cour et dans le royaume à l’époque hellénistique », dans R. Frei-Stolba et A. Bielman, Les femmes antiques entre sphère privée et sphère publique, actes du diplôme d’études avancées, universités de Lausanne et Neuchâtel, Lausanne, Neuchâtel, 2000-2002, p. 59-76.
131 M. Malaise, « Le problème de l’hellénisation d’Isis », dans L. Bricault (éd.), De Memphis à Rome, Religions in the Graeco-Roman World, Leyde, Boston, Cologne, 2000, p. 1-19.
132 D.B. Thompson, op. cit., passim ; Chr.-G. Schwentzel, « Les cornes d’abondance ptolémaïques dans la numismatique », CRIPEL 21, 2000, p. 99-103.
133 A. Bielman-Sanchez, « Régner au féminin. Réflexion sur les reines attalides et séleucides », dans Fr. Prost (éd.), L’Orient méditerranéen de la mort d’Alexandre aux campagnes de Pompée. Cités et royaumes à l’époque hellénistique. Actes du colloque de la Sophau, Rennes, 2003, p. 41-61.
134 H. Hauben, « Aspects du culte des souverains à l’époque des Lagides », dans L. Criscuolo et G. Geraci (éd.), Egitto e Storia antica dall’Ellenismo all’età araba, Bologne, 1989, p. 441-467.
135 G. Hölbl, op. cit., p. 107-108.
136 G. Hölbl, op. cit., p. 164.
137 A. Mehl, Seleukos Nikator und sein Reich. I. Seleukos’Leben und die Entwicklung seiner Machtposition, Louvain, 1986, p. 98-99; L. Capdetrey, op. cit., p. 36; voir également L. Capdetrey, « Séleucos, satrape d’Akkad. Réflexions sur l’origine du pouvoir séleucide », dans P. Brun (éd.), Scripta Anatolica. Hommages à Pierre Debord, Bordeaux, 2007, p. 193-214.
138 Par exemple Stratonice, épouse de Séleucos Ier Nikator et d’Antiochos Ier Sôter, à Smyrne ; Chr. Habicht, Gottmenschentum und Griechische Städte, Munich, 1970, p. 99-102; Laodice III, épouse d’Antiochos III le Grand, à Iasos; J. Ma, Antiochos III and the Cities of Western Asia Minor, Oxford, 1998, p. 326.
139 L. Robert, « Encore une inscription grecque de l’Iran », CRAI, 1967, p. 281-296.
140 Voir H.W. Ritter, Diadem und Königsherrschaft, Untersuchungen zu Zeremonien und Rechtsgrundlagen des Herrschaftsantritts bei den Persern, bei Alexander dem Grossen und im Hellenismus, Vestigia 7, Munich, 1965, passim; R.R.R. Smith, op. cit., p. 33-45.
141 J. Svoronos, op. cit., no 150.
142 Sur tous ces attributs, voir R.R.R. Smith, op. cit., passim.
143 Chr.-G. Schwentzel, « Les cornes d’abondance ptolémaïques dans la numismatique », CRIPEL 21, Lille, 2000, p. 99-103. Le motif fut importé dans le royaume séleucide, au IIe siècle av. J.-C., par les princesses lagides qui épousèrent des Séleucides ; voir K. Dahmen, « Die verwundenen Füllhörner des Alexander II. Zabinas », NAC 32, p. 171-183.