1 I. Kyme 1 et A. Cassayre, op. cit. no 7.
2 La cité est fondée par Antigone le Borgne, sous le nom d’Antigoneia, par absorption de petites cités éoliennes, Larisa, Chrysa, Hamaxitus, Colonae et les cités plus importantes de Neandreia, Kebren, Skepsis. C’est Lysimaque qui change son nom en Alexandria [sur le synoecisme, cf. le résumé de M. Ricl, The Inscriptions of Alexandreia Troas, 1997, p. 1-11]. Sur les évolutions dues aux Diadoques dans la région, cf. L. Robert, Études de numismatique grecque, 1951, p. 5-36.
3 RC 1-2 et 53-61.
4 Première édition de L. Laurenzi, Clara Rhodos, 10, 1941, p. 27-30, no 1 et photo. fig. 1 ; réédition par C. Crowther, Chiron, 29, 1999, p. 257-257, no 1 et K. Hallof IG XII, VI, 1, no 150.
5 L. Robert, Hellenica VII, 1949, p. 177, note 4 et XI-XII, 1960, p. 204, note 1. C. Habicht s’était rallié à cette datation (AM, 72, 1957 [1959], p. 268, note 162), mais émit des réserves cependant dans Nachtrag 1970, p. 253, no 1.
6 P. Gauthier, Nouvelles Inscriptions de Sardes II, 1989, p. 62, note 41 réaffirme l’identification avec Phila I et rappelle les relations de Samos et de Cos avec Antigone le Borgne et son entourage dans les années 306-301 av. J.-C. : décret de Samos pour un officier de l’entourage de Phila (Syll.3, 333), décret de Samos pour un citoyen de Cos de l’entourage d’Antigone (M. Schede, AM, 44, 1919, p. 6-7), appel aux lois de Cos pour la nouvelle Téos dans le projet de synoikisme entre Téos et Lébédos.
7 K. Hallof et C. Mileta, Chiron, 27, 1997, p. 281-282 rappelent qu’il n’y a aucune preuve d’une domination autre que lagide à Samos à partir de 281 av. J.-C. et identifient également la reine avec Phila I.
8 I. Knidos 221 et A. Cassayre, op. cit., no 11.
9 TC no 7 et A. Cassayre, op. cit., no 12.
10 T. W. Jacobson et P. M. Smith, « Two Kimolian Dikast Decrees from Geraistos in Euboia », Hesperia, 37, 1968, p. 184-199, pl. 57.
11 Sur les différents avis quant à l’identité du roi, G. Nachtergael, « Envoyés royaux d’époque hellénistique », CE, 50, 1975, p. 258 ; C. Ehrhardt, Demetrius II and Antigonus Doson, p. 164, n. 34 suggère Monophtalmos ; N. Kontoleon, Kimoliaka 2, 1972, p. 6 estime qu’il s’agit de Dôsôn dans le cadre du rétablissement de la Ligue de Corinthe ; G. Reger, Historia 43, 1994, p. 52-53 propose Gonatas.
12 IG XI, 4, 1052.
13 A. Cassayre, op. cit., no 9.
14 V, 93, 8.
15 IG XII, 7, 221 ; la question se pose de savoir s’il ne s’agirait pas de Gonatas, mais son intervention dans la zone est peu probable.
16 Cf. JAC 9, 1994, p. 33-55 et particulièrement p. 40.
17 I. Iasos I, no 4 et J. Ma, Antiochos III and the cities of Western Asia Minor, 2000, no 26.
18 IG XII, 3, no 91.
19 Syll.3, 543.
20 Polybe, XXIII, 1, 11.
21 IG XII, VI, 1, no 169 et A. Cassayre, Recueil, no 19.
22 Phoenix 43 (4), 1989, p. 317-346.
23 RPh, 23, 1949, p. 9-13, no 2.
24 JAC, 1994, p. 43-45.
25 IG XII, 5, 541 et BCH, 78, 1954, p. 336-338.
26 Dernière édition par C. V. Crowther, Chiron, 29, 1999, p. 257-266 (qui modifie très peu le texte présenté par M. Holleaux et L. Robert in M. Holleaux, Études III, p. 27-37). Les insulaires ont fait une dédicace en son honneur à Délos, F. Durrbach, Choix d’inscriptions de Délos, 1921, no 19.
27 IG XII, 5, 1065. Sur Philoklès, cf. M. Wörrle, « Epigraphische Forschungen zur Geschichte Lykiens II. Ptolemaios II und Telmessos », Chiron, 8, 1978, p. 225-230, ainsi que le décret de Délos en son honneur qui mentionne aussi Bacchôn, F. Durrbach, op. cit., no 18.
28 SEG 1, 363.
29 Chiron, 8, 1978, p. 201-246, et particulièrement p. 225-230 sur les fonctions de Philoklès près de Telmessos.
30 OGIS 44.
31 A. Giovannini, « Le traité entre Iasos et Ptolémée Ier », EA, 37, 2004, p. 69-72.
32 I. Iasos I, 3.
33 TC 16, l. 16-17. Il pourrait éventuellement s’agir d’un roi Antigone selon les nouvelles datations de C. Crowther, JAC, 9, 1994, p. 40.
34 Cf. pour un relevé des occurrences, R. S. Bagnall, The Administration of the Ptolemaic Possessions outside Egypt, 1976.
35 C. Préaux, L’économie royale des Lagides, p. 12, 389-390 et 418 ; H. Bengston, Die Strategie in der hellenistischen Zeit, III, p. 175-177.
36 IG VI, 1, no 156 et A. Cassayre, op. cit. no 18.
37 I. Priene 37.
38 Pour K. Hallof et C. Mileta (Chiron, 27, 1997, p. 273), il serait στρατηγòς ἐπὶ Καρίας ce qui expliquerait son intervention dans la querelle entre Priène et Samos. R. S. Bagnall pensait également (The Administration of the Ptolemaic Possessions outside Egypt, 1976, p. 83 et 88) que le stratège de Carie avait des compétences sur Samos. L. Robert avait cette interprétation (Hell. XI-XII, 1960, p. 129, note 5), avant de revenir sur la question et de démontrer, à partir d’un décret d’Amyzon (Fouilles d’Amyzon, 1983, p. 128-129) que le stratège de Carie ne pouvait pas avoir des compétences juridiques sur Samos. On ne peut pas trancher la question avec Hagésarchos qui peut très bien intervenir dans le conflit entre Samos et Priène non pas au titre de stratège de Carie, mais comme agent à Samos. On connaît aussi le personnage par un papyrus (P. Petr. I 19, l. 12).
39 IG XII, 5, 1066 et Suppl. XII, p. 113.
40 M. T. Lenger, Corpus des ordonnances des Ptolémées, no 33.
41 I. Iasos 610. Le décret daterait de 270-261 a. C ; sur Alexandros, cf. L. Capdetrey, Le Pouvoir séleucide, 2007, p. 295-297.
42 I. Priene 24.
43 JAC, 8, 1993, p. 40-77.
44 BICS, 36, 1989, p. 137-138 et 40 (n. s. 2), 1995, p. 114-117.
45 JAC, 8, 1993, p. 40-55. Cf. sur Zeuxis et la nature de son pouvoir, L. Capdetrey, Le Pouvoir séleucide, 2007, p. 297-300.
46 L. Robert, Hellenica VII, p. 7, l. 24-26.
47 Sur de nouveaux agents, cf. H. Müller et M. Wörrle, Chiron, 32, 2003, p. 191-235 et principalement p. 231-233. L’inscription d’une confrérie mentionne l’existence de διοκητής, οἱκονόμος et du gouverneur de la ville de Pergame.
48 I. Metropolis I.
49 Décret A, sur la face principale, l. 7-8, p. 4.
50 L. Robert, Noms indigènes dans l’Asie-Mineure gréco-romaine, 1963, p. 457-523 et A. Cassayre, op. cit., no 32.
51 Le second décret honorifique (I. Metropolis I, décret B – face latérale, p. 10) se trouve sur la face latérale du socle de la statue. Il est, en fait, antérieur au premier décret édité – décret A. Dans ce décret B en l’honneur toujours d’Apollonios, celui-ci est intervenu dans deux affaires ayant trait à la justice. Elles sont mentionnées lignes 14-23.
52 Les Hautes Terres de Carie, 2001, no 48.
53 II, 1348 a-b.
54 Cf. sur cette période, R. Flacelière, Les Aitoliens à Delphes, 1937.
55 Delphes au IIe et Ier siècle, 1936, p. 3.
56 IG IX, 12, (1932), no 174, avec le commentaire de G. Daux, Delphes au IIe et Ier siècle, 1936, p. 215-216 et celui de R. Flacelière, Les Aitoliens à Delphes, 1937, p. 225-226.
57 Cf. P. Roussel, BCH, 1926, p. 124-134.
58 Cf. P. Gauthier, Symbola, 1972, p. 96-97.
59 FD III, 1, no 451, l. 3-11.
60 Ist. Mit., 29, 1979, p. 249-271 et pl. 68-70 et A. Cassayre, Recueil, no 27, l. 28-30.
61 BCH, 1926, p. 131.
62 FD III, 1, 451.
63 G. Daux, Delphes au IIe et Ier siècle, 1936, p. 216-220.
64 Publiés pour quatre d’entre eux par P. Roussel dans BCH, L, 1926, 124-128, avec également les débris d’un cinquième ; un autre publié par R. Flacelière, BCH, 1930, p. 395-396, no 3.
65 C. Habicht, « Fremde Richter im ätolischen Delphi ? », Chiron, 17, 1987, p. 87-95.
66 Sur l’arbitrage entre cités, la première étude est celle de E. Sonne, De arbitris externis, 1888, suivie de celle de V. Bérard, De arbitrio inter liberas Graecorum civitates, 1894, puis l’ouvrage de A. Raeder, L’Arbitrage international chez les Hellènes, 1912 et, un an plus tard, celui de M. N. Tod, International Arbitration amongst the Greeks, 1913.
67 Cf. en dernier lieu, l’ouvrage d’A. Heller, Les Bêtises des Grecs, 2006.
68 Cf. entre autres, P. Cabanes et J. Andréou, « Le règlement frontalier entre les cités d’Ambracie et de Charadros », BCH, 109, 1985, p. 500-544 ; D. Rousset et P. Katzouros, « Une délimitation de frontière en Phocide », BCH, 116, 1992, p. 197-215 avec d’autres exemples cités.
69 Le tribunal arbitral formé par Érétrie pour juger un différend entre Paros et Naxos prévoit une forte amende, après avoir rendu ses décisions, en cas de violation des décisions prises IG XI, 4, 1065 b, l. 16-19 et L. Robert, Le sanctuaire de Sinuri près de Mylasa, 1945, p. 67-68 pour de nouvelles restitutions. Le particulier devra verser cinq talents.
70 Les premiers ouvrages sur les juges étrangers ont confondu les différentes pratiques : E. Sonne, De arbitris externis quos Graeci adhibuerunt ad lites et intestinas et peregrinas componendas, quaestiones epigraphicae, 1888, traite ainsi, sans distinction, en une même étude les trois institutions, l’arbitrage international, les juges étrangers et le tribunal d’une cité appelée par deux autres cités selon une convention. Il en va de même pour A. Raeder, L’Arbitrage international chez les Hellènes, 1912. Ce ne fut, en revanche, pas le cas de M. N. Tod, International Arbitration amongst the Greeks, 1913qui ne s’intéresse qu’aux arbitrages et à certains tribunaux formés à la suite d’une convention entre cités, et ne prend pas en compte les juges étrangers.
71 W. W. Tarn, La Civilisation hellénistique, 1936, p. 87-90.
72 L. Robert, « Les juges étrangers dans la cité grecque », Xenion, Festschrift für Pan. I. Zepos, p. 765-782 (= OMS V, p. 137-154).
73 Cf. A. Cassayre, Recueil, commentaire de l’inscription no 30.
74 I. Erythrai 506, l. 13-14.
75 Anzeiger d. Wiener Akademie 1901, p. 6-7, no 4 ; complément à partir de I. Magnesia 66 et A. Cassayre, op. cit., no 30, l. 16.
76 Sur la composition des tribunaux étrangers, cf. partie II, « Les tribunaux de juges étrangers ».
77 I. Kyme no 1 et A. Cassayre, op. cit., no 7.
78 G. Thür et H. Taeuber, Prozessrechtliche Inschriften der griechischen Poleis, 1994 no 5 et A. Cassayre, op. cit., no 4.
79 I. Kymè 1 ; I. Magnesia 90 ; I. Magnesia 101 ; I. Knidos 218.
80 RÉG, 106, 1993, p. 12-23.
81 P. Gauthier, Nouvelles inscriptions de Sardes II, 1989, no 4.
82 Comme l’arbitrage d’Érétrie entre les cités de Paros et de Naxos, IG XI, 4, 1065 b ; le tribunal arbitral entre Amorgos et une autre cité au début du IVe siècle, IG XII, 7, no 3.
83 Juges de Cos envoyés à Naxos peu après 280 av. J.-C. : M. Holleaux, Études III, p. 27-37 ; juges de Ioulis envoyés à Théra vers 266-263 av. J.-C. : IG XII, 3, 320.
84 Appel de juges de Larisa, SEG XXVI, 677 ; de Sparte SEG XLVII, 357 ; d’Andros IG XII, Suppl. 258.
85 IG XII, 5, 870 et 871.
86 Chiron, 29, 1999, 284-286 et 293-294.
87 M. Holleaux, Études V, p. 433-447 et IG IX I2, fasc. 4, no 796.
88 G. Nenci, « Sei decreti inediti da Entella », ASNP, s. III, X, 1980, p. 1272-1273, no 3 – texte seul ; D. Asheri, ASNP, ser. III, 1982, XII, 3, p. 776-777, no 3 ; G. Nenci, « I decreti da Entella I-V », ASNP, s. III, XXI, 1991, 140-141, no 3 – révision du texte d’après photographie ; (L. Porciani, « I decreti. Testo e traduzione », Da un’antica città di Sicilia. I decreti di Entella e Nakone, 2001, p. 26-28 – avec bonne photographie de la plaque de bronze).
89 L. Robert, OMS 6, p. 556.
90 G. Thür, H. Taeuber, Prozessrechtliche Inschriften, 1994, no 5 et A. Cassayre, op. cit., no 4.
91 I. Ephesos Ia, 4 et A. Cassayre, op. cit., no 6.
92 I. Kyme 1 et A. Cassayre, op. cit., no 7.
93 Rhodes (I. Iasos 76), Priène par deux fois (I. Priene 53 et 54), Myndos, Clazomènes deux fois, Chios (respectivement SEG XLI, 929 ; 930 et 933 ; 932), Halicarnasse peut-être (I. Iasos 77), et d’autres cités dont le nom n’est pas parvenu (I. Iasos 75 et 79) ont envoyé des juges à Iasos.
94 C. Crowther, « Iasos in the Early Second Century BC: A Note on OGIS 237 », BICS 36, 1989, p. 136-138 et « Iasos in the Second Century B. C. III: Foreign Judges from Priene », BICS 40 (New Series vol. 2), 1995, p. 91-136.
95 I. Iasos 76 vers 215-210 av. J.-C.
96 Cf. C. Crowther, BICS 40 (New Series vol. 2), 1995, p. 101 et 107-112.
97 GIBM III, 1, 442.
98 I. Priene 53, l. 9-11 ; les mêmes formules se retrouvent dans I. Priene 54, I. Iasos 75, 77 et SEG XLI, 929.
99 BICS 36, 1989, p. 137-138 et BICS 40 (N. S. 2), 1995, p. 114.
100 L’inscription du traité entre Iasos et les soldats de la garnison sous les ordres de Machaon, Hiéron et Sôpolis, rappelle que des contrats d’emprunt ont été passés entre les habitants et les soldats (ASAA, 45-46, 1969, p. 437-486). À l’issue du traité, sont abolies toutes les actions judiciaires entre ces gens et leurs soldats d’une part et, d’autre part, les Iasiens et les résidents à Iasos.
101 W. Blümel, Die Inschriften von Iasos, I, 1985, no 4 et J. Ma, Antiochos III and the cities of Western Asia Minor, 2000, no 26, l. 3-11 et 47-50.
102 I. Iasos 75, 77 et SEG XLI 929 ; cf. C. Crowther, BICS 40 (N. S. 2), 1995, p. 102-106 et 117.
103 SEG XLI 930, 932 et 933.
104 Cf. le Tableau auquel il faut ajouter l’envoi de juges à des cités dont le nom n’a pas été conservé.
105 I. Priene 8 et 134.
106 C. V. Crowther, « I. Priene 8 and the History of Priene in the Early Hellenistic Period », Chiron, 26, 1996, p. 195-250, et particulièrement p. 226-231.
107 SEG XXVI, 677.
108 I. Erythrai 111 et en A. Cassayre, op. cit., no 36.
109 I. Erythrai 116 et 117 et A. Cassayre, op. cit., nos 34 et 35.
110 I. Parion 1, l. 21-22.
111 I. Priene 44.
112 IG VII 4131.
113 Cf. partie II et A. Cassayre, op. cit., no 30.
114 I. Erythrai II, 506, l. 13-14.
115 Anzeiger d. Wiener Akademie, 1901, p. 6-7, no 4.
116 Par exemple dans le décret d’une cité inconnue pour un juge de Ténos et son secrétaire, IG XII, 5, 871, quand Smyrne appelle les citoyens de Cnide, Caunos et Milet, amis et bienveillants (I. Smyrna 578, 580 et 583).
117 I. Knidos 218, l. 11-12.
118 Chiron, 29, 1999, 285, l. 4.
119 I. Iasos II, 607= I. Priene 47.
120 Delphinion 153.
121 I. Magnesia 104.
122 I. Priene 61.
123 I. Knidos 218.
124 Par exemple I. Smyrna II, 1, nos 579 et 581.
125 I. Erythrai no 116 et 117 et I. Magnesia no 90, A. Cassayre, op. cit., nos 33, 34, 35.
126 I. Magnesia no 15, l. 10-11.
127 Chiron, 29, 1999, 267-268, l. 17-20.
128 Cf. J. Pouilloux, Recherches sur l’histoire et les cultes de Thasos I, p. 394, 401-402.
129 I. Stratonikeia II, 1, no 1038.
130 I. Knidos 218, l. 19-21.
131 IG VI, 1, no 95 vers 280 av. J.-C.
132 Chiron, 29, 1999, 308-309, l. 7-8.
133 Delphinion 153.
134 Chiron, 29, 1999, 257-266, l. 6-8.
135 I. Priene 44.
136 I. Erythrai no 116 et 117 et I. Magnesia 90 et A. Cassayre, op. cit., no 33, 34, 35.
137 I. Eythrai no 114 et A. Cassayre, op. cit., no 29. Cf. l’interprétation de C. Crowther, JAC, 7, 1992, p. 32-34.
138 I. Priene 50.
139 BCH, 95, 1971, p. 555-559.
140 Un seul petit fragment, daté d’environ 150-125 av. J.-C. (Suppl. BCH V, 1979, p. 391-394) mentionne des juges thasiens venus à Milet, mais on ignore leur mission.
141 Cf. pour le recueil d’inscription W. Blümel, Die Inschriften der rhodischen Peraia, 1991 et A. Bresson, Recueil des inscriptions de la Pérée rhodienne, 1991. Sur la présence rhodienne en Carie, cf. A. Bresson, « Les intérêts rhodiens en Carie à l’époque hellénistique », L’Orient méditerranéen, 2003, p. 169-192.
142 P. M. Fraser et G. E. Bean, The Rhodian Perea and Islands, 1954, p. 70-106. Sur les deux sens du mot pérée, territoire continental d’une île ou territoire politiquement dépendant comme la pérée rhodienne, cf. les rappels de V. Gabrielsen, C & M, 51, 2000, p. 148-153. Le recueil d’inscriptions est celui de P. Debord et al., Les Hautes Terres de Carie, 2001.
143 Elle ne prend pas la forme d’une domination contrairement à ce que dit R. Étienne dans son article « Les étrangers et la politique : le rôle de Rhodes dans les Cyclades dans le premier tiers du IIe siècle av. J. C. », L’étranger dans le monde grec, 1987, p. 159-167.
144 Pour l’analyse des termes juridiques de la concession, faite par Rome au profit des Rhodiens, de la Carie et de la Lycie en 189-188, cf. Alain Bresson, « Rhodes, Cnide et les Lyciens au début du IIe siècle av. J.-C. », RÉA, 100 (1-2), 1998, p. 65-88.
145 Tite Live 41, 6, 11-12.
146 Sur le contrôle général des Rhodiens dans la pérée sujette, cf. la nouvelle approche, mettant l’accent sur la diversité de la domination, de V. Gabrielsen, « The Rhodian Peraia in the Third and second centuries BC », C & M, 51, 2000, p. 129-183 qui s’oppose à la vision plus sombre de P. M. Fraser et G. E. Bean d’une domination conquérante et souveraine, identique sur l’ensemble du territoire et ayant, par là, un effet homogénéisant. Leur point de vue, qui s’appuie sur les sources, a été majoritairement suivi. Sur la Lycie, cf. plus particulièrement M. Zimmermann, « Bemerkungen zur rhodischen Vorherrschaft in Lykien (189/88-167 v. Chr.) », Klio 75, 1993, p. 110-130 et « Kyaneai und seine Nachbarn zur Geschichte der Zentrallykischen Poleis unter rhodischer Herrschaft », Akten des II. Internationalen Lykien-Symposions, 1993, p. 143-148 ; H. U. Wiemer, Krieg, Handel und Piraterie, 2002, p. 251-271 sur le contrôle lourd des Rhodiens en Carie et en Lycie.
147 C. Michel, Recueil 479.
148 M. Holleaux, « Notes sur l’épigraphie et l’histoire de Rhodes », BCH, 1893, p. 52-69 (Études I, p. 409-425).
149 Cf. J. et L. Robert, Fouilles d’Amyzon en Carie, 1983, p. 244-249, no 51.
150 IG XII, 5, 652 ; sur l’action de cet épistate rhodien, cf. J. Tréheux et P. Charneux, « Décret des Athéniens de Délos en l’honneur d’un épimélète de l’île », BCH, 122, 1998, p. 239-275.
151 H. U. Wiemer, « Karien am Vorabend des 2. makedonischen Krieges », EA, 33, 2001, p. 7-9.
152 R. Étienne, « Les étrangers et la politique : le rôle de Rhodes dans les Cyclades dans le premier tiers du IIe siècle av. J. C. », L’étranger dans le monde grec, 1987, p. 159-167.