Chapitre II. Savants et lecteurs

p. 39-51


Extrait

1L’exemple de Dhuoda, lectrice passionnée, confirme que si les documents décrivant les bibliothèques personnelles de savants et d’écrivains des IXe et Xe siècles ne sont pas nombreux, leurs œuvres peuvent, dans bien des cas, nous aider à appréhender leur rapport avec l’écriture et la lecture. Il faut pour cela remonter aux écoles et aux bibliothèques qu’ils ont fréquentées et, au-delà, reconstituer les relations qui les ont liés. Certes, les écoles épiscopales et les monastères qui structurent le paysage intellectuel de l’époque, et auxquels ces personnalités font référence, ne sont en rien comparables aux corporations universitaires. Cependant, J. Le Goff observe que des écrivains comme Loup de Ferrières ou Rathier de Vérone présentent déjà certains traits distinctifs qui caractériseront les grands intellectuels du XIIIe siècle1.

2L’un de ces traits me paraît être la mise en valeur de leur parcours, la référence consciente et assumée aux institutions où ils ont reçu leur format

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques partenaires qui l’ont acquis. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.


Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.