Chapitre XI. Pratiques de l’écriture et de la lecture à l’humanisme

p. 207-220


Extrait

1En 1360, François Pétrarque († 1374) séjourne à Paris en tant qu’ambassadeur auprès de Jean le Bon. Il va faire la connaissance d’un petit groupe de lettrés qui admirent son œuvre : en font partie le théologien Pierre Bersuire, Philippe de Rainzeville, l’abbé de Saint-Bénigne de Dijon et Philippe de Vitry, mathématicien et musicien1. Déjà bien connu en France où il avait passé sa première jeunesse et où il s’était ensuite rendu à plusieurs reprises pour ses recherches2, le grand lettré va continuer, à cette occasion, à exercer une influence intellectuelle qui va s’avérer particulièrement forte dans le domaine des pratiques graphiques et culturelles des chanceliers parisiens de cette époque.

2G. Ouy a d’ailleurs souligné la présence importante d’illustres Italiens en France et spécialement à Paris dès le milieu du XIVe siècle, qui ont concouru à leur tour à favoriser ce mouvement (comme Roberto de’Bardi, chancelier de l’université de Paris de 1336 à 13493 et comme Dionigi de Bor

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