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Cahier d’illustrations

p. I-XVI


Texte intégral

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Charles Harouys, maire de Nantes en 1588-1591 et 1598-1599. Artiste inconnu [Jacques Coquet ?], 1598, Musée d’histoire de Nantes, Château des ducs de Bretagne. Cliché : Ville de Nantes.

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François de La Noue (1531-1591), surnommé « Bras de fer ». Gravure flamande.
Ce gentilhomme huguenot, né au pays de Retz s’était déjà forgé une réputation de guerrier redoutable autant que vertueux dans les guerres de Flandres avant de venir en Bretagne pour assister le prince de Dombes. Il y trouva la mort lors du siège de Lamballe.

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Sir John Norreys of Rycote (1547-1597), général de l’armée anglaise en Bretagne de mai 1591 à février 1595.

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Henry de Bourbon (1573-1608), prince de Dombes (musée du Louvre).
Il devient duc de Montpensier à la mort de son père. Lieutenant général du roi en Bretagne de juin 1589 à mars 1593, avant d’être nommé gouverneur de Normandie.

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Louise de Lorraine-Vaudémont (1553-1601), épouse d’Henri III et sœur de Mercœur (BnF).
Elle joua un grand rôle dans les négociations de paix entre son frère et Henri IV.

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François d’Espinay (1554-1597), sieur de St-Luc, baron de Crèvecœur. Gouverneur de Brouage pour le roi. Maréchal de camp et lieutenant général en Bretagne sous les ordres du maréchal d’Aumont.

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René de Rieux, seigneur de Sourdéac (1548-1628), chevalier des ordres du roi (1588), (BnF, mss. Clairambault, no 1125, f° 84).
Il succède à son frère Guy au gouvernement de Brest (janvier 1591). Gouverneur général pour le roi des évêchés de Léon, Tréguier, Saint-Brieuc. En tenant Brest et en pacifiant précocement le Léon, il eut une action déterminante au cours du conflit.

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Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur, à cheval. Estampe. Philippe Thomassin (graveur), 1595 (Musée national du château de Pau).

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Quart d’écu de la Ligue en argent frappé à Nantes.
Avers : + CAROLVS. X. D : G. FRANC. REX 1594. (Charles X, par la grâce de Dieu, roi de France) ; Croix fleurdelisée.
Revers :. SIT. NOMEN. DOMINI. BENEDICTVM (Béni soit le nom du Seigneur) ; Écu de France couronné et accosté de II - II ;
Lettre d’atelier (T : Nantes) sous l’écu.
Par un édit du 15 décembre 1589, le cardinal de Bourbon, futur Charles X, avait décidé d’arrêter la frappe de monnaies au nom d’Henri III. C’est à partir du 1er janvier 1590 que les monnaies de la ligue sont frappées au nom de Charles X. On retrouve des émissions à Dinan jusqu’en 1597.

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Christ aux outrages. Calvaire de Saint-Thégonnec (1610). Cliché de l’auteur. Les bourreaux ont des visages particulièrement réalistes. L’un d’eux possède les traits et la fraise d’Henri IV. Allégorie de la Ligue, suspicion à l’égard d’une conversion politique ou résistance au pouvoir royal ?

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Plan de Saint-Malo et de ses environs levé pour Sir John Norreys dans la perspective d’un siège de la ville (1591). (Londres, B. L., The national Archives, mpf 1 / 252).
Notes horizontales : Ung rusiau de mer appele Legue – De lisle honest jucques a la ville environ 500 pas – Landroit la ou lon fait les cables de navire – Sesambre ou y a ung monastere – Petit bais – le grand bais – Chasteau de Soulidort et celluy de St Malo – sont nort et su – La ou les bapteaux de Dinan viennent – La tour dela cloche – Une platte frome – La croix de Lardrivier ( ?) – Sr Servan – Le nest – L’arbalesterie – La mer ne va sy dessur – Le chasteau – Lislet – Ceste regle est pour represante les tuyaulx – par là où vient leau à la ponppe dans la ville audedans en landroit – de la tour comme fait lad regle – Loge des chiens1– Dinart – La riviere de Dinan – La radde de RanseBiseul – La citte de Soulidort – autrement Quidalet – Une chapelle de St Pierre – Il y a bien de distance entre ceste montaigne et la ville de 600 ou 700 pas – Le tallatz – La maison de santé.
Notes verticales et obliques :
Chasteau de la Latte – Cap de frehelle – Ung rusiau de mer passant au long de la cotte.

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Carte de Bretagne (he British Library, Cotton MS Augustus I ii, 58). 37,5 x 48 cm ; encre sur parchemin. Le cartographe est nommé dans la rose des vents : Radu[lphu] s Treswell.
Elle est annotée de la main de Lord Burghley. Sous l’échelle, d’une autre main, figure la mention « Part of Britaine from Sir John Norris 1594 ». La densité et la précision des toponymes dans les évêchés de Tréguier et Saint-Brieuc, le sud-ouest de Jersey et la côte nord de Bretagne, une partie du Maine et du Craonnais marquent la zone de séjour la plus constante de l’armée anglaise. L’indication de « la croix de Margala » (Marc’hallac’h), simple lieu-dit et non paroisse comme indiqué, et l’ajout de « Primel » de la main de Norreys, semblent indiquer que la carte a été levée entre la bataille qui se déroula au premier lieu (juin 1591), et l’édification du fort au second (avril 1594). Quelques singularités cependant : le mauvais positionnement de Brest et l’absence de mention des forts du Blavet et de Crozon.

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Carte anglaise levée vers 1592, présentant Brest, son château, sa baie (B. L. National Archives, MPI, 1-449).

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Plan de la bataille de Craon, 1592 (71 x 59 cm) établi par l’ingénieur Cristobal de Rojas qui sera ensuite chargé de la construction du fort de Crozon. España. Ministerio de Cultura. Archivo General de Simancas, MPD, 24, 040.

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Plan du fort et du port de Blavet, l’île Sainte-Catherine, le monastère Sainte-Catherine, et la ville de Blavet « entièrement ruinée et rasée jusqu’au sol », 1591 (54 x 66 cm), España. Ministerio de Cultura. Archivo General de Simancas, MPD, 56, 002.

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Portrait présumé de Marie de Luxembourg, duchesse de Mercoeur, école de Clouet, Chantilly, musée Condé.

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Aumont (Jean d’), maréchal de France, lieutenant général pour le roi en Bretagne de 1592, à sa mort, à Rennes, en août 1595, des suites de ses blessures (dessin de Henri Bellange, début XVIIe siècle ; Musée du château de Pau).

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Jean de Beaumanoir (1551-1614), marquis de Lavardin, gouverneur du Maine pour le roi. Nommé maréchal de France en 1595.

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Château de Nantes : croix de Lorraine monumentale ornant le demi-bastion Saint-Pierre, une des onze apposées par Mercœur sur les fortifications bâties sous son gouvernorat. Affirmation d’une possession familiale et signe de reconnaissance clanique (cliché de l’auteur).

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Philippe-Emmanuel de Lorraine (dessin d’Henri Bellanger, début XVIIe siècle. Musée du Château de Pau).
Le duc est figuré portant l'écharpe blanche des royalistes : probable contribution tardive à la réhabilitation politique et morale des anciens ligueurs.

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Vues de Nantes (fin XVIe) : le château et la Motte Saint-Pierre, la ville vue de l’est, l’extrémité ouest de l’enceinte et le Port-au-Vin (cliché Chantal Hémon, musée Dobrée, Conseil général de Loire-Atlantique-Nantes).

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Tombeau de Mgr du Halegouët, évêque de Tréguier (de 1587 à sa mort en 1602), en la chapelle Saint-Gonéry de Plougrescant (cliché de l’auteur).

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Passeport accordé par le duc de Mercœur au sieur de Lancivilien de circuler librement pendant un mois « pour négotier la liberté du sr de Kergoumar » prisonnier de guerre (AD 22, 2 E, Trogoffde Kerelleau).

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Plaque commémorative de la pose de la première pierre de la tour Papegault du château de Nantes (1593), déposée aujourd’hui en l’église de La Cornuaille (49) (cliché hierry Buron, Conservation des antiquités et objets d’art de Maine-et-Loire, Conseil général de Maine-et-Loire).

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Lettre autographe de John Norreys adressée à Lord Burghley, de Paimpol, le 28 mai (probablement date française) 1594 ; PRO, SP 78/33, fo 251.
Il y exprime son désarroi devant l'attentisme de la reine : « Nous avons manqué beaucoup d'occasions, et ce que nous aurions pu faire, il y a six mois, avec mille hommes, nous ne le pourrions faire aujourd'hui avec cinq mille. »

Notes de bas de page

1 Les dogues qui, la nuit, gardaient la ville.

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