Le mouvement ouvrier et la commémoration de la Commune dans les Pyrénées-Orientales pendant la IIIe République
p. 191-198
Texte intégral
1Lorsqu’après la fin tragique de la Commune de Paris le mouvement ouvrier se reconstitue, voire se constitue, celle-ci lui est une référence obligée, un élément fort de son identité nouvelle.
2Dans les Pyrénées-Orientales, département dont j’ai ailleurs souligné l’originalité1, la célébration de la Commune parisienne, et sa promotion au rang de racine première du mouvement ouvrier politique, s’imposait d’autant plus qu’elle avait trouvé dans la proche Narbonne un de ses rares relais provinciaux. L’agitation narbonnaise avait gagné certains villages catalans, particulièrement Corneilla-de-la-Rivière, et si le mouvement n’avait pas débouché sur un processus insurrectionnel complet il avait gagné à la Commune un capital de sympathie qu’on avait retrouvé jusqu’au sein du Conseil municipal républicain de Perpignan2.
3Certes, la capitale du Roussillon ne suivit pas l’exemple narbonnais, malgré une tentative où le sang ne coula pas3, quoi qu’en montre la bande dessinée L’ Indien français qui fait commencer les aventures de son héros, Sauveur Pagès, lors de la reprise du Castillet par les Turcos un jour de printemps 18714. Cependant, des délégués de la ville participèrent à la conférence de Lyon qui, au début de mai 1871, avait réuni des envoyés de diverses villes de province dans le but d’entreprendre une médiation entre la Commune et le Gouvernement provisoire présidé par Thiers5. L’entreprise s’avéra vaine. Mais le souvenir de cette prise de parti, pour modérée qu’elle puisse paraître, compta certainement beaucoup dans le souci qu’eurent, de façon permanente avant la Grande guerre et plus épisodique par la suite, les militants politiques catalans se réclamant du mouvement ouvrier de célébrer l’anniversaire de la Commune.
4En règle générale, c’est aux alentours du 18 mars, si possible le jour même, que la Commune est évoquée dans les organes de presse socialistes, puis à partir de 1920 communistes et socialistes, parallèlement aux réunions commémoratives alors organisées. Le choix de la date de la naissance du premier gouvernement ouvrier et non celui de son écrasement, même si la Semaine sanglante est souvent évoquée, dit assez la volonté des auteurs des articles, comme celle des orateurs des rassemblements, de proclamer, après un rappel historique des événements, le message de la Commune et non de célébrer les pompes d’un rite funèbre.
5Au fil des discours, le message est triple. La Commune est l’acte fondateur du mouvement ouvrier français, sa pierre angulaire, dépassement d’une Révolution française qui lui est parfois associée, en 1882 quand les futurs socialistes ont quelque mal à se différencier des radicaux, en 1913 alors que la SFIO tente de rassembler au-delà de sa clientèle habituelle dans le cadre de la lutte contre la loi de 3 ans. La Commune est aussi la vivante preuve de la perfidie de la bourgeoisie. L’échec de la Commune, enfin, renvoie le mouvement ouvrier à ses faiblesses propres et d’abord à son manque d’unité, c’est l’isolement de la Commune, dans cette interprétation, plus que les armées versaillaises, qui a entraîné son écrasement, lecture de l’événement largement inspirée de l’interprétation qu’en donne Karl Marx dans La guerre civile en France6.
6Selon les besoins du moment, selon les rapports de force à l’œuvre à l’intérieur du mouvement ouvrier nord-catalan, on appuie plus ou moins sur tel ou tel aspect de la légende communarde, d’ailleurs non exclusifs les uns des autres.
7En 1903, les socialistes catalans du POF7 s’apprêtent pour leur congrès à recevoir Jules Guesde. Se sentant le vent en poupe, c’est le côté fondateur de la Commune qu’ils mettent en avant, publiant en première page du Socialiste8 un article de Maurice Allard, député POF du Var, où l’on peut lire : « Les morts de 1871, les glorieux vaincus de la Commune ont préparé cet avenir. Leur sang a fécondé la terre. Bientôt sur le premier capitaliste germera et s’épanouira la fleur rouge du socialisme ». L’année suivante, à Baixas, un orateur reprend la même idée déclarant : « il faut se préparer à reprendre l’œuvre avortée ; nos aînés nous ont tracé la voie, il n’y a qu’à la suivre ». La même année, par contre, à Estagel, un militant préfère insister sur l’absence d’unité, responsable pour lui de l’échec de la Commune, la solution se trouvant, selon ses dires, pour l’avenir, dans l’organisation du parti socialiste. Bien plus tard, en 1924, on retrouve la même idée dans l’Humanité du Midi9 qui publie en première page un article, signé de Léon Trotsky, intitulé Les leçons de la Commune et sous-titré par la rédaction Le Parti manquait. Surenchérissant en pages intérieures, un membre de la section communiste de Perpignan enfonce le clou : « La Commune fut vaincue par manque d’unité de pensée, de direction, de décision et d’exécution mais elle reste une grande leçon révolutionnaire ». Onze ans plus tard, le secrétaire de la section socialiste de Perpignan, Charvet, tire, dans le contexte du Front populaire, la même leçon de l’écrasement de la Commune lorsqu’il s’écrie, en achevant sa péroraison, au cours d’une réunion commémorant son anniversaire : « Le prolétariat ne peut vaincre que s’il est uni »10.
8Le thème de la culpabilité pleine et entière de la République bourgeoise dans l’écrasement du premier gouvernement ouvrier est régulièrement évoqué, mais exception faite du discours communiste, où il a valeur d’incantation rituelle, il atteint son paroxysme en 1913 avec la lutte menée par la SFIO contre la loi de 3 ans. Dans Le Socialiste du 21 mars 1913 une page spéciale recto-verso est consacrée à l’anniversaire de la Commune sous le titre générique de : « 1871 – 18 mars – 1913 Vive la Commune ». Un article d’Alfred Soubielle, militant socialiste plutôt modéré mais belle plume, intitulé « Nos martyrs » évoque : « la République bourgeoise dont l’histoire est écrite en larges flaques de sang prolétaire : à la Ricamerie, à Fourmies, à Raon-l’Étape, à Narbonne, à Villeneuve-Saint-Georges, partout où les enfants du peuple habillés en soldats furent mis au service des capitalistes ». S’opposant fermement à la loi de 3 ans « arme fourbie contre le peuple, contre les travailleurs », les rédacteurs du Socialiste donnent tout son sens à l’article de Soubielle en publiant un dessin représentant quatre soldats : une Garde française devant la Bastille, légendé « Gardes françaises 14 juillet 1789 » ; deux soldats en uniforme du second Empire représentés sur fond de victimes, légendés « Garde nationale, 28ème de ligne, 18 mars 1871 » ; un soldat en uniforme d’époque, légendé « 17ème de ligne, juillet 1907 ».
9L’allusion est claire, si Soubielle n’a pas appelé comme dans L’Internationale les soldats à mettre crosse en l’air et à réserver leurs balles à leurs propres généraux11, le dessin qui accompagne son article est explicite. C’est à la mutinerie que l’on appelle les futurs conscrits de la loi de 3 ans, en cas d’utilisation de l’armée pour briser les conflits sociaux ou politiques, en s’appuyant sur des précédents historiques, la prise de la Bastille, le refus du 17ème de ligne, à Narbonne lors des grands mouvements viticoles de 1907, de contribuer au maintien de l’ordre et surtout celui du 28ème de ligne de suivre ses officiers lors de l’affaire des canons de Montmartre, qui devait déclencher la mise en place de la Commune et se solder par l’exécution des généraux Lecomte et Thomas. Commémorant la Commune en 1913, les socialistes, à cause du contexte politique, en retrouvent les voies les plus radicales et parallèlement s’efforcent de l’actualiser en mettant en relief l’adresse du 20 mars aux communes de France, où ils croient distinguer la volonté d’abolir l’État et le décret du 15 avril sur les ateliers vacants qui leur paraît être un premier pas, certes timide, vers la socialisation des moyens de production.
10D’une façon plus générale, si la mention dans les journaux socialistes puis communistes de la Commune correspond, pour les dirigeants des partis, à une volonté d’enracinement du mouvement ouvrier dans le passé national, les commémorations ont, pour les militants, un tout autre impact. Il s’agit d’un moment de communion, selon l’expression d’un rédacteur anonyme de L’Humanité du Midi 12, où l’émotion et la colère ressenties au récit des événements, parfois fait par des témoins, ainsi à Perpignan en 189713, soude un groupe qui ne manque ni de tirer les leçons du passé ni, à l’occasion, de les actualiser. En 1901, par exemple, les socialistes perpignanais, rassemblés pour commémorer l’anniversaire du 18 mars, utilisent l’anticléricalisme attribué à la Commune pour stigmatiser les socialistes ministériaux qui ont repoussé une proposition du député POE Zevaes tendant à interdire les congrégations religieuses en France14.
11L’aspect émotionnel des commémorations de la Commune est accentué, entre 1895 et 1913 dans les Pyrénées-Orientales, par la forme prise par ces pieuses manifestations. Il s’agit, en général, d’une réunion privée, d’une soirée intime selon le terme couramment employé. Cela exclut, bien sûr, tout débat contradictoire et permet d’éviter de solliciter des autorités les autorisations auxquelles sont soumises les réunions publiques. Le groupe, une centaine de personnes au grand maximum, peut alors vibrer sans état d’âme aux récits et exhortations des orateurs. Ces soirées intimes sont toujours l’occasion d’un punch ou d’un vin fraternel. Dans la salle d’un café, lovée pour l’occasion, décorée de drapeaux rouges, de bustes ou médaillons de militants – en 1903 à Perpignan et Rivesaltes celui du « militant aimé du Parti »15 Jules Guesde – l’on porte des toasts, l’on s’échauffe, l’on chante surtout. C’est à partir de 1901 qu’aux discours succèdent des chants révolutionnaires : L’Internationale, L’Insurgé, La Marche du 1er mai. Il y a de fortes chances que ces commémorations aient été pour beaucoup, à Perpignan, dans le changement de répertoire des socialistes roussillonnais que relève, pour le début du siècle, André Balent16. Parfois, même, il arrive, comme en 1899, que l’on raconte des histoires drôles17, ou, qu’échauffés par une atmosphère enthousiaste, les participants se forment en cortège et parcourent les rues de la ville, ainsi à Perpignan en 190818.
12Moments de gravité mais aussi moments de bonheur, où le sentiment de l’histoire commune et tragique se mue en une exaltation porteuse d’avenir, les commémorations de la Commune sont au début du siècle, dans les Pyrénées-Orientales, une pratique identitaire forte pour les socialistes catalans. D’abord perpignanaises – un premier punch en mars 1882 avait témoigné de l’organisation éphémère, sous l’influence de Paule Mink19, d’un embryon de parti ouvrier – ces commémorations de la Commune, si elles ne cessèrent à partir de 1895 d’être organisées chaque année dans la capitale du Roussillon par la Fédération socialiste, POF puis PSDF et SFIO, furent reprises au début du siècle dans les villages du département où des groupes socialistes s’étaient implantés. Rivesaltes, Salces, Baixas, Estagel, Saint-Paul-de-Fenouillet, Saint-Hippolyte, Saint-Estève, Espira-de-l’Agly, Taurinya, fêtèrent, avec plus ou moins de régularité, mais toujours le verre à la main, l’avènement de la Commune.
13Après la Grande guerre, les communistes tentèrent de maintenir la tradition. Le jeune parti communiste organisa le 18 mars 192120, au café Catalan, un punch ; l’affluence ne fut pas à la hauteur des espoirs des organisateurs qui pourtant récidivèrent les années suivantes. En 1924, force fut de constater la désaffection des militants. Alors que L’Humanité du Midi 21 accorde une place importante à l’anniversaire de la Commune, le correspondant local s’indigne : « Peu de militants à la section samedi. C’est déplorable et il est inadmissible qu’un communiste manque au devoir sacré de communier en cet anniversaire avec le souvenir de nos grands morts et de venir ranimer son esprit de révolte, toujours prompt à s’attiédir, à la flamme des crimes atroces des Versaillais et du bourreau du prolétariat : Thiers. C’est plus profitable que d’aller voir les crimes de Néron !!! au cinéma ». Vocabulaire chrétien et dénonciation du cinéma, nouvel opium du peuple, ne peuvent rien changer à cette donnée nouvelle : à mesure que s’éloigne le souvenir vivant de la Commune celui plus tangible d’octobre 1917 vient, dans la conscience des militants communistes, le remplacer. Une tentative, à l’échelon régional, d’André Marty pour ranimer la flamme en insistant sur les événements régionaux, il évoque en 1926 « le glorieux anniversaire de la Commune de Narbonne 23-31 mars 1871 »22, ne fut guère couronnée de succès. De façon plus curieuse, lorsque l’on se souvient des manifestations parisiennes au Mur des Fédérés de 1936 à 1939, le Travailleur catalan, tout comme les organisations locales du parti communiste, oublia totalement, dans l’ivresse du Front populaire comme dans la déception qui s’en suivit, la Commune.
14Quant aux socialistes SFIO, ils organisèrent au début des années vingt quelques conférences pour commémorer le 18 mars mais ne retrouvèrent pas la voie des punchs enthousiastes ; la leçon d’histoire remplaça la réunion fusionnelle23. Dans les années trente, les socialistes abandonnèrent ces commémorations sans âme ; une seule fois, en 193524, ils revinrent sur la Commune pour permettre à la chorale socialiste de Perpignan de faire admirer l’étendue de son registre en interprétant un pot-pourri de chants communards.
15Comment expliquer cette désaffection au milieu des années vingt et pendant les années trente pour le souvenir de la Commune ? De 1895 à 1914, célébrer l’anniversaire du 18 mars 1871 était pour les socialistes catalans une façon d’affirmer leur originalité face à des radicaux qui, à l’occasion, se proclamaient socialistes et avec lesquels ils avaient quelque peu compagnonné pendant les dernières années du siècle. Les célébrations les plus importantes correspondaient à des moments de forte affirmation de l’identité du groupe. En 1903, la commémoration de la Commune servit à mobiliser les militants en vue du congrès fédéral de Rivesaltes que devait présider Jules Guesde en personne. En 1904, l’importance des manifestations organisées par le parti socialiste autour du souvenir du 18 mars ne fut pas sans rapport avec les municipales de mai qui devaient permettre aux socialistes de s’emparer de la mairie de gros villages viticoles, dont Estagel où, depuis deux ans, le punch organisé pour fêter le 18 mars connaissait un succès considérable. Les années qui suivent voient les cérémonies se ritualiser et perdre de leur importance, mais la loi des trois ans rend vigueur et allant aux célébrations communardes auxquelles la guerre met fin.
16Après le Congrès de Tours, les socialistes SFIO dirigés par le modéré Payra, se rapprochent des radicaux, l’évocation de la Commune devient inopportune et s’estompe. Si les accords de Front populaire paraissent lui redonner une actualité en 1935, dans l’enthousiasme du succès de mai 1936, la Commune, marquée par la défaite, ne fait plus recette.
17Le cas du parti communiste est encore plus étonnant. Après avoir essayé de maintenir la tradition communarde au début des années vingt, les communistes l’oublient totalement. Pas un mot dans le Travailleur catalan de mars 1937, 1938, 1939 sur l’événement que constitua la première prise du pouvoir ouvrier alors que le cent cinquantième anniversaire de la Révolution française est fêté avec une sorte de fébrilité qui sent son nouveau converti. Le nouvel enracinement, que l’on imagine porteur d’unité, dans la geste de la Grande Révolution et celui, alors toujours présent au cœur de l’identité communiste, dans l’aventure d’octobre 1917 que continue l’URSS, suffisent à nourrir la représentation que se fait le PCF de ses origines.
18Trop complexe, porteuse des leçons de l’échec, lointaine, dépassée en un mot, la Commune paraît avoir fait pour les socialistes et les communistes catalans son temps. Rangée au magasin des accessoires parce que l’éloignement de l’événement – on approchait du 70ème anniversaire – et l’ouverture vers la petite et moyenne bourgeoisie rendaient son évocation inopérante dans le nouveau cours pris par le mouvement ouvrier, la Commune ne fut alors qu’un moment de l’identité du mouvement ouvrier parmi d’autres, ainsi que l’écrivait André Marty, le 25 février 193925 : « Elle [la population catalane] a dans son passé 48 et 51. Elle a dans son passé la Commune, l’affaire Dreyfus, le glorieux parti ouvrier français avec Jean Manalt, les premiers syndicats d’ouvriers agricoles constitués en France. Enfin elle a 1907 ». La révolte interclassiste26 l’emportait sur la révolution ouvrière. D’événement fondateur la Commune était devenue, à la fin de la IIIe République, pour le mouvement ouvrier des Pyrénées-Orientales, un élément d’identité parmi d’autres, un peu plus effacé que les autres.
Notes de bas de page
1 Michel CADÉ, Le Parti des campagnes rouges, Perpignan, Éditions du Chiendent, 1988, p. 9-16.
2 Le Socialiste, organe collectiviste révolutionnaire des Pyrénées-Orientales, 22 mars 1882.
3 Jean SAGNES, Le pays catalan, t. II, Pau, SNERD, 1985, p. 737-738.
4 DURAND et RAMAIOLLI, L’Indien français, Grenoble, Éditions Glenat, 1978.
5 Cf. note 2.
6 Karl MARX, La guerre civile en France 1871, Paris, Éditions sociales, 1978 p. 59-76.
7 Parti ouvrier français fondé par Jules Guesde en 1882, devenu en 1902 Parti socialiste de France (PSDF) ; Claude WILLARD, Socialisme et communisme français, Paris, Armand Colin, 1978, p. 59-65.
8 Le Socialiste des Pyrénées-Orientales, 22 mars 1903.
9 L’Humanité du Midi, 21 mars 1924.
10 Le Cri socialiste, mars 1935.
11 Jacques ESTAGER, Georges BOSSI, L’Internationale 1888-1988, Paris, Messidor-Éditions sociales, 1988, p. 58. Ce couplet valut à ceux qui le chantaient des poursuites, L’Internationale, op. cit., p. 121-122, Michel CADÉ, Le parti des campagnes rouges, p. 111.
12 L’Humanité du Midi, 18 mars 1924.
13 Le Républicain des Pyrénées-Orientales, 20 mars 1897.
14 Le Républicain des Pyrénées-Orientales, 23 mars 1901.
15 Le Socialiste des Pyrénées-Orientales, 22 mars 1903.
16 André BALENT, Michel CADÉ, Histoire du Parti socialiste dans les Pyrénées-Orientales de sa fondation (1893) au congrès de Tours (1920), Prades, Conflent, 1982, p. 17.
17 Le Républicain des Pyrénées-Orientales, 25 mars 1899 : « Le citoyen Joffre a égayé l’assistance en disant en catalan les meilleurs monologues de son répertoire ».
18 Le Socialiste des Pyrénées-Orientales, 27 mars 1908.
19 Paule Mink Mekarska (1839-1901), avait participé à la Commune de Paris et quoiqu’établie à Montpellier dirigea de décembre 1881 à 1883 la première mouture du Socialiste. Cette aristocrate d’origine polonaise fut la plus active propagandiste du POF naissant dans le Midi. (Bernard NOËL, Dictionnaire de la Commune, Paris, Flammarion, Champs, 1978, p. 96-97.
20 L’ordre nouveau, 8 avril 1921.
21 L’Humanité du Midi, 21 mars 1924.
22 Le Travailleur du Languedoc, 21 mars 1926.
23 Le Cri catalan, 25 mars 1922, 16 mars 1923, 14 mars 1925, 20 mars 1926.
24 Le Cri socialiste, 23 mars 1935.
25 Le Travailleur catalan, 25 février 1939.
26 Jean SAGNES, Le Midi rouge mythe et réalité, Études d’histoire occitane, Paris, Éditions Anthropos, 1982, p. 228-237.
Auteur
-
Michel Cadé
Université de Perpignan.
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