L’évolution du monde étudiant en chiffres depuis 1960
p. 177-191
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Index géographique : France
Texte intégral
LES EFFECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Graphique 1 : Étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur

Autres formations : STS, CPGE, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, écoles supérieures artistiques, écoles paramédicales et sociales et autres établissements d’enseignement supérieur
Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998). Champ : France sans TOM (France métropolitaine pour les données d’ensemble de 1960 à 1975).
Tableau 1 : Étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur (données détaillées)

(1) Sans double compte des écoles d’ingénieurs rattachées aux universités. (2) Création des IUT en 1966. (3) Création des STS en 1959.
(a) écoles supérieures artistiques et culturelles : y compris les écoles d’architecture, de journalisme et de communication. (b) Autres établissements : universités privées, écoles normales d’instituteurs, CREPS, écoles normales supérieures, écoles juridiques et administratives, écoles vétérinaires, classes préparatoires intégrées et autres écoles de spécialités diverses.
Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998).
Champ : France sans TOM (en italique, France métropolitaine).
LES ÉTUDIANTS DES UNIVERSITÉS
Graphique 2 : Étudiants inscrits à l’Université par discipline

Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998).
Champ : France sans TOM, hors IUT.
Tableau 2 : Étudiants inscrits à l’Université par discipline (données détaillées)

Note : en 1971, instauration du numerus clausus en médecine; en 1975-1976 création de la filière STAPS (niveau DEUG puis Licence en 1977 et Maîtrise en 1982); 1994-1995 mise en place de la nomenclature SISE (Système d’Information sur le Suivi des Étudiants).
Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998).
Champ : France sans TOM, hors IUT.
LA RÉPARTITION SUR LE TERRITOIRE
Tableau 3 : Étudiants inscrits à l’Université par académie

* dont IUT
Source : Données extraites des informations statistiques et des tableaux statistiques de la DEPP, MEN-MESR.
Champ : France métropolitaine.
Graphique 3 : Localisation et effectifs des sites universitaires provinciaux (1960-2000)

Source : Cytermann J. -R., « le développement de l’enseignement supérieur. Rôle respectif de l’État et des collectivités territoriales », Éducation et Formations, n° 62, janvier-mars 2002.
Champ : hors Île-de-France et DOM-TOM.
LES FILLES DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Graphique 4 : Proportion de filles selon le type d’études (en%)
Sources : MEN-MESR, DEPP et V. (1998).
Champ : France sans TOM.
Graphique 5 : Proportion de filles par discipline à l’Université (en%)

Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998).
Champ : France sans TOM, hors IUT.
L’ORIGINE SOCIALE DES ÉTUDIANTS
Tableau 4 : Origine socioprofessionnelle des étudiants français à l’Université (en%)

* Données France métropolitaine pour 1995 et 2000.
Note : Ces statistiques sont marquées après 1975 par la mise en place d’une nouvelle nomenclature des Professions et catégories professionnelles (PCS). Traditionnellement, la description de l’activité professionnelle s’effectuait selon le métier ou selon le statut. La catégorie socioprofessionnelle (CSP) mêlait ces deux notions pour décrire une structure sociale. Les principaux changements ont concerné le niveau détaillé des professions. Les ouvriers agricoles ont été insérés au sein du groupe Ouvriers alors que les contremaîtres l’ont quitté pour rejoindre celui des Professions intermédiaires plus conforme à leur niveau de responsabilité et à leur salaire. Les policiers, les militaires, les religieux, les personnels de service et les artistes ont été classés comme les autres actifs selon leur statut, leur niveau professionnel et leur fonction. Ici, les personnels de service ont été regroupés avec les employés avant 1975 par manque d’informations plus précises.
Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998).
Champ : France sans TOM, IUT inclus.
Graphique 6 : Étudiants français dont les parents exercent une profession libérale ou sont cadres supérieurs (en%)

Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998).
Champ : France métropolitaine.
Graphique 7 : Étudiants français dont les parents sont ouvriers ou employés (en%)

Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Erlich (1998).
Champ : France métropolitaine.
Graphique 8 : Origine socioprofessionnelle des étudiants français dans les universités par cycle (en%)

Source : RERS MEN-MESR, DEPP.
Champ : France métropolitaine (en 2004 France sans TOM), IUT inclus.
LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS DANS LES UNIVERSITÉS
Graphique 9 : Effectifs et représentation des étudiants étrangers dans les universités

Sources : MEN-MESR, DEPP et V. Elrich (1998).
Champ : France sans TOM, IUT inclus.
« L’ouverture internationale de l’enseignement supérieur ne constitue pas un phénomène nouveau pour des pays comme la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, qui ont entretenu une longue tradition d’accueil des étudiants étrangers sur leur territoire. Historiquement, l’Université européenne a toujours revendiqué son statut d’institution pluraliste, cosmopolite, lieu privilégié favorisant les contacts culturels et scientifiques. Les plus anciens établissements d’Europe se sont enrichis et ont bâti leur réputation sur la fréquence et la multiplicité de ces échanges intellectuels internationaux, qui ont toujours débordé largement le cadre du Vieux Continent et concerné les étudiants de toutes les régions du monde. [...] En France, la hausse récente du nombre d’étudiants étrangers constitue une rupture nette par rapport aux deux décennies précédentes. à la fin des années 1970, en pleine crise de démographie universitaire, les autorités ont tenté de freiner le flux d’entrée de ces étudiants, afin de concentrer leurs efforts sur la prise en charge des jeunes Français. Ainsi, durant deux décennies, le pays a connu une stagnation particulièrement marquée de ses effectifs étrangers au sein des établissements supérieurs. [...] En août 2001, un communiqué commun du Ministre de l’éducation Nationale et du Ministre des Affaires étrangères tentait de remédier à cette situation, en proposant d’améliorer l’accueil des étudiants étrangers en France, considéré comme ‘‘ une priorité de leur action’’. Dès lors, l’étudiant étranger n’est plus considéré comme élément constitutif d’un public ‘‘ encombrant’’, mais comme une composante à part entière, de facto, de la diversité de la population estudiantine française. Il s’agit alors de mettre en place une ‘‘ ouverture tous azimuts’’, qui doit reposer sur une multitude de dispositifs visant à mieux identifier et orienter les candidats aux études supérieures en France, afin de maintenir le rang de l’université française à l’international et de diversifier un peu plus les origines géographiques de cette population spécifique. »
Extraits de Les étudiants étrangers en France. Enquête sur les projets, les parcours et les conditions de vie, Ouvrage réalisé à l’initiative de l’Observatoire de la vie étudiante par Ridha Ennafaa et Saeed Paivandi, La Documentation Française, Paris, collection Panorama des savoirs, septembre 2008, 249 pages.
L’AIDE AUX ÉTUDIANTS
Historique du logement étudiant dans le réseau des œuvres universitaires
1919 : création du premier foyer d’hébergement d’étudiants à Toulon.
1955 : apparition des premières résidences universitaires à la périphérie des villes.
1965-1970 : construction de nouveaux complexes s’inspirant des campus américains à la suite du déplacement des lieux d’enseignements à l’extérieur des centres-villes.
1968-1977 : développement d’un système de réservation de logement HLM au profit des CROUS en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale.
1985 : relance de la construction de résidences avec l’octroi de l’aide personalisée au logement aux étudiants sous-locataires.
1990-1995 : nouveau plan de construction conduit par le Gouvernement.
2003 : durcissement de l’accès locatif avec la crise du logement et l’explosion des coûts de construction.
2004 : plan de developpement du parc des CROUS par le Gouvernement suite aux conclusions du premier rapport Anciaux.
2008 : second rapport Anciaux qui réaffirme les objectifs de construction et de réhabilitation à mi-parcours du plan gouvernemental.
Graphique 10 : Capacité d’accueil (nombre de places disponibles) des résidences CROUS

Source : CNOUS.
Tableau 5 : Étudiants bénéficiant d’une aide financière

(1) Bourses sur critères sociaux (y compris aides individuelles exceptionnelles jusqu’en 1999), bourses sur critères universitaires, bourses de mérite, allocations d’études, prêts d’honneur, allocations d’IUFM (supprimées en 1998). (2) Hors allocations d’études, prêts d’honneur, allocations d’IUFM. (3) Donnée estimée en 1990-1991.
Note : Le nombre d’étudiants aidés est rapporté aux inscrits qu’ils soient susceptibles de recevoir une aide ou a priori exclus des aides.
Source : RERS 1991 et 2008, MEN-MESR DEPP.
Champ : France sans TOM (avant 1990-91 les données concernent uniquement la France métropolitaine).
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