Le générique de film
|Chapitre IV. Condensation, déplacement
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Extrait du texte
Condensation
On a déjà eu l’occasion, au cours de ce travail, d’évoquer à plusieurs reprises le phénomène de la condensation, dont on a trouvé, dans les génériques des James Bond en particulier, quelques exemples. Il est temps à présent de proposer un bilan ordonné des différents traits définitoires de la notion, si l’on veut prétendre pouvoir l’articuler à certains caractères spécifiques du générique.
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La condensation est d’abord définie en termes spatiaux comme un phénomène de « compression » qui affecte l’ensemble des pensées du rêve, et qui est donc lié à une contrainte de dimension, c’est-à-dire, en fait, de durée : « Le rêve est bref, pauvre, laconique, comparé à l’ampleur et à la richesse des pensées du rêve1. »
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Mais l’usage le plus courant du terme « condensation » est métonymique : on parle de condensation chaque fois qu’« une représentation unique représente à elle seule plusieurs chaînes associatives à l’intersection desquelles elle se trouve2 ». Elle est le résultat d’une s...
© Presses universitaires de Rennes, 2009