Conclusion

p. 179-180


Extrait

1Si l’hétérogénéité du monde apparaît clairement, il semble que l’équilibre des forces en présence persiste à s’organiser autour d’une caste d’héritiers, bénéficiant du pouvoir social acquis par leurs lointains ancêtres. Comme nous l’avons vu, la société élégante est numériquement dominée par les grandes familles de l’aristocratie ancienne. Le mondain « fin de siècle » paraît statistiquement plus proche du modèle du rentier oisif, grand propriétaire, démissionnaire du corps des officiers ou de la diplomatie, que de celui du « bourgeois conquérant ». Toujours réticent à s’ouvrir aux nouvelles élites, il s’allie de préférence dans la haute noblesse française et dans l’aristocratie européenne, en dernier recours dans la haute bourgeoisie financière pour éviter le déclassement. À la fin du siècle, la chronique du Figaro met nettement en valeur les représentants du monde ancien, et affiche le modèle aristocratique, en lui conférant un prestige social et culturel inégalable. En effet

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