Conclusion

1Ainsi cet ultime détour, par les motifs de la genèse, nous permet-il de compléter le tableau, ou la carte, de ce territoire du générique – territoire conçu, dans le cadre de ce travail, comme un champ de forces, où s’exerce une dynamique spécifique d’élaboration des formes et du sens. On a décrit l’organisation de ce champ, sous l’égide d’une série de couples de pôles : texte/image, lecture/vision, récit/figure. Il faut à présent ajouter à cette série une polarité conceptuelle, qui pour une bonne part en détermine l’agencement : le couple continuité vs discontinuité, qui à son tour s’articule à une spécificité topographique, le caractère frontalier du lieu-générique. Récapitulons : lieu des bords du film, où s’exerce concrètement la coupure du commencement ou de la fin (première discontinuité), cadre ou marge, territoire limitrophe qui lui-même se sépare de celui du récit et engendre une frontière interne (seconde discontinuité), le générique a en outre recours, pour ramener l