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Les classes populaires à l'école

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Christophe Delay

Troisième partie. Des pratiques socialisatrices peu orientées vers des buts pédagogiques

Introduction

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Extrait du texte

La troisième et dernière partie de ce livre ne traite plus directement du rapport des classes populaires à la scolarité de leurs enfants comme l’ont fait les trois chapitres précédents. On y a intégré d’autres pratiques comme l’exercice de l’autorité parentale ou les loisirs privilégiés par les familles parce qu’elles constituent autant de pratiques socialisatrices qui, à l’instar du suivi des devoirs par exemple, façonnent, forment, modèlent les habitus des enfants qui incorporent, intériorisent au domicile et au contact des parents des façons de faire, de penser et d’être qui sont socialement situés.

Mais pourquoi consacrer une partie complète (deux nouveaux chapitres) à des pratiques qui ne relèvent pas directement de la question scolaire ? Pour répondre à cette question, il faut se rappeler – comme on l’a vu dans le second chapitre – que les institutrices ont des attentes socialisatrices des parents qui dépassent très largement le cadre scolaire ; elles n’exigent pas seulement qu...

© Presses universitaires de Rennes, 2011

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