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La Babel étudiante

 | 
Dzovinar Kévonian
, 
Guillaume Tronchet

Livret photographique

Texte intégral

1Les photographies présentées ici ont été sélectionnées dans une perspective d’histoire sociale. À rebours d’une logique illustrative, elles visent à mettre en évidence ce que les fondateurs de la Cité, à travers les commandes passées tout au long des années 1920 et 1930 à des photographes, et dont les clichés sont conservés aux archives historiques de la Cité universitaire, ont voulu montrer de leur projet : son caractère monumental et patrimonial ; sa dimension hygiéniste ; la prégnance d’une sociabilité étudiante internationale, mise en scène dans des jeux de rôles aux accents parfois folkloriques ; sa dimension politique enfin, à travers les multiples cérémonies officielles de poses de première pierre ou d’inaugurations de pavillons.

Crédits photographiques : © Archives historiques CIUP/DR

Crédits photographiques : © Archives historiques CIUP/DR

01 – Vue aérienne de la Cité en 1932. Au centre, à l’emplacement des bastions 82 des anciennes fortifications de Thiers situées au sud du Parc Montsouris et dérasées en 1923-1924, la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925) et ses sept pavillons. Au fond, à l’extrême-gauche du cadre (bastion 81), la Maison des étudiants indochinois (devenue Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est) et, à sa droite, la Maison des étudiants arméniens, inaugurées en 1930. Sur la droite de l’image, au premier plan, la Maison des étudiants canadiens (1926) et une partie de la Maison de l’Argentine (1928). Au premier plan à gauche, séparées des constructions de la Cité par une palissade en bois, les baraques construites sur les terrains de la zone de servitude non aedificandi de l’enceinte fortifiée.

02 – Plan général de la Cité universitaire de Paris à la fin des années 1930 aux limites de Paris et des communes de Gentilly et de Montrouge. Disposition numérotée des maisons et fondations, des services (Maison internationale, pavillons administratif et médical, restaurant provisoire) et des parcs Est et Ouest (aménagements paysagers et terrains de sports).

03 – La Cité et le parc Montsouris vus de l’Est, 11 mai 1950. Au premier plan, les terrains qui vont être bâtis dans la seconde phase de construction (années 1950), le stade « Parc Est » (aujourd’hui stade E. Dalmasso), le pavillon suisse et la Fondation danoise bordent alors la Cité à l’Est.

04 – La Cité vue de l’Ouest, vers 1955. Au premier plan, le parc Ouest, augmenté de la résidence Lucien Paye (1951) et de Maison de la Tunisie (1953). À droite du cadre, face au parc Est, de biais, la Maison des élèves ingénieurs des Arts et Métiers (1950) et, plus haut, à côté des tennis du parc, la Fondation de l’Allemagne en cours d’achèvement. Tout au fond, à proximité du Stade Charléty (1939), les Maisons du Maroc (1953) et de la Norvège (1954) bordent désormais la Cité à l’Est.

05 – La Cité vue de l’Est, après la construction du tronçon sud du boulevard périphérique parisien (1956-1960). Au sud du parc Est, le second pavillon de la Maison des élèves ingénieurs des Arts et Métiers, construit en 1961, relié au premier pavillon, situé au sud du périphérique, par une passerelle. Au premier plan, l’avenue Pierre de Coubertin, qui borde le domaine de la Cité.

06 – Travaux d’élargissement et de surélévation du boulevard Jourdan, et de mise en souterrain de la ligne de chemin de fer Paris-Sceaux, mai 1930. À gauche, les deux pavillons de la Maison des étudiants argentins (1928), la Maison des étudiants canadiens (1926) et la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925). À droite, l’ancienne gare de chemin de fer Sceaux-ceinture. Les travaux sont achevés en 1932.

07 – Quartier de petites maisons de la zone non loin de l’avenue de la Porte d’Arcueil, vers 1930. Le cliché permet d’observer la diversité des bâtis de la zone : maisons, baraques en bois et roulottes et un habitat familial.

08 – La zone non aedificandi qui séparait Paris de sa banlieue au-delà des fortifications, à l’emplacement du futur parc de la Cité. Au fond, la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925) et la Maison des Étudiants canadiens (1926). La zone est alors occupée par des baraques et habitats précaires comme au centre de l’image, la « demeure Garibaldi, Vins et Épicerie ». Ce cliché pris par M. Bourdier, photographe attitré de la Ville de Paris, date du 10 avril 1933 et rend compte de la démolition des baraques de la zone. Ainsi en est-il au premier plan, où une baraque a été détruite quelques jours auparavant.

09 – La façade sud du pavillon central de la Fondation Deutsch de la Meurthe, composée d’un pignon-fronton central en saillie accolé de deux tourelles, et les baraques de la zone en cours de destruction, séparées par une palissade. Cliché de M. de Saunière, pris avant les opérations d’expropriation du 15 mars 1933.

10 – La ville de Paris a cédé les bastions 81,82 et 83 à l’État par la convention du 7 juin 1921 pour la création de la Cité mettant également à disposition de cette dernière la zone de servitude non aedificandi après expropriation des occupants, aux frais de la ville, dans l’objectif d’aménager un parc. En 1928, la Cité obtient l’expropriation de ces terrains jusqu’à la rue de Montrouge mais la prise de possession est longue et laborieuse : l’ensemble des procédures d’expulsion n’arrive à son terme qu’en 1934. Cliché de M. de Saunière pris avant le départ du 15 mars 1933.

11 – Mise en scène d’un groupe d’habitants de la zone dite « Le Maroc », en décembre 1931, sans doute en lien avec une opération d’expropriation (un policier figure à l’arrière-plan).

12 – L’entrée du restaurant central provisoire de la Cité en 1930. Il était installé au 40, boulevard Jourdan, soit à l’actuel emplacement de l’Institut mutualiste Montsouris. Ouvert en 1929, il vient remplacer celui aménagé dans le pavillon Curie de la Fondation Deutsch de la Meurthe et géré par l’Œuvre des foyers féminins.

13 – Vue intérieure du restaurant provisoire « self-service » de la Cité en novembre 1932, l’un des premiers du genre en France.

14 – Les étudiants posent lors de leur repas au restaurant de la Cité. Celui-ci est aménagé au sein de la Maison internationale après sa construction en 1936.

15 – La salle du théâtre de la Cité, situé au sein de la Maison internationale et inaugurée en 1936.

16 – Bibliothèque centrale de consultation et de travail, installée dans la Maison internationale et ouverte en 1936.

17 – Partie de billard à la Fondation des États-Unis, salle des jeux, non datée.

18 – Partie de ping-pong à la Maison des étudiants indochinois (aujourd’hui Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est), non datée. En arrière-plan, « Hanoï », peinture à l’huile sur toile du peintre vietnamien Lê Phô (1907-2001), installée dans la maison lors de sa venue à Paris en 1931, dans le contexte de l’exposition coloniale.

19 – À l’heure du thé, étudiants réunis dans le salon du directeur du Collègue francobritannique (1937), non datée. On sait par les archives qu’Auguste Duclos, son directeur (à l’arrière-plan), entendait favoriser convivialité et échanges au sein de la maison qu’il dirigeait. Il recevait ainsi régulièrement les étudiant(e) s avec sa femme, comme le montre ce cliché.

20 – Étudiants costumés pour la fête traditionnelle du Têt Nguyên Dan ou Nouvel An vietnamien à la Cité universitaire, 1934. Photo P. Fréon.

21 – La convivialité étudiante mise en scène : bal des étudiants dans le grand salon de la Fondation des États-Unis en janvier 1935. Le décor du grand salon est marqué par le style art déco, notamment les fresques peintes réalisées pendant l’hiver 1929-1930 par Jean-Robert La Montagne Saint-Hubert, qui illustrent les arts et les sports, ainsi que les quatre âges de l’art français. Le grand salon et ses fresques ont été classés aux Monuments historiques en 2009.

22 – Visite d’étudiants d’Oxford et de Cambridge à la Cité universitaire, 6 avril 1937. En arrière-plan, le Collège franco-britannique (1937), qui fait face, à gauche de l’image, à la Fondation des États-Unis (1930). Au fond, la Maison du Japon (1929).

23 – Le parc Est de la Cité aux abords de la Fondation Deutsch de la Meurthe, sans date (années 1930). Les étudiantes et étudiants prennent la pose devant les parterres de fleurs et les arbres nouvellement plantés. Le premier plan de la Cité prévoit dès 1920 un parc traité à l’anglaise intégrant le parc Montsouris voisin, dans l’esprit d’une cité-jardin urbanisée. Finalement, dans les années 1930, le parc est redessiné à la française (espaces centraux engazonnés, allées bordées d’arbres et d’arbustes, massifs taillés ou floraux) selon les projets de l’architecte paysagiste Jean-Claude Nicolas Forestier, conservateur des promenades de la ville de Paris.

24 – Match de football dans le parc Ouest, milieu des années 1930. À l’emplacement des terrains de la zone de servitude non aedificandi du bastion 81, des terrains de sport sont aménagés pour les étudiants. L’importance accordée à l’activité sportive dans le projet de la Cité est précoce et visible dans les plans établis par Lucien Bechmann : construction des pavillons étudiants le long du boulevard Jourdan et partie intérieure consacrée aux espaces verts et terrains de sport. Sur ce cliché, on devine derrière la Maison cubaine (1933), la Maison des étudiants arméniens (1930), la Maison des provinces de France (1933), la Fondation hellénique (1932) et, derrière les palissades, le boulevard Jourdan.

25 – Vue générale du parc Ouest de la Cité, sans date (fin des années 1930). Les équipements sportifs aménagés (terrains de tennis, stade, terrain d’athlétisme) sont délimités par des allées de graviers bordés d’arbres nouvellement plantés et des espaces gazonnés. Sur la droite du cliché, l’allée promenade David-Weill qui séparait les deux parcs de la Cité dont on ne voit qu’une voie bordée par l’aqueduc de la Vanne, du Lunain et du Loing, traité en terre-plein engazonné avec, au fond, le Pavillon d’Arcueil.

26 – La piscine aménagée dans la Maison internationale dès sa construction en 1936. Celle-ci correspond à la politique de valorisation des activités physiques à la Cité tout en représentant alors un élément de modernité.

27 – L’un des autres fleurons de la Cité, son service médical destiné aux étudiants, qui est ouvert en 1933. Il est chargé d’établir un dossier médical pour chaque résident et de développer la médecine préventive (tuberculose, syphilis). À partir de 1936, le service s’installe dans le Pavillon Charles Louis-Dreyfus (futur Pavillon Honnorat), du nom de son principal donateur.

28 – Une chambre d’étudiant à la Fondation Deutsch de la Meurthe en 1930. Émile Deutsch de la Meurthe souhaitait éviter un habitat collectif rappelant pensionnats ou casernes en favorisant une atmosphère à la fois intime et familiale. Le cliché est destiné à montrer le niveau de confort exceptionnel qu’offre alors la Cité aux étudiants et le bénéfice qu’ils en tirent dans leur condition de travail et de réussite universitaire : chambre vaste (de 13 à 15 m2) et aérée ouvrant sur les jardins, salle d’eau individuelle (une salle de bains à chaque étage dans le pavillon des étudiantes), électricité, mobilier confortable et moderne (armoire-penderie, lit-divan, bureau et petite bibliothèque), décoration de qualité (14 modèles de papiers peints de couleurs « vives et gaies » harmonisés avec les tons des rideaux, abat-jours et couvre-lits).

29 – Chambre d’étudiante à la Fondation danoise, sans date (années 1930). Les étudiantes restent peu nombreuses à la Cité jusqu’à la guerre. Le cliché permet de mettre en valeur le confort des chambres (mobilier et équipements sanitaires) comme l’atmosphère de sérieux qui préside à la vie communautaire étudiante.

30 – Pose de la première pierre de la Fondation Deutsch de la Meurthe, le 9 mai 1923, à l’angle nord-ouest du soubassement du futur pavillon Appell, par le ministre de l’Instruction publique, Léon Bérard (au centre des spectateurs). Le cliché montre Émile Deutsch de la Meurthe scellant un coffret de plomb qui comprend une copie de l’acte de donation, le procès-verbal de la cérémonie et quelques pièces d’or. On devine également sur le cliché la présence de Paul Appell (qui tient des papiers à la main) et, peut-être derrière lui, d’André Honnorat.

31 – La vie de la Cité des premiers temps est rythmée par les cérémonies officielles (poses de première pierre et inaugurations), moments réunissant représentants diplomatiques, politiques et universitaires, et dont la presse et les photographes se font l’écho. Ici la pose de la première pierre de la Maison des étudiants suédois en 1930 en présence du président de la République française Paul Doumer et du futur roi Gustave VI Adolphe de Suède. Au centre du cliché, André Honnorat.

32 – La Maison internationale pavoisée le jour de son inauguration en 1936. Deux grands drapeaux français et américains encadrent l’entrée du nouvel édifice dédié aux services communs de la Cité. Réalisée sur le modèle de celles de New York, Berkeley et Chicago, la Maison internationale a été construite grâce à la donation du philanthrope John D. Rockefeller, qui entendait lui donner un « pur style français ».

33 – L’armée américaine à la Cité universitaire en 1945. Quelques soldats devant la fondation des États-Unis.

34 – L’armée américaine à la Cité universitaire en 1945. Soldats sur le perron de la Maison internationale. Contrairement à l’inauguration, en 1936, il n’y a plus que le drapeau américain qui lotte à l’entrée du bâtiment, symbole de l’occupation américaine de la Cité.

35 – La Fondation Deutsch de la Meurthe, non datée. Ce cliché est pris à partir du boulevard Jourdan. Au premier plan à droite, le pavillon Liard, l’un des deux pavillons en équerre qui délimitent l’entrée principale, et qui comprend la loge et l’appartement du concierge. En face, la façade nord du pavillon central ou « maison commune », flanqué d’un beffroi de 33 mètres de hauteur. Ce pavillon central est conçu comme un espace de convivialité et de vie partagée destiné aux étudiants. On y trouve alors l’administration de la fondation, une salle de lecture et de correspondance, une salle des fêtes, concerts et conférences, un salon de musique ; à l’entresol, les installations sportives (salles de boxe, de gymnastique, de billard et d’escrime, local pour l’hydrothérapie).

36 – Les différents pavillons de la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925) vus du pavillon Pasteur, non datée (début des années 1930). La fondation, qui s’inspire des recherches sur les cités-jardins et des colleges anglais, se compose de sept pavillons articulés autour d’une cour-jardin. Chaque pavillon porte le nom des recteurs de l’université de Paris ou de savants prestigieux. Les élévations de brique et de pierre associent inspiration médiévale et style régionaliste (pignons, tourelles d’angles, meurtrières, bow-windows, toitures d’ardoises).

37 – La Maison des étudiants canadiens (1926), non datée (fin des années 1920). Ce cliché montre la façade nord de la fondation, vue du boulevard Jourdan. Le bâtiment originel représenté ici était composé d’un corps central et deux ailes latérales surmontées de terrasses agrémentées de pergolas en béton, donnant un caractère à la fois sobre et méditerranéen à l’ensemble.

38 – La Fondation Biermans-Lapôtre (1927), non datée (années 1930). Ce cliché montre le caractère monumental et symétrique du bâtiment, marqué par l’académisme de son architecte Armand Guéritte associé à des éléments inspirés de l’architecture traditionnelle flamande (tourelles d’angle, pignons à escaliers) et de la tradition wallonne (pierre de taille, brique et ardoise bleue). L’entrée principale est ornée d’un bas-relief du sculpteur Marcel Gaumont, symbolisant les lettres et les sciences.

39 – La Fondation argentine (1928), non datée (fin des années 1920). Le cliché permet de voir l’un des deux corps du bâtiment, le second, relié par une galerie couverte, se trouve derrière celui-ci et borde le boulevard Jourdan. De facture sobre, le bâtiment s’inspire des estancias de la pampa argentine (colonnes du porche, arcades en plein cintre et emploi de la tuile-canal à la forme galbée).

40 – La Maison internationale Agroparistech, destinée aux étudiants de l’Institut national agronomique, première maison d’école à la Cité (1928), sans date (fin des années 1920). Le cliché est pris du perron de la Fondation Biermans-Lapôtre. Le bâtiment en U et de facture sobre a néanmoins un rendu pittoresque par le jeu des toitures, le clocheton central et un dernier étage ceint de briques rouges. En 1928, cet édifice, construit sur l’ancien bastion 83, correspond à la limite Est de la Cité. On devine à gauche de la photographie l’ancienne rue Alexandre de Humboldt. Les terrains situés au-delà de cette rue (bastion 84) jusqu’à la porte de Gentilly sont justement acquis par la Cité en 1928 grâce à une donation de David David-Weill (terrains dits de l’îlot 19 du XIVe arrondissement) en vue de la construction d’une « Cité des étudiantes ».

41 – La Maison du Japon (1929), sans date (fin des années 1920). Directement inspiré par la tradition architecturale japonaise, le bâtiment se caractérise par un agencement étagé des volumes, des façades encadrées qui rappellent la charpente en bois nipponne, et de larges débords de toits légèrement incurvés. Le porche d’entrée est surmonté d’un panneau de bois du sculpteur Henri de Navarre, représentant le soleil levant.

42 – La Maison des étudiants de l’Asie du sud-est, originellement Maison de l’Indochine (1930), non datée, vue de la rue Émile Raguet (années 1930). Le cliché montre un bâtiment de facture européenne dans sa structure associé à des éléments d’inspirations indochinoises (toitures à débords et angles en « bec de tourterelle », dragon en bas-relief au fronton, tuiles rondes vernissées).

43 – Le grand salon de l’ancienne Maison de l’Indochine, non datée. Caractéristique de la période coloniale, la décoration intérieure de la maison réalisée dans le contexte de l’exposition coloniale de 1931, s’inspire largement des traditions indochinoises. Le salon, d’une supericie de 200 m2, qui constitue l’un des chefs d’œuvre patrimoniaux de la Cité, reprend les principaux éléments caractéristiques des temples et palais du sud-est asiatique : décors polychromés peints et motifs sur les murs, plafonds et poteaux, parquet de bois marqueté, statues de Bouddha, bodhisattva et dignitaire en bois peint, laqué et doré.

44 – La façade nord du corps central de la Fondation des États-Unis (1930) le long du boulevard Jourdan, non datée. Ce grand bâtiment de briques rouges, ceint de bandeaux de pierre qui soulignent les alternances de fenêtres en arcs et rectangulaires, est rehaussé par des bas-reliefs, notamment celui du fronton central. Ce dernier représente le pygargue à tête blanche, symbole des États-Unis, tenant des lèches et une branche d’olivier entre ses serres, avec deux igures symbolisant le rapprochement franco-américain (l’une portant la cathédrale Notre-Dame et l’autre un gratte-ciel).

45 – La façade de la Maison des étudiants arméniens – Fondation Marie Nubar (1930), non datée. Cet édifice reprend les principaux caractères de l’architecture arménienne dans sa structure comme dans la richesse de son ornementation extérieure : hautes arcatures, frise à rinceaux, motifs géométriques, animaliers et floraux (sur les modèles de l’Église d’Aghtamar ou du monastère d’Etchmiadzine). On peut accéder par une galerie couverte à la Maison des provinces de France (1933) que l’on distingue à l’arrière.

46 – La Maison des étudiants suédois (1931), non datée (fin des années 1930). Le cliché permet de constater la taille modeste de cette maison au caractère familial et convivial bien connu des étudiants de la Cité. Le bâtiment rappelle par sa structure et sa haute toiture percées d’oeils-de-bœuf, les manoirs du XVIIIe siècle.

47 – La façade de la Fondation danoise (1932), non datée. Œuvre de l’architecte danois Kaj Gottlob, cet édifice associe le classicisme de sa composition et les emprunts à la tradition constructive scandinave, à l’influence du modernisme.

48 – La Fondation hellénique (1932), non datée. Située à l’intérieur du parc Ouest de la Cité, la Fondation hellénique s’inspire de la tradition monumentale antique. Ainsi l’édifice dans sa structure reconstitue la répartition classique en trois parties : socle, élévation et attique continu. Frises et inscriptions des grands noms de la culture grecque décorent les façades. L’ensemble est rehaussé par un porche monumental rappelant les temples grecs (fronton, colonnes ioniques).

49 – Le salon de la Fondation hellénique, non datée. Ce cliché permet d’illustrer le soin et le raffinement apportés à l’aménagement intérieur des maisons et fondations de la Cité, notamment dans la décoration des espaces communs ou dédiés aux activités culturelles et festives. Ici, le cachet particulier du grand salon est notamment rendu par le pavement de mosaïque, les colonnes et les frontons qui surmontent les entrées.

50 – Vue générale de la Maison de Cuba, Fondation Abreu de Grancher (1932), non datée (années 1930). Albert Laprade a réalisé un édifice de style colonial espagnol dont les façades arborent les écussons des provinces cubaines : petits balcons, balustrades de fer, toit-terrasse bordé de petits pinacles surmontés de motifs en forme de cloches. La maison est à son ouverture considérée comme la plus luxueuse de la Cité, l’ensemble donnant une impression de « richesse, d’exotisme et de bien-être », du fait notamment de l’emploi du bois d’acajou, et du confort des chambres étudiantes (chacune d’elle dispose d’une baignoire et de toilettes privatives, d’eau chaude et froide à toute heure, du téléphone et d’une pendule électrique).

51 – Vue générale de la Fondation suisse (1933), non datée. Chef-d’œuvre de Le Corbusier et Pierre Jeanneret, cet édifice est l’une des applications au logement collectif étudiant de la théorie des cinq points de l’architecture nouvelle (1927), et le premier bâtiment de facture moderne construit à la Cité (barre sur pilotis, façade libre, toit-terrasse) et où les étudiants disposent de douches, ce qui fut à l’époque, sujet à controverses.

52 – La Maison des provinces de France (1933), non datée. Cet édifice imposant, situé dans le parc Ouest de la Cité, est constitué d’un corps central flanqué de deux ailes et d’un parvis monumental surmonté du buste d’Athéna casquée. Les façades qui alternent briques rouge et safran, rappelant les habitations à bon marché des maréchaux, sont décorées des 36 blasons en mosaïque des anciennes provinces françaises.

53 – Le Collège d’Espagne (1935), non datée. À gauche, les palissades qui bornent l’emplacement du futur collège franco-britannique (1937). En arrière-plan, la Maison des étudiants suédois. L’édifice en forme de « H » est l’œuvre de l’architecte Modesto Lopez Otero, l’un des architectes de la Cité universitaire de Madrid. De facture classique avec notamment ses quatre tours carrées et toit-terrasse surmonté de pinacles, il s’inspire du palais de Monterrey à Salamanque, lui-même représentatif du style plateresque espagnol.

54 – Vue générale de la Maison internationale (1936), non datée. Cet édifice, qui était destiné dès sa création à réunir les services communs de la Cité a été financé par John D. Rockefeller qui entendait lui conférer le style des châteaux à la française. En grande partie réalisée par Jens Frederick Larson, le bâtiment s’inspire du château de Fontainebleau dans son apparence, les façades et toitures dissimulant une structure métallique, ce qui donna lieu à des critiques concernant le caractère artificiel de l’édifice.

55 – L’actuel pavillon administratif, vu du boulevard Jourdan, à l’entrée de la Cité universitaire, est bâti en 1936 en même temps que la Maison internationale et le Pavillon Honnorat qui lui fait face, relié par la galerie en arcades qui marque l’entrée principale de la Cité (en vis-à-vis du Parc Montsouris et de la station de la ligne de Sceaux, là où se trouve le photographe). Le pavillon Honnorat, construit grâce à une donation de Charles Louis-Dreyfus, abrite alors le dispensaire de la Cité : salles de consultations, médecine générale, chambres des malades.

56 – La façade nord du Collège franco-britannique (1937), non datée. Le cliché montre le caractère typique du bâtiment dessiné sur le modèle des collèges anglais : alternance de pignons de différentes hauteurs, emploi de la brique rouge sombre, toitures à forte pente, bow-windows, clocheton et tourelles. On devine à l’arrière-fond gauche, le collège d’Espagne.

57 – Vue générale de la Maison de Monaco (1937), non datée. Cet édifice de facture classique est situé dans le parc Ouest, perpendiculairement au boulevard Jourdan. Il est relié par une passerelle couverte à la Maison des provinces de France que l’on aperçoit au second plan. Œuvre de l’architecte monégasque Julien Médecin dont le projet initial était de style art déco, la Maison de Monaco a conservé cette première inspiration dans sa décoration intérieure.

58 – Le Collège néerlandais (1938), non datée (fin des années 1930). Situé à l’extrémité occidentale du domaine de la Cité, il est la seule œuvre en France de l’ingénieur et architecte Willem Marinus Dudok. Le cliché permet d’observer les principales caractéristiques qui font l’originalité de cet édifice qui s’inspire à la fois du mouvement moderne, de l’architecture industrielle et de l’école hollandaise : jeux de volumes imbriqués et agencements des fenêtres associant verticalité et horizontalité, haute tour d’angle, façades dépouillées.

Table des illustrations

Titre Crédits photographiques : © Archives historiques CIUP/DR
Légende 01 – Vue aérienne de la Cité en 1932. Au centre, à l’emplacement des bastions 82 des anciennes fortifications de Thiers situées au sud du Parc Montsouris et dérasées en 1923-1924, la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925) et ses sept pavillons. Au fond, à l’extrême-gauche du cadre (bastion 81), la Maison des étudiants indochinois (devenue Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est) et, à sa droite, la Maison des étudiants arméniens, inaugurées en 1930. Sur la droite de l’image, au premier plan, la Maison des étudiants canadiens (1926) et une partie de la Maison de l’Argentine (1928). Au premier plan à gauche, séparées des constructions de la Cité par une palissade en bois, les baraques construites sur les terrains de la zone de servitude non aedificandi de l’enceinte fortifiée.
URL http://books.openedition.org/pur/docannexe/image/112145/img-1.jpg
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Légende 02 – Plan général de la Cité universitaire de Paris à la fin des années 1930 aux limites de Paris et des communes de Gentilly et de Montrouge. Disposition numérotée des maisons et fondations, des services (Maison internationale, pavillons administratif et médical, restaurant provisoire) et des parcs Est et Ouest (aménagements paysagers et terrains de sports).
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Légende 03 – La Cité et le parc Montsouris vus de l’Est, 11 mai 1950. Au premier plan, les terrains qui vont être bâtis dans la seconde phase de construction (années 1950), le stade « Parc Est » (aujourd’hui stade E. Dalmasso), le pavillon suisse et la Fondation danoise bordent alors la Cité à l’Est.
URL http://books.openedition.org/pur/docannexe/image/112145/img-3.jpg
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Légende 04 – La Cité vue de l’Ouest, vers 1955. Au premier plan, le parc Ouest, augmenté de la résidence Lucien Paye (1951) et de Maison de la Tunisie (1953). À droite du cadre, face au parc Est, de biais, la Maison des élèves ingénieurs des Arts et Métiers (1950) et, plus haut, à côté des tennis du parc, la Fondation de l’Allemagne en cours d’achèvement. Tout au fond, à proximité du Stade Charléty (1939), les Maisons du Maroc (1953) et de la Norvège (1954) bordent désormais la Cité à l’Est.
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Légende 05 – La Cité vue de l’Est, après la construction du tronçon sud du boulevard périphérique parisien (1956-1960). Au sud du parc Est, le second pavillon de la Maison des élèves ingénieurs des Arts et Métiers, construit en 1961, relié au premier pavillon, situé au sud du périphérique, par une passerelle. Au premier plan, l’avenue Pierre de Coubertin, qui borde le domaine de la Cité.
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Légende 06 – Travaux d’élargissement et de surélévation du boulevard Jourdan, et de mise en souterrain de la ligne de chemin de fer Paris-Sceaux, mai 1930. À gauche, les deux pavillons de la Maison des étudiants argentins (1928), la Maison des étudiants canadiens (1926) et la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925). À droite, l’ancienne gare de chemin de fer Sceaux-ceinture. Les travaux sont achevés en 1932.
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Légende 07 – Quartier de petites maisons de la zone non loin de l’avenue de la Porte d’Arcueil, vers 1930. Le cliché permet d’observer la diversité des bâtis de la zone : maisons, baraques en bois et roulottes et un habitat familial.
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Légende 08 – La zone non aedificandi qui séparait Paris de sa banlieue au-delà des fortifications, à l’emplacement du futur parc de la Cité. Au fond, la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925) et la Maison des Étudiants canadiens (1926). La zone est alors occupée par des baraques et habitats précaires comme au centre de l’image, la « demeure Garibaldi, Vins et Épicerie ». Ce cliché pris par M. Bourdier, photographe attitré de la Ville de Paris, date du 10 avril 1933 et rend compte de la démolition des baraques de la zone. Ainsi en est-il au premier plan, où une baraque a été détruite quelques jours auparavant.
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Légende 09 – La façade sud du pavillon central de la Fondation Deutsch de la Meurthe, composée d’un pignon-fronton central en saillie accolé de deux tourelles, et les baraques de la zone en cours de destruction, séparées par une palissade. Cliché de M. de Saunière, pris avant les opérations d’expropriation du 15 mars 1933.
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Légende 10 – La ville de Paris a cédé les bastions 81,82 et 83 à l’État par la convention du 7 juin 1921 pour la création de la Cité mettant également à disposition de cette dernière la zone de servitude non aedificandi après expropriation des occupants, aux frais de la ville, dans l’objectif d’aménager un parc. En 1928, la Cité obtient l’expropriation de ces terrains jusqu’à la rue de Montrouge mais la prise de possession est longue et laborieuse : l’ensemble des procédures d’expulsion n’arrive à son terme qu’en 1934. Cliché de M. de Saunière pris avant le départ du 15 mars 1933.
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Légende 11 – Mise en scène d’un groupe d’habitants de la zone dite « Le Maroc », en décembre 1931, sans doute en lien avec une opération d’expropriation (un policier figure à l’arrière-plan).
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Légende 12 – L’entrée du restaurant central provisoire de la Cité en 1930. Il était installé au 40, boulevard Jourdan, soit à l’actuel emplacement de l’Institut mutualiste Montsouris. Ouvert en 1929, il vient remplacer celui aménagé dans le pavillon Curie de la Fondation Deutsch de la Meurthe et géré par l’Œuvre des foyers féminins.
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Légende 13 – Vue intérieure du restaurant provisoire « self-service » de la Cité en novembre 1932, l’un des premiers du genre en France.
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Légende 14 – Les étudiants posent lors de leur repas au restaurant de la Cité. Celui-ci est aménagé au sein de la Maison internationale après sa construction en 1936.
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Légende 15 – La salle du théâtre de la Cité, situé au sein de la Maison internationale et inaugurée en 1936.
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Légende 16 – Bibliothèque centrale de consultation et de travail, installée dans la Maison internationale et ouverte en 1936.
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Légende 17 – Partie de billard à la Fondation des États-Unis, salle des jeux, non datée.
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Légende 18 – Partie de ping-pong à la Maison des étudiants indochinois (aujourd’hui Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est), non datée. En arrière-plan, « Hanoï », peinture à l’huile sur toile du peintre vietnamien Lê Phô (1907-2001), installée dans la maison lors de sa venue à Paris en 1931, dans le contexte de l’exposition coloniale.
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Légende 19 – À l’heure du thé, étudiants réunis dans le salon du directeur du Collègue francobritannique (1937), non datée. On sait par les archives qu’Auguste Duclos, son directeur (à l’arrière-plan), entendait favoriser convivialité et échanges au sein de la maison qu’il dirigeait. Il recevait ainsi régulièrement les étudiant(e) s avec sa femme, comme le montre ce cliché.
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Légende 20 – Étudiants costumés pour la fête traditionnelle du Têt Nguyên Dan ou Nouvel An vietnamien à la Cité universitaire, 1934. Photo P. Fréon.
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Légende 21 – La convivialité étudiante mise en scène : bal des étudiants dans le grand salon de la Fondation des États-Unis en janvier 1935. Le décor du grand salon est marqué par le style art déco, notamment les fresques peintes réalisées pendant l’hiver 1929-1930 par Jean-Robert La Montagne Saint-Hubert, qui illustrent les arts et les sports, ainsi que les quatre âges de l’art français. Le grand salon et ses fresques ont été classés aux Monuments historiques en 2009.
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Légende 22 – Visite d’étudiants d’Oxford et de Cambridge à la Cité universitaire, 6 avril 1937. En arrière-plan, le Collège franco-britannique (1937), qui fait face, à gauche de l’image, à la Fondation des États-Unis (1930). Au fond, la Maison du Japon (1929).
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Légende 23 – Le parc Est de la Cité aux abords de la Fondation Deutsch de la Meurthe, sans date (années 1930). Les étudiantes et étudiants prennent la pose devant les parterres de fleurs et les arbres nouvellement plantés. Le premier plan de la Cité prévoit dès 1920 un parc traité à l’anglaise intégrant le parc Montsouris voisin, dans l’esprit d’une cité-jardin urbanisée. Finalement, dans les années 1930, le parc est redessiné à la française (espaces centraux engazonnés, allées bordées d’arbres et d’arbustes, massifs taillés ou floraux) selon les projets de l’architecte paysagiste Jean-Claude Nicolas Forestier, conservateur des promenades de la ville de Paris.
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Légende 24 – Match de football dans le parc Ouest, milieu des années 1930. À l’emplacement des terrains de la zone de servitude non aedificandi du bastion 81, des terrains de sport sont aménagés pour les étudiants. L’importance accordée à l’activité sportive dans le projet de la Cité est précoce et visible dans les plans établis par Lucien Bechmann : construction des pavillons étudiants le long du boulevard Jourdan et partie intérieure consacrée aux espaces verts et terrains de sport. Sur ce cliché, on devine derrière la Maison cubaine (1933), la Maison des étudiants arméniens (1930), la Maison des provinces de France (1933), la Fondation hellénique (1932) et, derrière les palissades, le boulevard Jourdan.
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Légende 25 – Vue générale du parc Ouest de la Cité, sans date (fin des années 1930). Les équipements sportifs aménagés (terrains de tennis, stade, terrain d’athlétisme) sont délimités par des allées de graviers bordés d’arbres nouvellement plantés et des espaces gazonnés. Sur la droite du cliché, l’allée promenade David-Weill qui séparait les deux parcs de la Cité dont on ne voit qu’une voie bordée par l’aqueduc de la Vanne, du Lunain et du Loing, traité en terre-plein engazonné avec, au fond, le Pavillon d’Arcueil.
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Légende 26 – La piscine aménagée dans la Maison internationale dès sa construction en 1936. Celle-ci correspond à la politique de valorisation des activités physiques à la Cité tout en représentant alors un élément de modernité.
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Légende 27 – L’un des autres fleurons de la Cité, son service médical destiné aux étudiants, qui est ouvert en 1933. Il est chargé d’établir un dossier médical pour chaque résident et de développer la médecine préventive (tuberculose, syphilis). À partir de 1936, le service s’installe dans le Pavillon Charles Louis-Dreyfus (futur Pavillon Honnorat), du nom de son principal donateur.
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Légende 28 – Une chambre d’étudiant à la Fondation Deutsch de la Meurthe en 1930. Émile Deutsch de la Meurthe souhaitait éviter un habitat collectif rappelant pensionnats ou casernes en favorisant une atmosphère à la fois intime et familiale. Le cliché est destiné à montrer le niveau de confort exceptionnel qu’offre alors la Cité aux étudiants et le bénéfice qu’ils en tirent dans leur condition de travail et de réussite universitaire : chambre vaste (de 13 à 15 m2) et aérée ouvrant sur les jardins, salle d’eau individuelle (une salle de bains à chaque étage dans le pavillon des étudiantes), électricité, mobilier confortable et moderne (armoire-penderie, lit-divan, bureau et petite bibliothèque), décoration de qualité (14 modèles de papiers peints de couleurs « vives et gaies » harmonisés avec les tons des rideaux, abat-jours et couvre-lits).
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Légende 29 – Chambre d’étudiante à la Fondation danoise, sans date (années 1930). Les étudiantes restent peu nombreuses à la Cité jusqu’à la guerre. Le cliché permet de mettre en valeur le confort des chambres (mobilier et équipements sanitaires) comme l’atmosphère de sérieux qui préside à la vie communautaire étudiante.
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Légende 30 – Pose de la première pierre de la Fondation Deutsch de la Meurthe, le 9 mai 1923, à l’angle nord-ouest du soubassement du futur pavillon Appell, par le ministre de l’Instruction publique, Léon Bérard (au centre des spectateurs). Le cliché montre Émile Deutsch de la Meurthe scellant un coffret de plomb qui comprend une copie de l’acte de donation, le procès-verbal de la cérémonie et quelques pièces d’or. On devine également sur le cliché la présence de Paul Appell (qui tient des papiers à la main) et, peut-être derrière lui, d’André Honnorat.
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Légende 31 – La vie de la Cité des premiers temps est rythmée par les cérémonies officielles (poses de première pierre et inaugurations), moments réunissant représentants diplomatiques, politiques et universitaires, et dont la presse et les photographes se font l’écho. Ici la pose de la première pierre de la Maison des étudiants suédois en 1930 en présence du président de la République française Paul Doumer et du futur roi Gustave VI Adolphe de Suède. Au centre du cliché, André Honnorat.
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Légende 32 – La Maison internationale pavoisée le jour de son inauguration en 1936. Deux grands drapeaux français et américains encadrent l’entrée du nouvel édifice dédié aux services communs de la Cité. Réalisée sur le modèle de celles de New York, Berkeley et Chicago, la Maison internationale a été construite grâce à la donation du philanthrope John D. Rockefeller, qui entendait lui donner un « pur style français ».
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Légende 33 – L’armée américaine à la Cité universitaire en 1945. Quelques soldats devant la fondation des États-Unis.
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Légende 34 – L’armée américaine à la Cité universitaire en 1945. Soldats sur le perron de la Maison internationale. Contrairement à l’inauguration, en 1936, il n’y a plus que le drapeau américain qui lotte à l’entrée du bâtiment, symbole de l’occupation américaine de la Cité.
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Légende 35 – La Fondation Deutsch de la Meurthe, non datée. Ce cliché est pris à partir du boulevard Jourdan. Au premier plan à droite, le pavillon Liard, l’un des deux pavillons en équerre qui délimitent l’entrée principale, et qui comprend la loge et l’appartement du concierge. En face, la façade nord du pavillon central ou « maison commune », flanqué d’un beffroi de 33 mètres de hauteur. Ce pavillon central est conçu comme un espace de convivialité et de vie partagée destiné aux étudiants. On y trouve alors l’administration de la fondation, une salle de lecture et de correspondance, une salle des fêtes, concerts et conférences, un salon de musique ; à l’entresol, les installations sportives (salles de boxe, de gymnastique, de billard et d’escrime, local pour l’hydrothérapie).
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Légende 36 – Les différents pavillons de la Fondation Deutsch de la Meurthe (1925) vus du pavillon Pasteur, non datée (début des années 1930). La fondation, qui s’inspire des recherches sur les cités-jardins et des colleges anglais, se compose de sept pavillons articulés autour d’une cour-jardin. Chaque pavillon porte le nom des recteurs de l’université de Paris ou de savants prestigieux. Les élévations de brique et de pierre associent inspiration médiévale et style régionaliste (pignons, tourelles d’angles, meurtrières, bow-windows, toitures d’ardoises).
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Légende 37 – La Maison des étudiants canadiens (1926), non datée (fin des années 1920). Ce cliché montre la façade nord de la fondation, vue du boulevard Jourdan. Le bâtiment originel représenté ici était composé d’un corps central et deux ailes latérales surmontées de terrasses agrémentées de pergolas en béton, donnant un caractère à la fois sobre et méditerranéen à l’ensemble.
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Légende 38 – La Fondation Biermans-Lapôtre (1927), non datée (années 1930). Ce cliché montre le caractère monumental et symétrique du bâtiment, marqué par l’académisme de son architecte Armand Guéritte associé à des éléments inspirés de l’architecture traditionnelle flamande (tourelles d’angle, pignons à escaliers) et de la tradition wallonne (pierre de taille, brique et ardoise bleue). L’entrée principale est ornée d’un bas-relief du sculpteur Marcel Gaumont, symbolisant les lettres et les sciences.
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Légende 39 – La Fondation argentine (1928), non datée (fin des années 1920). Le cliché permet de voir l’un des deux corps du bâtiment, le second, relié par une galerie couverte, se trouve derrière celui-ci et borde le boulevard Jourdan. De facture sobre, le bâtiment s’inspire des estancias de la pampa argentine (colonnes du porche, arcades en plein cintre et emploi de la tuile-canal à la forme galbée).
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Légende 40 – La Maison internationale Agroparistech, destinée aux étudiants de l’Institut national agronomique, première maison d’école à la Cité (1928), sans date (fin des années 1920). Le cliché est pris du perron de la Fondation Biermans-Lapôtre. Le bâtiment en U et de facture sobre a néanmoins un rendu pittoresque par le jeu des toitures, le clocheton central et un dernier étage ceint de briques rouges. En 1928, cet édifice, construit sur l’ancien bastion 83, correspond à la limite Est de la Cité. On devine à gauche de la photographie l’ancienne rue Alexandre de Humboldt. Les terrains situés au-delà de cette rue (bastion 84) jusqu’à la porte de Gentilly sont justement acquis par la Cité en 1928 grâce à une donation de David David-Weill (terrains dits de l’îlot 19 du XIVe arrondissement) en vue de la construction d’une « Cité des étudiantes ».
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Légende 41 – La Maison du Japon (1929), sans date (fin des années 1920). Directement inspiré par la tradition architecturale japonaise, le bâtiment se caractérise par un agencement étagé des volumes, des façades encadrées qui rappellent la charpente en bois nipponne, et de larges débords de toits légèrement incurvés. Le porche d’entrée est surmonté d’un panneau de bois du sculpteur Henri de Navarre, représentant le soleil levant.
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Légende 42 – La Maison des étudiants de l’Asie du sud-est, originellement Maison de l’Indochine (1930), non datée, vue de la rue Émile Raguet (années 1930). Le cliché montre un bâtiment de facture européenne dans sa structure associé à des éléments d’inspirations indochinoises (toitures à débords et angles en « bec de tourterelle », dragon en bas-relief au fronton, tuiles rondes vernissées).
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Légende 43 – Le grand salon de l’ancienne Maison de l’Indochine, non datée. Caractéristique de la période coloniale, la décoration intérieure de la maison réalisée dans le contexte de l’exposition coloniale de 1931, s’inspire largement des traditions indochinoises. Le salon, d’une supericie de 200 m2, qui constitue l’un des chefs d’œuvre patrimoniaux de la Cité, reprend les principaux éléments caractéristiques des temples et palais du sud-est asiatique : décors polychromés peints et motifs sur les murs, plafonds et poteaux, parquet de bois marqueté, statues de Bouddha, bodhisattva et dignitaire en bois peint, laqué et doré.
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Légende 44 – La façade nord du corps central de la Fondation des États-Unis (1930) le long du boulevard Jourdan, non datée. Ce grand bâtiment de briques rouges, ceint de bandeaux de pierre qui soulignent les alternances de fenêtres en arcs et rectangulaires, est rehaussé par des bas-reliefs, notamment celui du fronton central. Ce dernier représente le pygargue à tête blanche, symbole des États-Unis, tenant des lèches et une branche d’olivier entre ses serres, avec deux igures symbolisant le rapprochement franco-américain (l’une portant la cathédrale Notre-Dame et l’autre un gratte-ciel).
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Légende 45 – La façade de la Maison des étudiants arméniens – Fondation Marie Nubar (1930), non datée. Cet édifice reprend les principaux caractères de l’architecture arménienne dans sa structure comme dans la richesse de son ornementation extérieure : hautes arcatures, frise à rinceaux, motifs géométriques, animaliers et floraux (sur les modèles de l’Église d’Aghtamar ou du monastère d’Etchmiadzine). On peut accéder par une galerie couverte à la Maison des provinces de France (1933) que l’on distingue à l’arrière.
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Légende 46 – La Maison des étudiants suédois (1931), non datée (fin des années 1930). Le cliché permet de constater la taille modeste de cette maison au caractère familial et convivial bien connu des étudiants de la Cité. Le bâtiment rappelle par sa structure et sa haute toiture percées d’oeils-de-bœuf, les manoirs du XVIIIe siècle.
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Légende 47 – La façade de la Fondation danoise (1932), non datée. Œuvre de l’architecte danois Kaj Gottlob, cet édifice associe le classicisme de sa composition et les emprunts à la tradition constructive scandinave, à l’influence du modernisme.
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Légende 48 – La Fondation hellénique (1932), non datée. Située à l’intérieur du parc Ouest de la Cité, la Fondation hellénique s’inspire de la tradition monumentale antique. Ainsi l’édifice dans sa structure reconstitue la répartition classique en trois parties : socle, élévation et attique continu. Frises et inscriptions des grands noms de la culture grecque décorent les façades. L’ensemble est rehaussé par un porche monumental rappelant les temples grecs (fronton, colonnes ioniques).
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Légende 49 – Le salon de la Fondation hellénique, non datée. Ce cliché permet d’illustrer le soin et le raffinement apportés à l’aménagement intérieur des maisons et fondations de la Cité, notamment dans la décoration des espaces communs ou dédiés aux activités culturelles et festives. Ici, le cachet particulier du grand salon est notamment rendu par le pavement de mosaïque, les colonnes et les frontons qui surmontent les entrées.
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Légende 50 – Vue générale de la Maison de Cuba, Fondation Abreu de Grancher (1932), non datée (années 1930). Albert Laprade a réalisé un édifice de style colonial espagnol dont les façades arborent les écussons des provinces cubaines : petits balcons, balustrades de fer, toit-terrasse bordé de petits pinacles surmontés de motifs en forme de cloches. La maison est à son ouverture considérée comme la plus luxueuse de la Cité, l’ensemble donnant une impression de « richesse, d’exotisme et de bien-être », du fait notamment de l’emploi du bois d’acajou, et du confort des chambres étudiantes (chacune d’elle dispose d’une baignoire et de toilettes privatives, d’eau chaude et froide à toute heure, du téléphone et d’une pendule électrique).
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Légende 51 – Vue générale de la Fondation suisse (1933), non datée. Chef-d’œuvre de Le Corbusier et Pierre Jeanneret, cet édifice est l’une des applications au logement collectif étudiant de la théorie des cinq points de l’architecture nouvelle (1927), et le premier bâtiment de facture moderne construit à la Cité (barre sur pilotis, façade libre, toit-terrasse) et où les étudiants disposent de douches, ce qui fut à l’époque, sujet à controverses.
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Légende 52 – La Maison des provinces de France (1933), non datée. Cet édifice imposant, situé dans le parc Ouest de la Cité, est constitué d’un corps central flanqué de deux ailes et d’un parvis monumental surmonté du buste d’Athéna casquée. Les façades qui alternent briques rouge et safran, rappelant les habitations à bon marché des maréchaux, sont décorées des 36 blasons en mosaïque des anciennes provinces françaises.
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Légende 53 – Le Collège d’Espagne (1935), non datée. À gauche, les palissades qui bornent l’emplacement du futur collège franco-britannique (1937). En arrière-plan, la Maison des étudiants suédois. L’édifice en forme de « H » est l’œuvre de l’architecte Modesto Lopez Otero, l’un des architectes de la Cité universitaire de Madrid. De facture classique avec notamment ses quatre tours carrées et toit-terrasse surmonté de pinacles, il s’inspire du palais de Monterrey à Salamanque, lui-même représentatif du style plateresque espagnol.
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Légende 54 – Vue générale de la Maison internationale (1936), non datée. Cet édifice, qui était destiné dès sa création à réunir les services communs de la Cité a été financé par John D. Rockefeller qui entendait lui conférer le style des châteaux à la française. En grande partie réalisée par Jens Frederick Larson, le bâtiment s’inspire du château de Fontainebleau dans son apparence, les façades et toitures dissimulant une structure métallique, ce qui donna lieu à des critiques concernant le caractère artificiel de l’édifice.
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Légende 55 – L’actuel pavillon administratif, vu du boulevard Jourdan, à l’entrée de la Cité universitaire, est bâti en 1936 en même temps que la Maison internationale et le Pavillon Honnorat qui lui fait face, relié par la galerie en arcades qui marque l’entrée principale de la Cité (en vis-à-vis du Parc Montsouris et de la station de la ligne de Sceaux, là où se trouve le photographe). Le pavillon Honnorat, construit grâce à une donation de Charles Louis-Dreyfus, abrite alors le dispensaire de la Cité : salles de consultations, médecine générale, chambres des malades.
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Légende 56 – La façade nord du Collège franco-britannique (1937), non datée. Le cliché montre le caractère typique du bâtiment dessiné sur le modèle des collèges anglais : alternance de pignons de différentes hauteurs, emploi de la brique rouge sombre, toitures à forte pente, bow-windows, clocheton et tourelles. On devine à l’arrière-fond gauche, le collège d’Espagne.
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Légende 57 – Vue générale de la Maison de Monaco (1937), non datée. Cet édifice de facture classique est situé dans le parc Ouest, perpendiculairement au boulevard Jourdan. Il est relié par une passerelle couverte à la Maison des provinces de France que l’on aperçoit au second plan. Œuvre de l’architecte monégasque Julien Médecin dont le projet initial était de style art déco, la Maison de Monaco a conservé cette première inspiration dans sa décoration intérieure.
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Légende 58 – Le Collège néerlandais (1938), non datée (fin des années 1930). Situé à l’extrémité occidentale du domaine de la Cité, il est la seule œuvre en France de l’ingénieur et architecte Willem Marinus Dudok. Le cliché permet d’observer les principales caractéristiques qui font l’originalité de cet édifice qui s’inspire à la fois du mouvement moderne, de l’architecture industrielle et de l’école hollandaise : jeux de volumes imbriqués et agencements des fenêtres associant verticalité et horizontalité, haute tour d’angle, façades dépouillées.
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