Table des matières
Gilbert Larguier
Avant-proposCaroline Perche
La tutelle dative prononcée par les juges du bailliage de Perpignan au XVIIIe siècleJean-Christophe Robert
« À charge de rendre ». Observations sur l’usage du fidéicommis en Roussillon au XVIIIe siècle- I. La préservation de l’intégrité du patrimoine
- A. La transmission à un bénéficiaire déterminé
- B. Les considérations lignagères et le modèle nobiliaire
- II. L’inaliénabilité du patrimoine et l’indigence du grevé
- A. L’aliénation à fin de subsistance et solvabilité
- B. L’aliénation à fin de restitution et constitution dotales
John Cantarel
La transmission patrimoniale de l’étranger dans les provinces du Languedoc et du Roussillon aux XVIIe et XVIIIe siècles- I. La possibilité faite à l’étranger de transmettre son patrimoine
- A. La transmission patrimoniale par le biais de la donation entre vifs et entre époux
- B. La transmission patrimoniale à ses enfants « regnicoles » et les considérés comme « regnicoles »
- II. Les exemptions à l’incapacité de transmettre son patrimoine
- A. La possibilité de transmettre grâce aux lettres de naturalité
- B. La possibilité de transmettre grâce à diverses dispositions en faveur des étrangers
Éric Fabre
Les Anduze, un exemple de transmission familiale en Chalabrais (Aude)Construction et déconstruction d’un patrimoine (milieu du XVIIIe - fin du XIXe siècle)
- Introduction
- I. Vers 1730-vers 1780 : installation, implication
- A. La méthode : échantillonner les actes des notaires
- B. Des parcelles dispersées à la première métairie, la capitalisation
- 1. De la boulange au négoce, un changement de statut
- 2. Du père au fils, la transmission
- II. Les années 1860-1870..., trois générations plus tard
- A. Structure de la fortune de Pierre Narcisse Anduze
- B. Construction et transmission sur trois générations : des histoires particulières de métairies
- 1. La Crémade et Brieu, l’œuvre du père
- 2. Maugard, l’œuvre de l’oncle
- 3. L’Esqueillé et Brugairolles, l’œuvre personnelle
- 4. Génibrel et Cuing, l’œuvre commune
- Conclusion : apparition, transmission, dilapidation
Patrice Poujade
La transmission dans le monde des marchands pyrénéens à l’époque moderneLe haut Pays de Foix au XVIIe siècle
- I. La transmission professionnelle
- A. Marchand de père en fils
- B. Transmettre le savoir professionnel
- II. Transmission et dévolution des biens
- A. Le choix de ses héritiers par le marchand
- B. Le choix des femmes de marchand
- C. Un modèle particulier ?
- III. D’autres transmission
- A. Les filles dans la transmission
- B. Nomination individuelle et parenté spirituelle : quelle transmission ?
- C. Transmettre la religion ? Marchands et protestantisme à Tarascon
Emmanuelle Rebardy-Julia
Le Roussillon, du roi Catholique au roi Très ChrétienLes difficultés d’une transmission ecclésio-politique
Sébastien Saqué
La transmission du pouvoir municipal à PerpignanDe 1750 à la réforme L’Averdy (1764-1768)
- I. Au milieu du XVIIIe siècle, une transmission du pouvoir municipal bien « huilée »
- A. Brève description de l’architecture consulaire
- B. Une transmission légitime du pouvoir
- C. Devenir premier et second consul grâce au poids des réseaux
- 1. Le réseau du gouverneur et de l’intendant
- 2. Le réseau familial et par alliance
- 3. La piste des réseaux endogamiques au XVIIIe siècle
- II. La réforme L’Averdy en 1764 : une transmission du pouvoir modifiée
- A. La modification de l’architecture consulaire
- 1. Le maire
- 2. Les échevins
- B. Les réseaux contrariés
- C. L’esprit de la réforme
- III. La contestation de la réforme L’Averdy : 1764-1769
- A. Les manifestations de la contestation
- B. Quelques motifs de la contestation
- C. La constitution de rapports de force
- D. La consécration des usages et des réseaux par l’édit de 1768
- Conclusion
Christophe Juhel
La transmission des offices perpétuels de l’Hôtel de ville de Perpignan au XVIIIe siècle- I. Une procédure de désignation originale garante de stabilité
- A. De la diversité textuelle à une pratique uniformisée
- B. L’instauration d’une hérédité de fait
- II. Une procédure restée fragile en dépit de sa consécration royale
- A. La politique double de la monarchie
- B. Des troubles récurrents jusqu’à la Révolution
- Conclusion
François-Pierre Blanc
La transmission des offices privilégiés à Perpignan. 1660-1789- I. Les offices vénaux
- A. Inventaire
- 1. Le principe : les offices de la chancellerie
- 2. L’exception : l’office de visiteur général des gabelles
- B. Transmission des offices vénaux
- 1. Cessibilité des offices
- 2. Hérédité des offices
- II. Les offices non vénaux
- A. Resignatio in favorem filii
- B. Résignatio in favorem alicujus
- 1. Les huit résignations
- 2. L’office de procureur général
Jean-Luc Antoniazzi
Échanges artistiques entre Rome et Perpignan de 1600 à 1785- I. Les jubilés de 1600 et 1700
- II. La colonne salomonique du baldaquin de Saint-Pierre de Rome à la cathédrale de Perpignan
- III. Les sources d’inspiration de Raphaël et Nicolas Poussin en Roussillon
- IV. De Saint-Pierre de Rome à Saint-Pierre de Prades
- V. La chapelle de l’Immaculée Conception de la cathédrale de Perpignan : un écrin romain
- Décoration de la chapelle
- Le décor de Gamelin
- Conclusion
Myriam Escard-Bugat
Le métier de peintre à Toulouse au XVIIIe siècle, entre transmission et échanges- I. L’organisation du métier et le statut des peintres
- A. Les métiers à Toulouse
- B. Le métier de peintre : les documents officiels
- C. Le métier de peintre : la pratique
- II. La formation, entre ateliers et écoles
- A. L’acquisition d’un savoir-faire au sein de l’atelier
- B. Une tradition maintenue en faveur de l’enseignement théorique
- Acteurs et enjeux
- C. Un enseignement classique
- III. Une « école toulousaine » ?
- A. La circulation des œuvres
- B. La mobilité des artistes
- C. Du maître à l’élève
- Conclusion