Liste des contributeurs
p. 279-283
Texte intégral
1Baudot Pierre-Yves est docteur en science politique, (Paris I-Panthéon Sorbonne), post-doctorant rattaché au laboratoire Triangle (UMR CNRS 5206). Il a notamment publié : « La laïcisation de la mort en attente (1887-1904) », in Patrick Weil (dir.), Politiques de la laïcité au XXe siècle, Paris, PUF, 2007, ainsi que « Épitaphes oubliées. Les registres de condoléances à la mort d’un président de la République », in Mots. Les langages du politique, n° 84, juillet 2007. Ses recherches actuelles portent sur l’introduction des instruments de réforme de l’État dans la France de la seconde moitié du XXe siècle.
2Blévis Laure est maître de conférences en sociologie à l’université de Paris X-Nanterre et membre de l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP, CNRS). Parmi ses publications récentes : « Colonialism », in The Encyclopedia of Law and Society. American and Global perspective, David S. Clark (ed), Sage Publications, 2007. « Une université française en terre coloniale. Naissance et reconversion de la Faculté de droit d’Alger (1879-1962) », Politix, dossier « La colonie rapatriée », n° 76, décembre 2006. « Juristes et légistes au service de l’État colonial : de la mise en forme technique du statut des Algériens à sa difficile légitimation », in L. Israël, G. Sacriste, A. Vauchez et L. Willemez (dir.), Sur la portée sociale du droit, PUF-CURAPP, 2005.
3Brodiez Axelle est chargée de recherche au CNRS-LARHRA, agrégée en histoire. Auteur de Le Secours populaire, 1945-2000 : du communisme à l’humanitaire, Paris, Presses de Sciences Po, 2006 et de La voix des sans-voix. Emmaüs et l’abbé Pierre (1949-2007), à paraître aux Presses de Sciences Po.
4Caron Jean-Claude est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand. Il a présidé la Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle de 2004 à 2008. Dernier ouvrage paru : Les Feux de la discorde. Conflits et incendies dans la France du XIXe siècle, Hachette Littératures, 2006. Il travaille actuellement sur l’idée de guerre civile au XIXe siècle.
5Charbit Tom, ancien doctorant en science politique à l’EHESS, est aujourd’hui céramiste. Il a consacré sa thèse, inachevée, aux livres politiques et a parallèlement mené de nombreuses recherches sur les harkis (cf. Tom Charbit, Les harkis, La Découverte, « Repères », 2006). Site internet : http://tomcharbit.free.fr.
6Chatriot Alain est chargé de recherche au CNRS, Paris, CRH-AHMOC. Il est diplômé de l’IEP de Paris, agrégé d’histoire et docteur de l’EHESS. Il a publié notamment, La démocratie sociale à la française. L’expérience du Conseil National Économique, 1924-1940, Paris, La Découverte, 2002 et, en co-direction avec Marie-Emmanuelle Chessel et Matthew Hilton (dir.), Au nom du consommateur. Consommation et Politique en Europe et aux États-Unis au XXe siècle, Paris, La Découverte, 2004, avec Odile Join-Lambert et Vincent Viet (dir.), Les Politiques du Travail (1906-2006). Acteurs, institutions, réseaux, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006. Il travaille actuellement sur l’histoire de l’État et des politiques publiques en France au XXe siècle et sur la question de la représentation institutionnelle de la société civile.
7Di Jorio Irene est docteure en Histoire de l’Europe des Universités de Bologne et Paris X-Nanterre. Chercheure associée à l’Institut d’Histoire du Temps Présent (CNRS), elle enseigne l’histoire de la communication de masse à l’Université Libre de Bruxelles. Auteure de nombreux articles sur l’histoire des techniques de propagande en Europe au XXe siècle, elle a publié Tecniche di propaganda politica. Vichy et la Légion Française des Combattants (1940-1944), Roma, Carocci, 2006.
8Dulong Delphine est Maître de conférences en science politique à Paris 1 et membre du Centre de Recherches Politiques de la Sorbonne. Ses travaux portent sur les rôles politiques dans une perspective socio-historique. Elle a récemment publié avec d’autres auteurs Sexes, genre et politique (Economica, 2007), ouvrage qui rend compte d’une enquête collective sur l’articulation entre rôles politiques et rapports sociaux de sexes. Elle travaille actuellement sur la construction du rôle de Premier ministre sous la Ve République.
9Fretel Julien est professeur de science politique à l’Université Picardie Jules Verne d’Amiens, et membre du CERAPS (Lille 2/CNRS). Il a réalisé une thèse en 2004 sur l’UDF (à paraître en 2008 chez Belin). Ses travaux portent entre autres sur l’enracinement et la structuration des élus de la droite française. Les transformations de l’UDF jusqu’à la création du Mouvement démocrate (Modem) en sont un des aspects. Une partie de ses recherches est aussi consacrée à l’étude des liens entre le catholicisme et le militantisme politique et social. Enfin, il a commencé une étude sur les rapports entre les milieux aisés et le militantisme politique.
10Gensburger Sarah est docteure en sociologie de l’EHESS. Elle a étudié les mécanismes qui ont conduit les pays d’Europe à se doter simultanément d’une procédure officielle afin d’honorer ceux de leurs citoyens qui ont aidé des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale. Elle analyse désormais la constitution de la catégorie de « politique de la mémoire » comme catégorie d’action publique en France et en Europe. Elle a notamment publié « Les figures du Juste et du Résistant et l’évolution de la mémoire historique française de l’Occupation », Revue Française de Science Politique, n° 2, septembre 2002, et, avec Agnieszka Niewiedzial-Bédu, « Figure du Juste et politique publique de la mémoire en Pologne : entre relations diplomatiques et structures sociales », Critique internationale, n° 34, mars 2007.
11Havard Duclos Bénédicte est docteure en sociologie depuis décembre 2002. Sa thèse, soutenue à l’Université Versailles St-Quentin en Yvelines, portait sur le travail militant et les relations entretenues avec les bénéficiaires des mobilisations dans l’association Droit Au Logement. Depuis septembre 2003, elle est PRAG à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO-Brest), membre du Laboratoire ARS (Atelier de Recherches Sociologiques-EA 3149). Elle poursuit ses travaux sur le monde associatif et l’engagement bénévole (ouvrage écrit avec Sandrine Nicourd, Pourquoi s’engager ? Bénévoles et militants dans les associations de solidarité, Payot, 2005).
12Israël Liora, Sociologue, est maîtresse de conférences à l’EHESS, membre du Centre Maurice Halbwachs (EHESS, ENS, CNRS, Univ. Caen). Après une thèse consacrée à la sociologie historique de la résistance dans les milieux judiciaires, Robes noires, années sombres. Avocats et magistrats en résistance pendant la Seconde guerre mondiale, Paris, Fayard, 2005, elle poursuit ses recherches sur les mobilisations politiques de juristes au XXe siècle. Parmi ses publications récentes : « Quand les professionnels de justice revendiquent leur engagement », in Jacques Commaille et Martine Kaluszynski, La fonction politique de la justice, La Découverte, « Recherche/Les territoires du politique », Paris, 2007, p. 119-142. « Un procès du goulag au temps du goulag ? L’affaire Kravchenko », in « Le modèle de l’enquête judiciaire face aux crises extrêmes », Presses de Sciences Po, Critique internationale, n° 36, Paris, 2007, p. 85-101. « Le mai 1968 des juristes : défense, revendication, organisation (1968-1974) », in Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel, 1968, Une histoire collective, Éditions La Découverte, 2008.
13Lagroye Jacques est professeur émérite à l’Université Paris 1. Il a enseigné l’Histoire en Lettres Supérieures et Première Supérieure avant de s’orienter vers la Science politique. Il a notamment publié Société et politique, J. Chaban-Delmas à Bordeaux, un manuel de Sociologie politique et, récemment, La vérité dans l’Église catholique (Belin, 2006). Il s’est spécialisé dans l’analyse sociologique des institutions, sur laquelle il a écrit plusieurs articles et dirigé (avec Bernard Lacroix) un ouvrage collectif, Le Président de la République, usages et genèse d’une institution. Il prépare actuellement avec Michel Offerlé un ouvrage collectif sur l’institutionnalisation (à paraître en 2008).
14Lazar Marc est professeur d’histoire et de sociologie politique à l’IEP de Paris où il est responsable du programme doctoral d’histoire. Il dirige au CERI (CNRS-Sciences Po), le Grepic (Groupe d’Études et de Recherches Pluridisciplinaires sur l’Italie Contemporaine). Spécialiste des gauches européennes et de la vie politique italienne, il s’intéresse également aux rapports entre histoire et science politique. Parmi ses dernières publications, Le communisme, une passion française, Paris, Tempus, 2005 ; L’Italie à la dérive. Le moment Berlusconi, Paris, Perrin, 2006 et, avec Gianfranco Baldini, La Francia di Sarkozy, Bologne, Il Mulino, 2007.
15Le Digol Christophe est maître de conférences à l’Université Paris X-Nanterre. Ses travaux portent actuellement sur la genèse sociale de l’État parlementaire et sur les élections aux XVIIIe et XIXe siècles. Il a publié : « Vérification des pouvoirs et incident électoral. Les enjeux de la mise en forme de l’élection (1789-1791) », in Philippe Bourdin, Jean-Claude Caron, Mathias Bernard (dir.), L’incident électoral de la Révolution française à la Ve République, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2002 ; « Les enjeux de la formation du droit révolutionnaire, 1789-1791 », in Liora Israël, Guillaume Sacriste, Antoine Vauchez, Laurent Willemez (dir.), Sur la portée sociale du droit, Paris, PUF, 2005 ; « Du bureau au comité. La spécialisation du travail de l’Assemblée constituante (1789-1791) », in Antonin Cohen, Bernard Lacroix, Philippe Riutort (dir.), Les formes de l’activité politique. Éléments d’analyse sociologique XVIIIe-XIXe siècles, Paris, PUF, 2006.
16Lefebvre Rémi est professeur de science politique à l’université de Reims, chercheur au CERAPS. Ses travaux portent les partis politiques, le métier politique local, la démocratie participative et les mobilisations électorales. Il a récemment co-dirigé avec Martine Revel, Cécile Blatrix, Loïc Blondiaux, Jean-Michel Fourniau et Bertrand Hériard Dubreuil, Le débat public : une expérience française de démocratie participative, La Découverte, 2007 et avec Christian Le Bart, La proximité en politique. Rhétoriques, usages, pratiques, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2005. Il a publié avec Frédéric Sawicki, La société des socialistes, Éditions du Croquant, 2006.
17Legay Marie-Laure est maître de conférences à l’université de Lille III. Elle a publié aux Éditions Droz, Les États provinciaux dans la construction de l’État moderne, XVIIe - XVIIIe siècles (Genève, 2001) et a coordonné récemment le colloque international sur La noblesse et les pouvoirs intermédiaires en France et en Europe, XVIIe-XIXe siècles (Lille, PUS, à paraître).
18Lemercier Claire est chargée de recherche au CNRS, à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine. Elle travaille sur les institutions et régulations économiques en France au XIX e siècle. Après une thèse publiée sous le titre Un si discret pouvoir. Aux origines de la chambre de commerce de Paris, 1803-1853 (La Découverte, 2003), ses recherches portent en particulier sur les tribunaux de commerce, les conseils de prud’hommes et les chambres syndicales. Elles s’intéresse également aux applications des méthodes quantitatives en histoire : elle a écrit avec Claire Zalc Méthodes quantitatives pour l’historien (La Découverte, « Repères », 2008).
19Mouralis Guillaume, docteur et agrégé d’histoire, chargé de recherches au CNRS. Auteur d’une thèse intitulée « Une épuration allemande. La RDA en procès (1949-2004) », à paraître en 2008 aux Éditions Fayard. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire de la justice pénale internationale. Principales publications : « Der Fall Oehme (1951-1995). Der Umgang der Justiz-Juristen mit DDR-Staatsverbrechen im vereinigten Deutschland zwischen “Geschichts-” und “Vergangenheitspolitik” », in Kott S. e. a. (dir.), Die Ostdeutsche Gesellschaft. Eine transnationale Perspektive, Berlin, Links Verlag, 2006, p. 236-250 ; avec L. Israël, « Les magistrats, le droit positif et la morale. Positivisme juridique et jus-naturalisme comme catégories de la pratique », in Israël L. e. a. (dir.), Sur la portée sociale du droit. Usages et légitimité du registre juridique, Paris, PUF, CURAPP, 2005, p. 61-78 ; « Le procès Papon. Justice et temporalité », Terrain, n° 38, 2002, « Le procès Honecker, la gestion publique du passé communiste et la longue durée », Bulletin de l’IHTP, n° 80, 2002, p. 102-116.
20Offerlé Michel enseigne la sociologie et la socio-histoire du politique à l’École Normale Supérieure de Paris. Il est membre d’ETT-CMH (ENS-EHESS) et du CRPS (Paris 1) Ses travaux ont porté sur les organisations et les mobilisations politiques ainsi que sur les apprentissages des suffrages universels (http://grip.free.fr). Il travaille actuellement sur les organisations patronales et prépare avec Jacques Lagroye, un ouvrage collectif sur l’institutionnalisation (à paraître en 2008). Il est membre du comité de rédaction de la revue Genèses, Sciences sociales et histoire.
21Olivera Philippe est agrégé d’histoire et docteur de l’Université de Paris I. Spécialiste d’histoire intellectuelle et d’histoire du livre de la France du XXe siècle, il a consacré sa thèse, sous la direction de Christophe Charle, aux essais politiques de l’entre-deux-guerres (La Politique lettrée. Les essais politiques en France, 1919-1932, 2001). Ses travaux ont porté sur les intellectuels communistes (« Le sens du jeu : Aragon entre littérature et politique (1958-1968) », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, mars 1996), le genre de l’essai (« Catégories génériques et ordre des livres : les conditions d’émergence de l’essai pendant l’entre-deux-guerres », Genèses. Sciences sociales et histoire, juin 2002 et « Histoire du genre, histoire par le genre. Réflexions sur l’émergence de l’essai en France au début du XXe siècle », Études de lettres, Lausanne, 3, 2007), l’édition « politique et littéraire » (« De l’édition “politique et littéraire”. Les formes de la politique lettrée de la Belle Époque à l’entre-deux-guerres », Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle, 21, 2003) et la notion de « littérature générale » (« Qu’est-ce que la littérature générale ? Une approche de la culture lettrée par le marché du livre de la première moitié du XXe siècle », Revue de synthèse, juin 2007). Il est membre du CRID 14-18. Site internet : www.crid1418.org).
22Rousso Henry est directeur de recherche au CNRS, à l’Institut d’histoire du temps présent qu’il a dirigé de 1994 à 2005. Il est également professeur à l’Institut d’études politiques de Paris et à Paris X-Nanterre. Il a consacré l’essentiel de ses travaux à l’histoire de la Seconde guerre mondiale et à l’histoire de la mémoire collective. Il coordonne, depuis 2007, le Réseau européen d’histoire du temps présent, un Groupe de recherche européen (GDRE) du CNRS. Parmi ses publications récentes : Vichy, l’événement, la mémoire, l’histoire (2001), Le Dossier Lyon III (2004), Le Régime de Vichy (2007).
23Tanguy Gildas achève actuellement une thèse de science politique à l’Université Paris I-Panthéon Sorbonne sous la direction de Pierre Birnbaum sur le thème : « Les préfets sous la Troisième République (1880-1940). Autopsie sociopolitique d’un corps de l’administration française ». Il a dernièrement publié : « Les préfets face à la grève : faire savoir, savoir-faire et expertise de gouvernement. Autour des pratiques de résolution des conflits sociaux (1880-1914) », in Frédéric Audren, Pascale Laborier, Paolo Napoli, Jakob Vogel (dir.), Les sciences camérales : activités pratiques et histoire des dispositifs publics, Paris, PUF, coll. CURAPP, 2008 (à paraître).
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
La proximité en politique
Usages, rhétoriques, pratiques
Christian Le Bart et Rémi Lefebvre (dir.)
2005
Aux frontières de l'expertise
Dialogues entre savoirs et pouvoirs
Yann Bérard et Renaud Crespin (dir.)
2010
Réinventer la ville
Artistes, minorités ethniques et militants au service des politiques de développement urbain. Une comparaison franco-britannique
Lionel Arnaud
2012
La figure de «l'habitant»
Sociologie politique de la «demande sociale»
Virginie Anquetin et Audrey Freyermuth (dir.)
2009
La fabrique interdisciplinaire
Histoire et science politique
Michel Offerlé et Henry Rousso (dir.)
2008
Le choix rationnel en science politique
Débats critiques
Mathias Delori, Delphine Deschaux-Beaume et Sabine Saurugger (dir.)
2009