Table des matières
Chapitre 1. Une insurrection narbonnaise
- I. D’une Révolution à l’autre
- A) Le 4 septembre
- La Révolution
- Les premières mesures d’affirmation de la nouvelle République
- L’attitude par rapport à la guerre, et la formation de la Garde nationale
- B) La prise de conscience d’une dérive conservatrice
- Le conflit Marcou-Raynal
- Une tentative maladroite des conservateurs : le 6 octobre 1870
- C) Les militants réagissent et se radicalisent
- Du Club Lamourguier au Club de la Révolution (début 1871)
- L’affaire du Cercle (1er février 1871)
- Le coup de grâce : les élections du 8 février 1871
- D) La proclamation de la Commune
- Les premières tentatives par la « légalité », et l’invitation de Digeon
- L’insurrection et la proclamation de la Commune
- II. La Commune installée
- A) La vie de la Commune
- Les insurgés face à la garnison du 52ème de ligne : la cohabitation forcée
- Otages et démonstration de force
- - Les otages
- - Une démonstration de force
- Affaires courantes et administration de la ville
- Préparatifs des autorités du gouvernement de Versailles
- La réaction de Digeon : les événements du 29 mars
- Action du peuple et débordements
- B) La chute de la Commune
- L’arrivée de troupes extérieures et les négociations
- - L’arrivée de troupes à la gare
- - L’organisation de la défense
- - Les négociations
- La Commune est vaincue (31 mars 1871)
- - Échauffourée sur les barricades : deux morts et trois blessés
- - Les échanges de menaces
- - L’envoi d’une ultime mission de négociation
- - Sommations et évacuation de l’Hôtel de Ville
Chapitre 2. L’implication tardive d’une région
- I. L’échec d’un soulèvement régional
- A) L’action régionale, seul moyen de survie de Narbonne
- Un passé proche décisif : le rôle de Marcou et Digeon dans les ligues et les comités (pendant la guerre)
- L’idée. L’action de Digeon à Narbonne pour étendre la Commune
- Les tentatives de réalisation synchronisées avec Narbonne : Perpignan et Coursan
- B) Des sympathies indécises, mal coordonnées, ou découragées
- L’inertie des grands centres urbains voisins
- - Carcassonne :
- - Béziers et Cette :
- Des soubresauts sporadiques et à retardement
- Désinformation préfectorale, campagnes de la presse réactionnaire, délaissement de la presse républicaine de Montpellier
- II. Histoire d’une mobilisation (à retardement)
- A) À Narbonne, immédiatement après la Commune
- B) Le combat engagé autour de la condamnation des 18 militaires
- Le conseil de guerre prononce dix huit condamnations à mort ; le pourvoi en révision est rejeté
- Le combat : la presse et les conseils municipaux républicains obtiennent la commutation de peine
- C) Le soutien (tardif) des organes de presse républicains régionaux
- Évolution des positions de Marcou et de Guesde, de La Fraternité et des Droits de L’Homme, pendant et immédiatement après la Commune
- Les moyens d’action de la presse républicaine soutenant les communards de Narbonne
- III. Le procès de Rodez
- A) Les procès (novembre et mars)
- Rodez, une ville à l’heure de la Commune de Narbonne
- Les débats de novembre 1871 (13-18 novembre)
- Un verdict d’acquittement général suivi de condamnations en mars 1872
- B) L’écho dans la région toute entière
- La diffusion
- La polémique entre Le Roussillon et La Fraternité
- Combat et condamnation du Républicain de l’Aveyron pour la Commune de Narbonne
Chapitre 3. Une réalité complexe, un héritage incontournable
- I. Débats et mises au point
- A) Les acteurs
- Rôles respectifs d’Émile Digeon et du Club de la Révolution
- Qui étaient les communards de Narbonne ?
- Le rôle des femmes
- Des autorités civiles et militaires divisées
- Le rôle exact des « turcos »
- - Qui étaient ces « turcos » ?
- - Le problème des pillages
- B) L’idéologie
- La Révolution pour la République
- Grands thèmes et influences de cette « République » nouvelle
- - Dans l’analyse que font les communards de la société
- - Les solutions proposées :
- Diffusion des Lumières et foi dans le progrès.
- L’idée communaliste : simple modèle utilisé pour exprimer une revendication, ou vœu décentralisateur réel ?
- II. Devenir des hommes, mythe de la Commune et héritage
- A) Les communards et Narbonne jusqu’au retour des condamnés (1879)
- L’action de Digeon immédiatement après son acquittement
- Troubles populaires dans l’arrondissement de Narbonne (1871-1872), « communards » de Quillan (mars 1872)
- Émeutes antimilitaristes (août-septembre 1872)
- L’Internationale (groupe brisé en mars 1873)
- Réunions clandestines, surveillance puis répression sous l’Ordre Moral
- L’amnistie et le retour des condamnés du 52ème (septembre 1879)
- B) Influence des communards sur la vie politique narbonnaise au début des années 1880
- Émile Digeon, un idéologue anarchiste original
- Digeon candidat socialiste
- - Élection législative partielle, février-mars 1880
- - Les législatives de 1881 : à gauche, toute !
- - L’élection législative partielle de 1883
- L’émancipation sociale, journal socialiste
- C) Le mythe
- La Commune de Narbonne, de l’épopée romantique à la geste héroïque
- Les enterrements manifestations politiques
- Un événement : la mort de Digeon (24 mars 1894)
- Les anniversaires, moyen essentiel de la commémoration
- La Commune, Limouzy, et la municipalité d’Ernest Ferroul
- La Commune de Narbonne, rempart des socialistes contre le « Bloc National » au début des années 1920
- Un mythe nationalisé, centralisé, « parisianisé »
- Du centenaire de la Commune à nos jours : la Commune de Narbonne oubliée ?