Le mot traité comme chose. La figurabilité

1Nous avons déjà eu l’occasion de faire référence à ces deux mécanismes qui ont en commun de mettre en œuvre une relation singulière entre ce que Freud appelle les « représentations de chose » et les « représentations de mot » : il s’agit d’une part du fait que « les mots dans le rêve sont fréquemment traités comme des choses1 », et d’autre part de la « prise en considération de la figurabilité par le matériel psychique propre au rêve2 ». Cependant, dans la mesure où elles engagent ce que l’on peut considérer comme le caractère morphologique et sémiotique le plus fondamental du générique (le mélange texte/image), ces propositions nous semblent occuper une place si centrale dans l’étude figurale de ce dernier, qu’il n’est pas superflu de recourir à un exposé méthodique des interprétations et des applications que nous souhaitons en faire, avant de passer à l’analyse détaillée d’exemples qui impliquent une articulation générique/récit.

2Que