Chapitre VIII. Les conditions matérielles et techniques pour un voyage d’exploration au féminin
p. 209-216
Texte intégral
1Dans le sillage des Anglais, la France connaît, durant la période dite de la Belle Époque, une reprise, puis un développement spectaculaire de sa croissance industrielle. Toute une série d’objets, de produits manufacturés et de services facilitent, entre autres, l’organisation par une logistique plus légère, les déplacements lointains. Boîtes de conserves en fer, lits de camps, matériel de camping, lignes régulières, maritimes ou ferroviaires, matériel photographique, accessoires utiles, informations pratiques et scientifiques balisent ainsi ce qui semblait jusqu’alors inaccessible. Cette collusion entre l’industriel, ou le commerçant, et l’explorateur est attestée par exemple par le cas Félix Potin. La boîte de conserve fabriquée dans ses usines parisiennes intègre les caisses et les campements des explorateurs. Alexandra David-Néel confie ainsi utiliser du lait en conserve ou des légumes en boîte pour se nourrir dans son ermitage himalayen.
« Tout gelait, mon bien cher Mouton [surnom de son mari] le lait de conserve formant un petit cake de glace dans les boîtes, les légumes Félix Potin, durcis, adornés de petits cristaux qui les faisaient paraître des friandises de chez le confiseur1. »
2Raymonde Bonnetain décrit, elle aussi, le confort que procurent les conserves de la famille Prevet2.
« Dame ! C’est une cuisinière primitive !… des œufs la plupart du temps. Nos ragoûts sont constitués par ses commodes boîtes de conserve Prevet, munie chacune d’un petit réservoir d’alcool et de mèches. Avec ces boîtes à chauffoir, on improvise en cinq minutes des menus variés. Pigeons aux petits pois, canard aux navets, choucroute garnie, perdrix aux choux, mouton, veau, poulet accommodés, voilà leur contenu. De la même maison, nous avons des potages qu’on prépare en cinq minutes et des comprimés de fruits auxquels un bain rend leur goût et presque leur forme. Et, ma foi, tout cela est bon3. »
3Pratique et rassurante, la nourriture en boîte facilite la progression dans une nature non domestiquée et assure en toutes circonstances les bienfaits d’un repas en l’occurrence bien français. Ainsi, en parfaite femme au foyer, Raymonde Bonnetain commande au cuisinier, lors de leur séjour en brousse au Soudan, d’agrémenter une conserve de choucroute garnie ou de veau marengo, d’une omelette ou, lorsqu’elle est contente, de pommes de terre frites (deux par personne4). La famille se déplace, par ailleurs, avec un petit troupeau de chèvres et de moutons, et achète aux postes de ravitaillement des volailles, car la ration quotidienne en viande, jugée nécessaire par Raymonde Bonnetain s’élève pour elle et son mari à 1 kilogramme, tandis que celle de l’interprète est fixée à 350 grammes et 300 grammes pour les autres Noirs5. Parallèlement se développent des boissons nouvelles à base de caféine, de la théobromine, noix de Kola, de la coca, du maté… censées être des boissons énergisantes et antidéperditeurs.
« On a préconisé une foule de produits desquels la réclame a mené et mène encore grand tapage6. »
4Félix Potin utilisera, dans une démarche promotionnelle l’image des explorateurs et d’une exploratrice, Jane Dieulafoy, pour fidéliser sa clientèle par la constitution d’albums portraits. Les clients acquièrent ainsi, pièce par pièce, à l’occasion d’achats dans le magasin, des portraits photographiques qu’ils classent ensuite dans des albums Félix Potin. Les membres des sociétés d’exploration bénéficient par ailleurs de tarifs promotionnels sur l’achat de matériel d’expédition. Les bulletins de ses sociétés louant par ailleurs des emplacements pour la réclame de produits comme le fébrifuge antiseptique, le Calaya. Dans le journal À travers le monde, entre les pages des récits des explorateurs, se glissent des conseils pratiques aux voyageurs, en matière de photographie7, des informations sur des inventions, comme une nouvelle selle de bicyclette8, un curvimètre à sonnerie pour mesurer la distance9, un lit parisien permettant de transformer un cabinet de travail en chambre à coucher10, un porte-monnaie à compteur ou un filtre portatif11, un système pour porter un paquet, un ciseau de poche ou une montre indiquant l’heure à divers points du globe, une cuillère à infusion, des couverts de voyage ou des chaînes de sécurité pour les bagages12. Parallèlement, comme chaque année, « les touristes se détournent des routes connues, en quête d’imprévu et de sensations nouvelles13 ». Le journal propose un feuillet complet d’informations pratiques sur les destinations peu connues comme l’Asie centrale, Madagascar14, la Perse15. Dans ces articles, sont précisés les moyens de transports, le matériel nécessaire, la nourriture et la pharmacie à prévoir, les vêtements à emporter, les bagages à organiser. Des informations sur les conditions d’hygiène des hôtels, de l’eau, sur les soins de l’œil pendant le voyage, sur le climat ; les services de la poste et le budget, complètent le descriptif.
« On évitera dans les villes du Turkestan de boire de l’eau dont on ne saurait la très bonne provenance, et on fera bien, d’une façon générale, de ne boire que de l’eau préalablement bouillie, ce qui se fait le mieux sous la forme du thé16. »
5Un intérêt tout spécifique est porté par le journal aux conditions du voyage à pied.
« Malgré les profondes modifications qui ont révolutionné et multiplié les moyens de transport, il est de toute évidence que le tourisme à pied restera le seul mode vraiment possible de pénétration et d’étude dans un grand nombre de régions, particulièrement dans les montagnes17. »
6Un professeur de sciences physiques rédige par exemple, pour le journal À travers le monde, une monographie sur les voyages à pied. L’entraînement, les étapes, les vêtements et équipements, les bagages, les porteurs, l’hygiène, l’écriture, la soif, l’alimentation, le coucher y sont abordés. Dans la troisième partie, un paragraphe spécifique aborde la marche au féminin et son costume.
« Une femme qui veut entreprendre des courses à pied doit laisser de côté toute considération de mode, de vanité, de coquetterie. Si elle consent tout d’abord, et il le faut absolument, à remplacer sa chaussure légère par une paire de brodequins lacés, à semelles sérieuses et à larges talons ; croyez-moi le plus pénible sera fait. […] Robe de laine courte, non surchargée d’ornements inutiles, nuisibles même, chapeau donnant peu de prises au vent, gants assez épais et montant assez haut pour garantir de ces coups de soleil qui, sur les champs de neige et les glaciers, provoquent un soulèvement de la peau, avec épanchement sérieux suivi d’une desquamation, en-cas léger garantissant contre la pluie et le soleil, cache poussière, voile de gaze, plaid ou châle des Pyrénées, tels sont les éléments principaux du costume féminin. Châle et cache-poussière seront roulés et portés au moyen d’une courroie18. »
7Si l’on compare avec la liste de nécessaire détaillée dans la première partie par Mlle d’Angeville lors de son périple au mont Blanc, on note un certain allégement du matériel et un encouragement à porter vaillamment son bagage dans le havresac (sac à dos). Le club alpin français développe d’ailleurs à cette époque des concours d’invention de havresac, avec compartiment, sans compartiment, boucles, mousquetons. Dans ce sac de 5 à 8 kilogrammes, le marcheur doit avoir tout le nécessaire. Ci-dessous, un tableau récapitulatif du matériel nécessaire pour un voyage à pied en 1895 d’après Eugène Fontaine19, professeur de sciences physiques au lycée Hoche et voyageur excursionniste :
Vêtements, équipements | Nourriture | Contenu du havresac |
Uniquement composés de laine | Éviter une alimentation trop copieuse | Petite pharmacie : sparadrap, ouate, hydrophile, pommade camphrée ou vaseline boriquée, acide phénique, cachets de sulfate de quinine, pastilles comprimées de chlorate de potasse, eau de Mélisse. Trousse de toilette |
8Les réclames dans la presse, comme dans les bulletins des sociétés savantes vantent les mérites d’une liqueur, de matériel photographique, d’une fabrique de matériel de campement (lits, table, siège, lanterne, pharmacie, sac, trousses, popote, cantine…) et publient les horaires et tarifs des lignes régulières maritimes et ferroviaires vers l’océan Indien, les Amériques, la Russie, les lignes de la Méditerranée et de la mer Noire, des Antilles20. Tout ce matériel embarqué pour le périple confère rapidement à la voyageuse, comme au voyageur une dimension professionnelle, comme le souligne Alexandra David-Néel :
« Puis, nous partons pour la mer, en procession comme toujours avec de nombreux porteurs dont l’un porte mes vivres, quelques boîtes de conserve, dans une caisse énorme posée sur sa tête. C’est tout à fait impressionnant, on se sent tout de suite grand explorateur21 ! »
9Raymonde Bonnetain en tire, elle aussi, la recette d’une expédition et d’une émigration réussie :
« À toutes les objections, à toutes les prières, j’ai répondu qu’avec du confortable, de l’hygiène, de la prudence, on se portait bien partout22. »
10Dans l’équipement de cette « campagne coloniale », entreprise par la famille Bonnetain, on trouve ainsi deux petits lits de campagne garnis de leurs moustiquaires, une table démontable et trois fauteuils pliants, un seau en toile pour refroidir le vin, une lanterne et un « tub » en toile imperméable pour le bain, un filtre et des photophores, deux cantines avec ruolz, cristaux, nappes et linge, et batteries de cuisine23.
« C’est très propre, vous savez, et même un peu coquet. On est femme ou on ne l’est pas ! Les deux couchettes bien arrangées, les matelas de Renée bien drapés (bien entendu, nous avons nos draps) sur un coffre, la table au milieu. […] Tout cela, avec un rien d’arrangement, à son côté home, sa douceur de chez-soi. Il faut voyager comme nous le faisons : à l’anglaise, pour ne pas trop souffrir24. »
11Alexandra David-Néel, lors de ses premières excursions au Sikkim, se plaint dans un courrier adressé à son mari, de ne pas avoir son propre équipement adapté aux conditions extrêmes25 lui faisant prendre des risques inconsidérés. Elle utilise plus tard un petit lit de camp avec une moustiquaire basse26 et une petite tente aux minces cloisons loin des « campings fastueux des résidents où les tentes redeviennent presque une maison27 ». Alexandra David-Néel comprend rapidement que sa liberté de déplacement est liée à son chargement. Pour voyager aisé et incognito, il faut s’encombrer d’un minimum de bagages28. Aussi, lorsqu’elle entreprend son voyage de la Chine à Lhassa, à pied, sans confort, en mendiant sa nourriture, elle affirme s’engager dans une grande aventure29.
12Pour l’exploratrice, ce sont les conditions même de son voyage vers Lhassa, à pied, sans équipement, sans matériel et sans de nombreux domestiques, qui en font toute sa performance.

Alexandra David-Néel en pèlerine mendiante. Source : J. Désiré-Marchand, De Paris à…, p. 102.
« Pense à moi de temps en temps mon très cher. Tâche de te représenter une tente minuscule, seule dans un recoin de montagne, par un soir où le froid pique, où la terre durcie sonne sous les pas, un feu de bouse de vache flambant devant la tente avec une marmite de thé plantée sur trois pierres et deux tout menus voyageurs, leurs bonnets enfoncés jusqu’aux yeux, assis autour de ce primitif foyer.
Dis-toi, si tu veux, que ce sont des fous, mais quoi que tu puisses croire à ce sujet, tu ne pourras pas refuser quelque estime à leur intrépidité peu commune et s’il devait arriver, que leurs forces les trahissant, ils ne revinssent pas de leur aventureux voyage, garde un bon souvenir aux explorateurs en miniature qui auront tenté une chose que leurs glorieux confrères dont les noms sont célèbres n’auraient peut-être jamais eu le cœur d’entreprendre30. »
13Pour attester de son exploit, ou de l’exclusivité de son entreprise, la photographie devient l’outil indispensable du grand voyageur. Elle assure, nous l’avons dit, la vraisemblance, mais aussi participe à la notoriété de son auteur. En ce sens, on peut donc percevoir ici encore la professionnalisation de l’expérience. Les cours et les concours de photographies organisés par les sociétés savantes ou les journaux31 favorisent la diffusion du sensationnel par la publication des récits accompagnés de photos. Cette nouvelle exigence éditoriale assure l’intérêt et la fidélité des lecteurs de plus en plus sollicités par la multiplication de l’offre de presse32. Isabelle Massieu, Jane Dieulafoy développent des stratégies d’approche pour photographier « l’étranger » dans son exotisme ou son altérité. Alexandra David-Néel, sollicitée pour réaliser, pour une grande maison d’édition de Londres, un reportage photos sur les mœurs des habitants des différents pays33 ou pour illustrer des articles d’orientalisme pour le journal Femina34, s’essaye à la photographie. Chercheuse de pittoresque, elle ambitionne dans un premier temps de réaliser un feuilleton vivant de ses périples. Transportée dans une sorte de charrette poussée par quatre noirs, elle sort son appareil photo et réalise un cliché.
« C’est extraordinairement pittoresque. Nous sommes sur une sorte de terrasse dominant la vallée, j’ai l’impression d’être une scène de théâtre. Il pleuvine malheureusement, mais tant pis, il me faut une photo, si terne soit-elle, elle me fera un souvenir. Le maharadjah me donne le conseil de prendre un temps très long, vu le manque de lumière, son conseil aura-t-il été bon ?… Lui-même photographie. Avec nos waterproofs beiges, nous avons l’air de deux reporters parmi cette foule bigarrée35. »
14Souvent l’exploratrice pose pour la photographie, administrant par la preuve de l’image la vraisemblance de ses conditions de voyage. Nouvelles sources, l’image valide l’écriture de la relation viatique36 suspectée de mensonge.
« Je suis devenue assez passionnée de ce genre de sport. Je sais développer moi-même maintenant. On a tellement simplifié toutes ces opérations que la chambre noire est devenue inutile. Je puis développer en plein jour et quant à imprimer, on se passe de soleil maintenant. On a des papiers dits “gazlight” avec lesquels on imprime en moins d’une minute à l’aide d’une composition qui donne une violente flambée. Progrès, progrès ! C’est très bon d’en jouir loin des multitudes affairées où il se fabrique37. »
15De fait, jusque dans les années 1890, les manipulations difficiles du collodium humide sur plaque de verre ou des émulsions de bromure d’argent sur une couche de gélatine, augmentées de la difficulté d’opérer dans le noir absolu, ont limité le nombre d’explorateurs photographes38, le transport du matériel n’étant pas non plus une sinécure. En 1898, le commandant E. Joly, dans un manuel pratique de photographe à l’usage des officiers, des explorateurs et des touristes, dresse l’inventaire du matériel nécessaire en voyage39.
- une table de 1 m ou 0,60 m ;
- quatre cuvettes en carton durci du format des négatifs ;
- un crochet en argent pour manier les plaques ;
- une petite fontaine laveuse en zinc pour douze plaques ;
- un égouttoir pliant ;
- une éprouvette en verre graduée ;
- un entonnoir en carton durci et un paquet de filtres ;
- quelques bouteilles ou flacons ordinaires ;
- une petite balance avec ses poids ;
- un broc pour l’eau propre ;
- un seau pour les eaux sales ;
- une grande terrine pour les lavages ;
- une chambre noire en noyer ou acajou ;
- un pied de chambre noire ;
- objectifs ;
- obturateur ;
- un voile noir en velours de coton noir cousu en forme de jupon ;
- des plaques de verre format 0,13 m ou 0,18 m ;
- du papier chrysoïdine ;
- du papier noir, dit « papier à aiguille » ;
- cent punaises ;
- chlorure, bromure ou iodure d’argent, gélatine.
16La manipulation et le développement des plaques photographiques se révèlent souvent difficiles, notamment parce que le photographe doit s’enfermer dans le noir absolu quelles que soient les conditions climatiques extérieures. Raymonde Bonnetain, lors de son équipée familiale en brousse, raconte la véritable corvée que constitue le travail du tirage photographique au bivouac.
« J’ai souvent, alors, la corvée d’achever le développement de nos plaques photographiques, mon mari y renonçant vite, tant on étouffe sous la tente hermétiquement close, ou dans une case de noir, sous le triste jour de la lanterne à verres rubis. Que de clichés perdus du fait de la transpiration !… On en vient, quittes à se priver d’une heure de sommeil, à renvoyer l’opération à l’après-midi, ou au prochain poste40 ! »
17Les simplifications des méthodes de développement, l’invention de la technique à base de gélatino-bromure d’argent (fin 1870), qui permet de fixer le mouvement et de réaliser des instantanés, puis l’apparition du premier procédé commercial de photographie couleur, l’autochrome Lumière en 1907, font entrer, en l’espace de trente ans, la photographie d’exploration dans une nouvelle dimension.
18Alexandra David-Néel, comme Isabelle Massieu, Jane Dieulafoy, Raymonde Bonnetain ou Mme Pommerol, se chargent alors du reportage photographique qu’il soit à des fins familiales, scientifiques ou commerciales.
19Par ailleurs, du fait des nouvelles techniques photographiques, le temps de pose diminue et favorise la présence humaine à l’intérieur de l’image, contribuant ainsi au travail ethnographique dont beaucoup d’exploratrices entendent faire leur spécificité.
Notes de bas de page
1 A. David-Néel, Correspondance…, op. cit., lettre du 17 octobre 1914, Thangu, p. 331.
2 Conduite par deux frères, Jules et Charles, député et sénateur qui investissent dans l’industrialisation alimentaire vers 1887-1888.
3 R. Bonnetain, Une Française au Soudan…, op. cit., p. 102-103.
4 Ibid., p. 246.
5 Ibid., p. 234.
6 E. Fontaine, « Comment on voyage à pied, l’alimentation, la marche, le coucher », À travers le monde, 1895.
7 F. Dillaye, « Conseils aux voyageurs », À travers le monde, 1897, p. 64.
8 A. Good, « Inventions utiles aux voyageurs », À travers le monde, 1896, p. 32.
9 Ibid., p. 804.
10 Ibid.
11 Ibid., p. 104.
12 Ibid., p. 240.
13 G. Capus, « Conseils aux voyageurs », À travers le monde, 1897.
14 L. B., « Conseils aux voyageurs », À travers le monde, 1896, p. 301.
15 F. R. Houssey, À travers le monde, 1895, p. 420.
16 G. Capus, « Comment on voyage en Asie Centrale », À travers le monde, 1897, p. 24.
17 E. Fontaine, « Conseils aux voyageurs : comment on voyage à pied… », op. cit., p. 468.
18 Ibid., p. 484.
19 Ibid.
20 Société de géographie commerciale, t. XXII, 1900.
21 A. David-Néel, Correspondance…, op. cit., lettre du 19 novembre 1911, Rameswaram, p. 87.
22 R. Bonnetain, op. cit., p. 4.
23 Ibid., p. 104.
24 Ibid.
25 A. David-Néel, Correspondance…, op. cit., lettre du 30 mai 1912, p. 171.
26 Ibid., lettre du 1er septembre 1912, Gangtok, p. 211.
27 Ibid., lettre du 21 décembre 1912, Katmandoo, p. 249.
28 Ibid., lettre du 6 juillet 1917, Kyôto, p. 457.
29 « J’ai quitté Kum-Bum le 5 février par une belle journée ensoleillée, un de ces jours où le ciel est bleu et la terre jaune, comme disent les Chinois. Partie pour une grande aventure ! » (Ibid., lettre du 24 février 1921 d’une bourgade chinoise de Kansu, p. 627.)
30 Ibid., lettre du 28 septembre 1923, Likiang (Yunnan), p. 731.
31 Journal des voyages, 1899/12, série 2, t. 7, « Prix du concours de photographie, l’univers parla photographie », p. 168.
32 Jean Noël Jeanneney qualifie d’âge d’or de la presse écrite dans le monde occidental la période qui court des années 1870 à la Première Guerre mondiale (J. N. Jeanneney, Une histoire des médias, des origines à nos jours, Le Seuil, 1996, chap. v, p. 99-142).
33 A. David-Néel, Correspondance…, op. cit., lettre du 5 août 1912, Gangtok, p. 204.
34 Ibid., lettre du 9 novembre 1904, Paris, p. 44.
35 Ibid., lettre du 30 mai 1912, p. 173.
36 Ibid., lettre du 16 septembre 1912, Gangtok, p. 224-225.
37 Ibid., lettre du 13 février 1914, Rangpo, p. 299.
38 Lire à ce sujet A. Lefébure (dir.), Les explorateurs photographes. Territoires inconnus, 1850-1930, La Découverte, 2003, p. 21-26.
39 Commandant E. Joly, Photographie pratique. Manuel à l’usage des officiers, des explorateurs et des touristes, Gauthier Villars et Fils, Éditeurs de la Bibliothèque photographique, 1898, p. 6-31.
40 R. Bonnetain, Une Française…, op. cit., p. 250.
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