Conclusion
p. 281-284
Extrait
1De la forme cinématographique, ordonnatrice des univers, des histoires et des décors dans lesquels se débattent ou se meuvent les personnages, jusqu’à leurs corps eux-mêmes, dans toute leur complexité de constructions de chair, d’imaginaire, de social et de celluloïd, tous les aspects du cinéma japonais contemporain disent d’une manière ou d’une autre la prégnance de la question de l’identité japonaise moderne, mais aussi le besoin impérieux de la penser par le biais de l’art.
2Les films ici étudiés n’en sont pas un simple écho passif, le cinéma japonais d’aujourd’hui n’est pas une forme molle qui se laisserait modeler par des interrogations qui la traverseraient simplement sans y trouver à s’enrichir, s’opposer, se crisper, s’épanouir, mûrir. Le cinéma n’est pas uniquement – et à vrai dire jamais – un reflet fidèle et objectif de la société, il en offre un reflet déformé, il la réfléchit et la pense, il participe « à la construction d’un imaginaire collectif », comme le rappe
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