Table des matières
Yves Serra
PréfacePartie préliminaire : l’historique du principe de soumission du secteur public au droit de la concurrence
Chapitre 1 : Le droit de la concurrence ou les principes concurrentiels appliqués aux acteurs économiques publics
- Section I : Les principes concurrentiels, fondement du principe de soumission
- Paragraphe 1) La liberté du commerce et de l’industrie
- A) La portée actuelle de la liberté du commerce et de l’industrie
- B) Le fondement du système économique
- Paragraphe 2) Les principes ou le droit de la concurrence étendu(s) aux personnes publiques concurrentielles.
- A) Le principe de loyauté concurrentielle
- B) Le principe d’égalité dans les moyens de la concurrence
- Paragraphe 3) Les principes ou le droit de la concurrence étendu par les personnes publiques
- A) Le principe d’intérêt général
- B) Le principe de spécialité
- 1) Les concessions de service public
- 2) Les établissements publics
- Section II : Les principes concurrentiels, fondement de la règle de droit
- Paragraphe 1) Le contenu des règles de droit
- A) Les dispositions
- 1) La notion d’abus de position dominante
- 2) Les ententes
- 3) La concentration économique
- 4) Les pratiques commerciales restrictives
- B) Les sanctions prévues
- 1) La faute civile
- 2) Les sanctions prévues par l’ordonnance du 30 juin 1945
- Paragraphe 2) Les sanctions effectivement prononcées sur la base de l’ordonnance du 30 juin 1945
- A) L’organe compétent
- B) Les sanctions
Chapitre 2 : Le nouveau droit de la concurrence appliqué aux personnes publiques – acteurs économiques
- Section 1 : Le champ d’application du principe de soumission.
- Paragraphe 1 : Le champ d’application ratione materiae
- A) Les activités industrielles et commerciales des opérateurs économiques publics
- 1) Les activités
- 2) Les limites
- B) Le critère matériel retenu par l’ordonnance du 1er décembre 1986
- 1) Le critère matériel : réalité économique
- 2) Le critère organique pour l’application du droit administratif
- 3) La banalisation de l’existence des opérateurs économiques publics dans la concurrence
- Paragraphe 2 : Le champ d’application ratione personae
- A) L’entreprise publique
- B) Les personnes morales de droit public
- Section II : La soumission à un « ordre juridique spécifique » commun aux personnes publiques et aux personnes privées
- Paragraphe 1) La position favorable du Conseil constitutionnel
- A) Une « bonne administration de la justice »
- 1) La position du Conseil constitutionnel
- 2) L’effet de cette unification
- B) La compétence exclusive des juridictions administratives
- 1) Les personnes morales de droit public
- 2) La rédaction de l’article 53 de l’ordonnance du 1er décembre 1986
- Paragraphe 2) La composition de ce « bloc juridique spécifique »
- A) Une composition de nature réglementaire
- 1) Les ordonnances sont des actes administratifs
- 2) Faute d’adhésion parlementaire
- B) La procédure
- 1) Les organes
- 2) Les sanctions
Chapitre I : Le champ d’application ratione personae du droit communautaire de la concurrence
- Section 1 : Les acteurs économiques publics
- Paragraphe 1) Les entreprises publiques et assimilées
- A) L’entreprise
- 1) L’activité, élément déterminant de l’entreprise
- 2) L’entreprise – nouvelle formule
- B) L’entreprise publique
- 1) L’activité de l’entreprise publique
- 2) La nature publique de l’entreprise
- Paragraphe 2) Le secteur public économique
- Section II : La personne morale de droit public
Chapitre 2 : Le droit matériel communautaire de la concurrence
- Section 1 : À situations comparables, traitement comparable
- Paragraphe 1) Le principe d’égalité, fondement du droit communautaire de la concurrence
- A) Le droit de la concurrence
- 1) La notion de marché
- 2) Le droit communautaire de la concurrence face aux interventions économiques d’un État membre
- 3) La lutte contre la concurrence déloyale
- B) Le principe directeur du droit communautaire de la concurrence
- 1) Le principe d’égalité de traitement dans la concurrence
- 2) Les autres principes communautaires du droit de la concurrence
- Paragraphe 2) Le droit matériel communautaire
- A) Les règles
- 1) Les pratiques anticoncurrentielles
- 2) Les aides accordées par les États
- 3) L’aménagement des monopoles
- 4) La liberté des prix
- 5) Les opérations de concentration
- B) Les sanctions
- Section 2 : À situations d’exception, traitements d’exception
- Paragraphe 1) La situation particulière des entreprises
- A) L’appréciation de la situation
- B) La position de la jurisprudence
- 1) Le « service d’intérêt économique général »
- 2) Le monopole fiscal
- Paragraphe 2) L’État
- A) L’État, directement sanctionné par la jurisprudence communautaire
- B) La comparaison avec le droit interne – l’ordonnance du 1er décembre 1986
1ère Partie : Le secteur public : un acteur quasi-ordinaire dans la concurrence
Chapitre 1 : Le marché des opérateurs économiques publics
- Section I : La détermination de la portée et de l’étendue du marché des opérateurs économiques publics
- Paragraphe 1) L’approche matérielle du marché des opérateurs économiques publics
- A) Le marché géographique des opérateurs économiques publics
- 1) La définition de base du marché géographique
- 2) L’application au secteur public
- B) Le marché des produits et des services
- 1) L’appréciation du marché de référence
- 2) Des prestations spécifiques au secteur public
- Paragraphe 2) L’approche sociale du marché des opérateurs économiques publics
- A) La substituabilité des produits et services en cause
- 1) Les « besoins spécifiques »
- 2) Le phénomène de substitution
- B) L’image du produit
- 1) La notion d’image
- 2) L’image spécifique donnée par l’offreur public
- a) Une appréciation particulière.
- b) Le cas particulier d’E.D.F.
- Section 2 : La détermination du comportement des opérateurs économiques publics sur le marché
- Paragraphe 1) L’activité à caractère économique de l’opérateur public
- A) La présentation de l’activité à caractère économique
- 1) L’importance du critère économique
- 2) L’apport d’autres critères
- B) Les conséquences dues au caractère économique reconnu à l’activité de l’opérateur public.
- Paragraphe 2) Une soumission aux lois du marché
- Paragraphe 3) Une adaptation matérielle du droit commun de la concurrence
- A) Les activités concernées par l’adaptation
- 1) Les activités de service public – domaine de l’exonération
- a) Les activités de nature non économique.
- b) Le service public de la sécurité sociale.
- 2) La nature de l’exonération
- a) Le droit commun de la concurrence.
- b) Vers une réforme.
- B) Les raisons de l’exonération
- 1) La raison sociale invoquée par la Cour de justice des Communautés européennes
- a) L’absence de but lucratif.
- b) Le caractère exclusivement social.
- 2) Les raisons économiques invoquées par les juridictions françaises
Chapitre 2 : Le respect des principes régissant le marché
- Section 1 : Les personnes publiques face aux principes concurrentiels de droit privé régissant le marché.
- Paragraphe 1) La transparence concurrentielle
- A) « L’information du consommateur » : condition de la transparence du marché
- 1) La transparence ou l’information du consommateur
- a) L’approche du droit interne.
- b) L’approche du droit communautaire.
- 2) La transparence, condition qui s’impose aux services publics
- a) L’obligation d’information du service public.
- b) Une redéfinition de l’usager du service public.
- B) Les incidences de la transparence sur la concurrence
- 1) La clarté dans la détermination des prix, instrument de concurrence
- 2) L’autre aspect de la transparence du marché est la protection des concurrents
- Paragraphe 2) La loyauté du comportement
- A) La loyauté des acteurs publics et privés envers leurs concurrents publics et privés
- 1) L’évolution de la concurrence déloyale
- 2) La loyauté dans la concurrence s’impose à l’opérateur économique public
- B) La loyauté envers les consommateurs
- 1) Les comportements déloyaux envers les consommateurs
- 2) Les clauses contractuelles abusives
- a) Des notions générales.
- b) Une affaire intéressante.
- Section 2 : Les personnes publiques face aux principes concurrentiels de droit public
- Paragraphe 1) Le principe de spécialité ou « la non-concurrence »
- A) La portée concurrentielle du principe de spécialité ou de non-concurrence
- 1) L’apport du principe de spécialité
- 2) La réalité du principe
- B) La compétence juridictionnelle
- 1) Le rôle principal des juges
- 2) Le rôle secondaire des juges
- Paragraphe 2) Le principe d’intérêt général
- A) Le principe d’intérêt général : principe-base du système concurrentiel
- 1) La prise en compte du marché
- 2) Une notion en mutation
- B) Un principe adapté à la réalité économique
- 1) Un principe complexe
- 2) Le nouvel « esprit d’intérêt général »
Chapitre 1 : Le secteur public en situation monopolistique
- Section I : Le monopole ou la position dominante sur un marché
- Paragraphe 1) La position dominante du monopole sur le marché monopolistique
- A) La position sur le marché
- 1) Une position structurelle
- 2) Une position dans la concurrence
- B) La constatation de cette position dominante du monopole sur le marché
- 1) La domination du monopole sur le marché monopolistique
- 2) L’absence de domination du monopole
- Paragraphe 2) La position dominante du monopole dans la concurrence
- A) Le monopole et les marchés voisins ou la constatation d’un état de fait
- 1) La diversification prévisible d’un monopole
- a) La diversification théoriquement prévisible du monopole.
- b) La diversification pratiquement inévitable d’un monopole.
- 2) Le cas particulier de la diversification d’Électricité de France et de Gaz de France
- a) Un état de fait.
- b) Un état de droit.
- B) Vers l’ouverture à la concurrence ou la régulation juridique
- 1) L’aménagement communautaire des monopoles
- 2) L’aspect économique de l’aménagement communautaire des monopoles nationaux
- a) L’adaptation à la concurrence.
- b) La disparition pour la concurrence.
- Section II : Les dérives du monopole dans la concurrence
- Paragraphe 1) Les pratiques anticoncurrentielles ou la dérive juridique
- A) Le comportement anticoncurrentiel du monopole
- 1) L’appréciation du comportement anticoncurrentiel
- 2) Des cas particuliers relatifs à certains comportements anticoncurrentiels
- B) Les sanctions de la conduite anticoncurrentielle du monopole
- 1) La difficile sanction pour concurrence déloyale
- 2) La sanction du comportement anticoncurrentiel
- Paragraphe 2) La remise en cause du service public ou la dérive sociale
- A) La présentation de la situation du service public
- B) Vers un service public communautaire...
Chapitre 2 : Le secteur public en situation purement concurrentielle
- Section I : Les règles qui ont vocation à sanctionner le secteur public
- Paragraphe 1 : Les règles relatives aux pratiques et structures anticoncurrentielles des opérateurs économiques publics
- A) Les comportements anticoncurrentiels sanctionnables des opérateurs économiques publics
- 1) Les pratiques anticoncurrentielles
- a) Les pratiques anticoncurrentielles émanant des opérateurs économiques publics.
- b) Les pratiques portant atteinte aux opérateurs économiques publics.
- 2) Le contentieux des pratiques anticoncurrentielles
- a) Les juridictions compétentes.
- b) Les sanctions.
- B) Les structures anticoncurrentielles sanctionnables des opérateurs économiques publics
- 1) L’approche communautaire des concentrations
- a) Une approche théorique de la structure anticoncurrentielle.
- b) Une réalité économique désuète.
- 2) L’approche française des concentrations
- Paragraphe 2 : Le délicat problème des aides publiques
- A) La position du problème
- 1) La notion d’aides publiques
- a) La nature des aides publiques.
- b) Le régime des aides publiques.
- 2) L’exigence du respect de l’égalité dans les moyens de concurrence
- B) L’ajout d’un problème particulier inhérent aux entreprises publiques
- 1) La détection des aides publiques
- 2) Le risque de discrimination entre entreprises publiques et entreprises privées
- Section II : Les règles qui ont vocation à exonérer le secteur public
- Paragraphe 1 : La fiction de l’article 90-2 du Traité de Rome
- A) La présentation de la règle
- 1) Le champ d’application de l’article 90-2 du Traité
- a) Domaine d’application quant aux personnes.
- b) Domaine d’application quant aux activités.
- 2) Le fondement de l’article 90-2 du Traité de Rome
- B) L’interprétation de la règle
- 1) La notion de service d’intérêt économique général
- 2) L’application de l’article 90-2 du Traité
- Paragraphe 2 : L’inapplication de l’article 10-1 de l’ordonnance du 1er décembre 1986
- A) La présentation de l’article 10-1
- 1) Les pratiques anticoncurrentielles résultant d’un texte
- 2) Les pratiques anticoncurrentielles résultant nécessairement d’un texte
- B) L’absence d’application de l’article 10-1
2ème Partie : Le secteur public : un acteur extraordinaire face à la concurrence
Chapitre 1 : Une décision exclusive du droit commun de la concurrence
- Section I : L’apport de la décision du Tribunal des conflits du 6 juin 1989
- Paragraphe 1 : L’interprétation proposée par la Cour d’appel de Paris
- A) La sanction d’une « action sur le marché »
- 1) L’action sur le marché : domaine d’application du droit commun de la concurrence
- a) L’appel à la concurrence.
- b) La soumission au droit commun de la concurrence.
- 2) La sanction d’une action sur le marché : compétence du juge judiciaire
- a) La compétence du juge judiciaire.
- b) La sanction infligée par le juge judiciaire.
- B) Les réactions doctrinale
- 1) L’autodétermination de compétence reprochée à la Cour d’appel de Paris
- 2) L’interprétation de la notion d’action sur le marché
- Paragraphe 2 : La position ferme du Tribunal des conflits
- A) Le principe énoncé par le Tribunal des conflits
- 1) La référence à l’activité de production, de distribution ou de services
- 2) La référence au droit administratif
- 3) L’association des notions
- B) L’appréciation du principe énoncé par le Tribunal des conflits
- Section II : La construction d’un non-droit de la concurrence
- Paragraphe 1 : L’organisation du service public
- A) La décision administrative d’organisation du service public
- 1) Les décisions d’organisation prises par le décideur public
- a) Le choix effectué par la personne publique délégante.
- b) La décision prise par la personne publique délégante.
- 2) Des services publics concernés
- a) La gestion du service public de la météorologie nationale.
- b) La gestion du domaine public ferroviaire.
- c) La gestion du domaine public portuaire.
- B) L’exploitation du service public soumise au respect de l’ordonnance de 1986
- Paragraphe 2 : L’exercice de pouvoirs exorbitants de droit commun
- A) L’exercice de prérogatives de puissance publique
- 1) L’appréhension générale du marché
- 2) Une notion exclusive de toute compétence judiciaire
- B) L’exercice parallèle d’une activité industrielle ou commerciale.
Chapitre 2 : Une tentative d’adaptation contentieuse du droit commun de la concurrence
- Section 1 : Une adaptation quant à la juridiction compétente
- Paragraphe 1 : L’incompétence des juridictions spécialisées
- A) Une incompétence injustifiée
- B) Une incompétence justifiée
- Paragraphe 2 : La compétence des juridictions administratives
- A) Les fondements de la déclaration de compétence au profit de la juridiction administrative
- 1) Un fondement légal, voire constitutionnel
- 2) Une position jurisprudentielle bien affirmée
- B) La compétence mise en œuvre par les juridictions administratives
- Section 2 : Une adaptation quant aux sanctions applicables aux décideurs publics
- Paragraphe 1 : Des difficultés dans l’application des sanctions issues de l’ordonnance du 1er décembre 1986
- A) Les mesures conservatoires
- B) Les sanctions
- Paragraphe 2 : Des difficultés dans l’application des sanctions de droit public
Chapitre 1 : Le principe de mise en concurrence impose à la personne publique, acheteuse de biens et de services
- Section 1 : Le fondement du principe de mise en concurrence
- Paragraphe 1 : La personne publique acheteuse
- A) Les « contrats » de la personne publique, acheteuse sur les « marchés » publics
- 1) Le droit interne
- 2) Le droit communautaire
- B) Les principes applicables aux « marchés » publics de la personne publique acheteuse
- 1) La liberté contractuelle
- 2) Le principe d’égalité de tous les opérateurs offreurs sur les « marchés » publics
- Paragraphe 2 : La personne publique, acheteuse de biens et de services
- A) La concurrence entre offreurs
- 1) Une stimulation espérée
- 2) Des pratiques critiquables adoptées
- B) La moralisation de la concurrence
- 1) Pour une loyale et saine concurrence
- 2) Une actualité législative
- Section 2 : L’application du principe de mise en concurrence par la personne publique – acheteuse
- Paragraphe 1 : Le domaine d’application de la mise en concurrence
- A) Quant à la nature juridique des acheteurs publics
- B) Quant aux « marchés » proposés par l’acheteur public
- Paragraphe 2 : Les méthodes d’application de la mise en concurrence par les acheteurs publics.
- A) La publicité préalable
- B) La mise en concurrence
- 1) Les marchés publics
- 2) Les délégations de service public
- 3) Vers une redéfinition du demandeur public ?
Chapitre 2 : L’affirmation d’un droit public de la concurrence
- Section 1 : La portée du droit public de la concurrence
- Paragraphe 1 : La portée du droit de la concurrence
- A) Un droit de la concurrence public
- B) Vers un déclin du droit économique public
- Paragraphe 2 : La portée du droit public
- A) Le droit public de la concurrence
- B) Vers un ordre public économique ?
- Section 2 : L’exercice du droit public de la concurrence
- Paragraphe 1 : La mise en œuvre du droit public de la concurrence ou du droit à la concurrence
- A) Les « personnes habilitées à agir »
- B) Les juridictions compétentes
- 1) Le droit interne
- 2) Le droit communautaire
- Paragraphe 2 : La sanction du droit public de la concurrence
- A) La sanction de l’acheteur public
- 1) La sanction du délit de favoritisme
- 2) L’injonction
- 3) La sanction de l’avantage injustifié procuré à autrui
- B) La sanction du contrat
Annexes
- Annexe I
- Les entreprises publiques de 1er rang et leurs filiales françaises
- Les entreprises publiques conjointes et leurs filiales françaises (+200 salariés)
- PRINCIPALES MODIFICATIONS INTERVENUES EN 1994
- 1. Privatisations – Loi n° 93.923 du 19 juillet 1993
- 2. Changement de dénomination sociale
- 3. Cession (C), Fusion (F), Liquidation (L)
- SOCIÉTÉS PRIVATISÉES
- Loi n° 86-793 du 2 juillet 1986
- Loi n° 93-923 du 19 juillet 1993
- Annexe II
- Annexe III
- Annexe IV
- DISCUSSION
- Annexe V
- Annexe VI