Cahier d’illustrations

p. I-XXIV


Texte intégral

1. – Les bâtiments de l’École normale de jeunes filles de l’AOF dans les années quarante, aujourd’hui ceux du lycée Abdoulaye Sadji à Rufisque (Sénégal) (images 1 à 33 : archives privées aimablement communiquées par la fondation Femmes d’Afrique et Culture-Mémorial de Rufisque).

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2. – Le dortoir de l’École normale de jeunes filles dans les années quarante.

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3. – La cour de l’École normale où les jeunes filles révisent leurs leçons.

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4. – Au réfectoire, les élèves prennent leur repas en silence. Elles sont sanctionnées si elles déplacent bruyamment leurs chaises.

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5. – La salle de récréation est réservée aux travaux d’aiguille et à la lecture, parfois au son de la musique du phonographe. L’uniforme est de rigueur, complété par le port d’un bandeau blanc parfaitement amidonné.

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6. – L’éducation physique fut sans doute l’un des enseignements les plus révolutionnaires de la formation des futures institutrices, notamment parce qu’elle contraignait au port d’un short, et qu’elle s’effectuait non à l’internat, mais sur un terrain situé à l’autre extrémité de Rufisque. Les jeunes filles traversaient ainsi la ville en chantant, sous le regard des passants.

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7. – Les cours de chimie et de sciences d’une manière générale correspondent à une sorte « de préambule expérimental » et sont intimement liés à l’enseignement ménager.

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8. – L’éducation domestique est essentielle dans la formation des normaliennes. Les cours de cuisine sont associés à l’apprentissage de l’économie domestique. Les jeunes filles assurent également l’entretien quotidien de leur école.

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9-10-11. – La formation des institutrices inclut la participation des élèves à des activités culturelles au sein ou en dehors de l’internat. Habillées en costumes « africains », les jeunes filles exécutent des danses et jouent des pièces de théâtre « locales », par exemple lors des inaugurations ou des visites officielles de personnalités françaises. Elles posent dans les costumes de la danse des cauris, jouent des scènes « mauresques » et exécutent des danses « créoles ».

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12. – Les élèves normaliennes à la plage. La direction tentera des cours de natation, sans grand succès, mais les sorties sur la « petite côte », non loin de Rufisque, perdurent.

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13 à 22 – Chaque année, en tenue occidentale ou africaine, les normaliennes posent pour des photographes qui immortalisent des figures individuelles ou des groupes d’amies.

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23. – Promotions 1939 et 1940. Les uniformes diffèrent d’une promotion à l’autre, les plus jeunes sont placées aux premiers rangs.

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24. – Promotion 1939-1943. Au premier rang, Marie-Claire Coulom, dite « Micoulette », la fille d’un couple d’enseignants français à l’École normale.

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25. – Promotion 1943-1947.

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26. – Promotion 1944-1948. Au centre, la directrice Germaine Le Goff. Assis devant elle, son petit-fils, Claude, qui grandit en compagnie des élèves à Rufisque.

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27. – En 1946, Mlle Yvonne Paquet prend la direction de l’École normale (en cinquième position au deuxième rang en partant de la droite). Le nombre d’élèves diminue, tandis que le corps enseignant s’étoffe.

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28. – Le groupe des enseignantes et des surveillantes après la Seconde Guerre mondiale.

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29. – La directrice Yvonne Paquet nourrit une petite gazelle que les élèves appellent la « biquette » et qui vit à l’École normale.

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30-31. – Une fois par an, les normaliennes rendent visite aux élèves garçons de l’École normale William Ponty pour des activités festives et théâtrales. Ici sont photographiées les « Maliennes » et les « Sénégalaises » en compagnie de leurs homologues masculins. L’objectif assumé de ces rencontres était de favoriser les futures unions entre jeunes gens instruits à l’école française et la création de ménages « d’évolués ».

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32-33. – Germaine Le Goffdirigea l’École normale de jeunes filles de sa création en 1938 à 1945. La première photographie date de 1940 ; la seconde fut prise en 1976 à Conakry (Guinée), lors de l’accueil officiel de Germaine Le Goff par ses anciennes élèves.

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34. – Un groupe d’élèves sages-femmes de l’École de médecine de l’AOF dans les années 1950 (archive privée de Mme Oury Oud Barry, sage-femme, promotion 1952-1955).

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35. – Un groupe d’élèves du Collège moderne de jeunes filles de Bamako (Mali) dans les années 1950 (archive privée de Mme Tamaro Touré, future normalienne).

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36. – Anciennes élèves normaliennes et sages-femmes réunies par le Comité malien de la Fondation Femmes d’Afrique et Cultures – Mémorial de Rufisque (FAC-MR) en juin 2000 à Bamako (archive privée de Pascale Barthélémy).

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