1 N. Delamarre, traité de la police, Paris, M. Brunet, t. IV, 2e éd., 1722.

2 Cette étude s’inscrit dans la continuité et le prolongement de notre doctorat : Policer la ville. Toulouse, capitale provinciale au siècle des Lumières, th., Histoire, Toulouse, 1997, 3 vol. 

3 K. Weidenfeld, La police de la petite voirie à Paris à la fin du Moyen Age, LGDJ, 1996, p. 139-156, notamment p. 145-147 ; G. Delaume, Le bureau des finances de la généralité de Paris, Cujas, 1966.

4 A. Babeau, La ville sous l’Ancien Régime. Paris, Didier, 1880, p. 370 ; J.-L. Harouel, L’embellissement des villes. L’urbanisme français au XVIII^e siècle, Picard, 1993, p. 303.

5 Ibid., p. 40.

6 Arch. mun. Toulouse, FF132, pièce 7. Factum pour le syndic de la ville de Toulouse, impétrant, suppliant et défendeur, contre le substitut de M. le procureur général au Bureau des trésoriers de France, défendeur et suppliant, s. l. [Toulouse], s.d. [1734], p. 6 (sauf mention contraire, toutes les références ci-après sont tirées de ce fonds d’archives).

7 A Toulouse, cette institution demeure peu et mal connue car ses archives sont en déficit, ce qui a dissuadé les chercheurs locaux de se lancer dans son étude. Nous nous permettons de renvoyer à notre doctorat précité note 2 pour un état des maigres connaissances sur les Trésoriers de France toulousains.

8 Le Parlement rendit, le 12 mars 1735, un arrêt maintenant « les capitouls de Toulouse dans la possession d’exercer dans ladite ville et gardiage la police de voirie, privativement auxdits trésoriers et autres officiers subalternes en première instance, sauf l’appel au Parlement ». Arrêt publié dans le Recueil d’édits, arréts, déclarations et mémoires concernant la Direction et la juridiction que les trésoriers de France exercent en matière de Domaine et de voirie, anonyme, s. l. [Paris,], 1760, p. 108-110 (suivi de Arrest du Conseil d’Etat du roi du 18 juillet 1741 qui déboute les trésoriers de France de la généralité de Toulouse de leur demande en cassation de l’arrêt ci-dessus, p. 111-135 [les trésoriers s’étaient pourvus au Conseil en cassation de l’arrêt du 12 mars 1735, ils en furent déboutés par cet arrêt]). Voir aussi J.-L. Laffont, Policer la ville... op. cit., t. I, p. 608-609.

9 Les archivistes municipaux toulousains avaient entrepris au XIX^e siècle de démembrer les fonds d’archives afin de tenter de constituer des collections thématiques factices ; entreprise qui a tourné court, mais qui explique pourquoi l’on peut aussi trouver des procédures en fait de voirie disséminées dans la série DD. Cela étant, l’on est fondé en penser que les déficits des archives policières du capitoulat sont importants. J.-L. Laffont, Policer la ville… op. cit., t. I.

10 J.-L. Laffont, « La voirie toulousaine et son assainissement sous l’Ancien Régime », in Assainissement et salubrité publique dans la France méridionale (fin du Moyen Age et époque moderne). Actes de la table ronde de l’Université de Clermont II, février 2001, parus dans Siècles. Cahiers du Centre d’Histoire « Espaces et Cultures », 2001, n° 14, p. 91-110.

11 Sur le gardiage, voir J.-L. Laffont, « Toulouse et ses territoires suburbains au siècle des Lumières », in M.-C. Marandet (dir.), La ville et le plat pays, XIII^e-XVIII^e siècles. Actes du colloque international du CRHISM, Université de Perpignan Via Domitia, 14-15 juin 2013, PUP, 2016, p. 333-354.

12 Pour plus de détails sur ce personnage clef du capitoulat : J.-L. Laffont, « Les cadres institutionnels de la médecine à Toulouse au siècle des Lumières », in D. Foucauld et C.P. Lile (dir.), Toulouse médical au XVIII^e siècle. Actes du colloque du Centre d’Etudes d’Histoire de la Médecine, Toulouse, 14 octobre 2006. Toulouse, éd. CNRS, 2010, p. 35-99.

13 Pour un état des connaissances sur ce personnage méconnu de l’Hôtel de ville, voir J.-L. Laffont, Policer la ville… op. cit., t. I, p. 653-655.

14 DD 240, s.d. [1777]. Relevé des deliberations prises par le Conseil de ville au sujet du netoyement des rues et pavé des rues.

15 Il devait ainsi s’assurer, d’une part que les particuliers balayent tous les jours devant leur porte et qu’ils ne laissent ou jettent aucun détritus dans la rue qui puisse devenir une entrave à la circulation ou une source de pestilences ; et d’autre part, que les tombeliers (i.e. entrepreneurs privés ayant pris à bail le nettoiement d’un quartier) s’acquittent ponctuellement de leurs obligations.

16 Par exemple, la comparaison entre Toulouse et une ville comme Clermont-Ferrand où en matière d’urbanisme « tout ce qui touchait au domaine royal […] et à la voirie […] est du ressort des Trésoriers de France, donc du bureau des finances de Riom » (voir B. Gille, « Les transformations de Clermont au XVIII^e siècle », Revue d’Auvergne, t. LXXXIII, 1969, p. 88) est sujette à caution.

17 Par défaut : F. Bordes, Formes et enjeux d’une mémoire urbaine au Bas Moyen Age : le premier « livre des histoires » de Toulouse (1295-1532), th., Histoire, Toulouse, 2006, 2 vol. et « L’espace urbain toulousain au regard des documents administratifs », in La maison au Moyen Age dans le Midi de la France. Actes du colloque de Cahors, 6-8 juillet 2006. Toulouse, Société Archéologique du Midi de la France, 2008, p. 5-14.

18 DD 232, s.d. [1734 ou 1735]. Recherches pour servir au jugement du procès de la ville contre Mrs les trésoriers de France au sujet de la voirie.

19 Le document précité fait référence pour cette année à une Requette de Mrs les capitouls dans laquelle ils exposent qu’ils ont connoissance de la police en qui concerne [la] façon des ediffices des maisons et autres ediffices pavés des rues et autres lieux, quais, fossés et demandent d’y être maintenus avec la reponse conforme aux fins de la requette.

20 DD 240, s.d. [1777]. Relevé des deliberations... Ce texte ne fait aucune référence à un acte réglementaire ou des dispositions municipales antérieurs.

21 « Les paveurs seront mandés venir pour traiter avec eux du prix de la canne desd. pavés, soit pour la main, caillou ou sable, lesquels entendus deliberé qu’on leur payera pour la main dix sols par canne de chaque tombereau des cailloux, quatorze sols et du sable deux sols […] ». DD 240, s.d. [1777]. Relevé des deliberations…

22 BB 155, f° 81.

23 BB 155, fos 110-111. Crie pour la reparation du pavé de la ville.

24 Ordonnance de Mrs les capitouls qui ordonne que toutes les rues de la ville seront généralement repavées et qui fixe le prix du sable du pavé et du travail des ouvriers. Document en déficit mentionné dans DD 232, s.d. [1734 ou 1735]. Recherches pour servir…

25 Document en déficit mentionné dans DD 232, s.d. [1734 ou 1735]. Recherches pour servir…

26 Ibid.

27 Ibid.

28 Ibid.

29 Ibid.

30 Ibid.

31 J.-L. Laffont, « La production réglementaire des capitouls de Toulouse sous l’Ancien Régime », Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, t. CLVI, 1998, n° 2, p. 481-536.

32 Document en déficit mentionné dans DD 232, s.d. [1734 ou 1735], Recherches pour servir…

33 Ibid.

34 1651. Ordonnance de Mrs les capitouls qui ordonne que toutes les rues de la ville seront généralement repavées et qui fixe le prix du sable du pavé et du travail des ouvriers. Document en déficit mentionné dans DD 232, s.d. [1734 ou 1735]. Recherches pour servir…

35 - Ibid.

36 1657. Ordonnance de Mrs les capitouls qui enjoint aux proprietaires des maisons de faire paver les rues au devant d’icelles et qui deffend de trop rehausser le pavé auprès des maisons. 1658. Ordonnance de Mrs les capitouls qui deffend de rehausser trop le pavé mais au contraire ordonne d’observer le niveau. Documents en déficit mentionnés dans DD 232, s.d. [1734 ou 1735], Recherches pour servir…

37 Ordonnance de Mrs les capitouls qui fixe le poids des denrées qui peuvent « etre chargées sur des charrettes pour eviter le deperissement du pavé ». Document en déficit mentionné dans DD 232, s.d. [1734 ou 1735], Recherches pour servir au jugement du procès de la ville contre Mrs les trésoriers de France…

38 BB 36, f° 52. 16 juin 1658. Délibération du Conseil de ville. La même année les capitouls promulguaient une ordonnance de police défendant de rehausser trop le pavé mais au contraire ordonne d’observer le niveau. Document mentionné dans DD 232, s.d. [1734 ou 1735], Recherches pour servir…

39 H. Delsol, Le consulat de Brive-La-Gaillarde. Essai sur l’histoire politique et administrative de la ville avant 1789, Traignac, réimp. de l’éd. de 1936, 1982, p. 398.

40 G. Larguier, « Salubrité publique et assainissement à Narbonne, XVI^e-XVIII^e siècles », in Assainissement et salubrité publique dans la France méridionale (fin du Moyen Age et époque moderne). Actes de la table ronde de l’Université de Clermont II, février 2001, Siècles. Cahiers du Centre d’Histoire « Espaces et Cultures », 2001, n° 14, p. 115 et p. 118.

41 J.-P. Andrault, Poitiers à l’âge baroque, 1594-1652. Une capitale provinciale et son corps de ville, Poitiers, Société des Antiquaires de l’Ouest, 2003, 2 vol. , t. I, p. 77-79.

42 En Bourgogne presque toutes les villes, jusque et y compris les plus petites, veillaient de longue date à l’entretien de leurs pavés et à leur développement. C. Lamarre, Petites villes et fait urbain au XVIII^e siècle. Le cas bourguignon. Dijon, Presses Universitaires de Dijon, Publications de l’Université de Bourgogne, 1993, p. 526-259.

43 Né à Paris, le 26 avril 1648 ; mort à Paris, le 17 mai 1724 ; il fut intendant de Languedoc du mois d’août 1685 au mois de novembre 1716.

44 Sur cet épisode de la vie toulousaine, voir P. Lunel, Pouvoir municipal et gestion financière : Toulouse au XVII^e siècle, th., Droit, Toulouse, 1976, 2 vol. et M. Soula, « Toulouse et la tutelle financière royale au XVIII^e siècle : l’exemple d’une résistance (1688- 1789) », Annales du Midi, 2007, n° 259, p. 309-338.

45 Cet épisode a été plus ou moins traité par I. Burguion, Les capitouls, le pouvoir royal et ses représentants sous le règne de Louis XIV (1659-1715), mémoire de maîtrise, Histoire, Toulouse, 1991 ; V. Fons, L’organisation municipale à Toulouse du temps des capitouls, Toulouse, Bonnal et Gibrac, 1878, tiré à part du Recueil de l’Académie de Législation de Toulouse, t. XXVI, 1877-1878 (1878), p. 30-32 ; G. Rauner-Stoskopf, Louis XIV et les capitouls. 1659-1715, Mémoire de maîtrise, Histoire, Toulouse, 1995 ;

H. Roques, L’administration municipale de Toulouse de 1693 à 1699, th., Droit, Toulouse, 1907, imp. coopérative toulousaine, 1908 ; E. Sanchez, Les capitouls de Toulouse sous le règne personnel de Louis XIV (1661-1715), mémoire de maîtrise, Histoire, Toulouse, 1994.

46 Arch. dép. Haute-Garonne, C 290, Eclaircissement sur les faits contenus dans un Libelle imprimé et distribué au mois de mars 1690 intitulé Factum et Mémoire contenant les raisons et motifs des oppositions formées par les capitouls et sindic de la ville de Toulouse à aucuns arrêts du Conseils et à plusieurs ordonnances de Monsieur l’intendant de la Province, s.l. [Toulouse], s.d. [1690], p. 14-15 ; reproduit par P. Lunel, op. cit., t. II, p. 134-151. Les citations non référencées renvoient à ce document.

47 « Mrs les Capitouls de leur part firent placarder en execution de cette ordonnance une affiche par les rues portant que toutes moinsdites seroient recuës pour l’entreprise de la refection du pavé et trois mois apres soit que les places publiques n’en eussent pas besoin, soit qu’ils fussent sollicitez par les habitans des ruës les plus incommodes d’y faire travailller, apres avoir passé bail à une troupe de paveurs Auvergnats derniers moins disants à huit sols par canne pour deffaire le pavé et le refaire, on en fit un essay dans une ruë qui aboutit à la porte de S. Estienne où l’abord est fort frequent [...] ». Ibid.

48 « Si l’autheur qui a bien osé avancer cela dans son Factum avoit raisonné sur quelque proportion il auroit trouvé qu’avec moins de dix mil écus on peut faire toute la dépense du pavé ; qu’à y procéder comme l’on fait on ne sçauroit y employer cette somme en dix ans et que non seulement on ne pretendoit reparer que les endroits où il est necessaire, mais qu’il n’a jamais esté ordonné qu’on en reparera d’autres, ils ne se contenterent pas d’abuser de cette manière l’Assemblée [ou Conseil] de la Bourgeoisie ils répandirent par le monde pour irriter et soulever le vulgaire qu’il y avoit des gens qui profiteroient sur les paveurs d’un sol par canne de pavé, et enfin tout ce que l’on peut inventer d’atroce et d’injurieux ils l’ont dit sans scrupule parcequ’ils hazardent tout pour satisfaire leur passion et qu’il n’y a point de bornes à leur malice [...] ».

49 AA 28/140.

50 FF 471.

51 2 août 1701. Ordonnance de police des capitouls contre celle de Messieurs les trésoriers [de France] au sujet du pavé. En déficit, cette ordonnance est signalée dans le compte des impressions faites par l’ordre des capitouls de l’année 1701. CC 2725, pièce 36.

52 - Par exemple J.-B. Chopin, Urbanisme et hygiène à Douai au XVIII^e siècle, mémoire de maîtrise, Histoire, Lille, 1984, p. 61-62 ; H. Forgeois, Les pouvoirs de police de l’échevinage de la ville d’Arras en matière de voirie et de construction d’habitations, th., Droit, Lille, 1938, p. 103-104 ; etc.

53 H. Aragon, L’organisation municipale de Perpignan du XII^e au XVIII^e siècles, Perpignan, 1920, p. 103.

54 C. Nieres, Les villes de Bretagne au XVIII^e siècle, PUR., 2004, p. 208.

55 F. Bonnifait, « L’urbanisme à Niort au XVIII^e siècle », Bulletin de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, 3^e série, t. III, 1995, n° 1, p. 70.

56 A. Babeau, La ville sous l’Ancien Régime, op. cit., p. 370.

57 FF 475.

58 DD 240, s.d. [1777]. Relevé des déliberations prises...

59 14 février 1714. Ordonnance de police ordonnant aux propriétaires des maisons de la ville et fauxbourgs de faire réparer les ornières et trous qui sont au pavé du devant de leurs maisons. En déficit, cette ordonnance est signalée dans le compte des impressions faites par l’ordre de Messieurs les capitouls en l’année 1714. CC 2724.

60 15 février 1717. Ordonnance de police ordonnant à toutes sortes de personnes de la ville et fauxbourgs de faire reparer le pavé des rues, chacun en droit soy devant leurs maisons, granges, a peine de 10 livres d’amende. En déficit, cette ordonnance est signalée dans le compte des impressions faites par ordre des capitouls de l’année 1717. CC 2734, pièce 96.

61 31 janvier 1718. Ordonnance de police concernant le nettoyement des rues et l’entretien du pavé de la ville et fauxbourgs, et qui fait défenses de nourir et laisser vaguer dans les rues aucun cochons, canards, oyes et autres animaux immondes. BB 165, f° 49.

62 BB 283, f° 66. Annales manuscrites de l’année 1717.

63 BB 283, fos 271-272. Annales manuscrites.

64 En l’occurrence Antoine Asquié, dit Languille. Arch. dép. Hérault, C 2775. 1728. Etat des paveurs de la ville de Toulouse.

65 BB 159, f° 75. 11 septembre 1731. Ordonnance portant reglement pour les paveurs.

66 Par exemple : J.-P. Andrault, op. cit., p. 77.

67 Ordonnance en déficit. Elle est mentionnée dans l’ordonnance du 13 décembre 1747.

68 BB 165, f° 118.

69 BB 165, f° 147. La rue des Azes aboutissait d’un coté à la place du Salin et de l’autre à la Sénéchaussée. Une ordonnance identique, mais visant cette fois la rue de l’Estelle (faubourg Saint-Etienne), fut promulguée le 31 octobre 1744. FF 706.

70 BB 166 ou Arch. dép. Hérault, C 7914. 13 décembre 1747. Ordonnance de police portant reglement sur ce qui doit être observé par les paveurs dans la construction des ouvrages de leur profession, et qui fixe le prix de la canne quarrée du pavé.

71 Ibid. Ce tableau est en déficit.

72 Respectivement BB 160, f° 62, et : BB 166, f° 91.

73 Par exemple à Guérande. G. Aupiais, « L’urbanisme à Guérande au XVIII^e siècle », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. CVI, 1999, n° 4, p. 73.

74 J. Llanas, « L’urbanisme à Toulouse au XVIII^e siècle », Recueil de l’Academie des Jeux Floraux, 1936, p. 97.

75 R. Roca, L’ordre urbain dans la très fidèle ville de Perpignan au XVIII^e siècle à travers les actes réglementaires du consulat, mémoire de master 1, Histoire, Perpignan, 2005, p. 143-145 ; R.-M. Viala, Castelnaudary au XVIII^e siècle. Evolution de l’espace urbain. Population-Institutions, Castelnaudary, Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude, 2014, p. 26-27.

76 J.-L. Harouel, op. cit., p. 97 ; H. Freville, L’intendance de Bretagne (1689-1790). Essai sur l’histoire d’une intendance en pays d’Etats au XVIII^e siècle, Rennes, Plihon, 1953, t. II, p. 157-161.

77 Voir (par défaut) : G. COSTA, Les plans d’urbanisme pour toulouse au milieu du XVIII^e siècle, th., Droit, Toulouse, 1953.

78 Arch. dép. Haute-Garonne, C 331.

79 Ouy le raport des commissaires on delibere qu’apres l’avertissement qui sera donné par les bas officiers de police aux proprietaires des maisons de reparer les pavés qui sont a leur charge, suivant les alignements qui seront donné par l’ingenieur [de la ville], ils y fairont travailler par des paveurs lesquels seront payés sur des mandemens qui seront tirés sur le tresorier de la ville sur l’etat qui sera dressé et certifié par led. ingenieur pour ensuite les fraix desd. pavé etre ajoutés aux articles des impositions desd. particuliers qui auront refusé de les rembourser, comme aussi qu’on comprendra dans ces etats les arrerages des pavés qui peuvent etre dus la ville de la tenir propre et commode fait par les voitures ou les gens a pied et du bien public et M. l’intendant sera supplié de l’autoriser. 31 mai 1754. Délibération du Conseil de ville. Mentionné dans DD 240, s.d. [1777]. Relevé des deliberations…

80 On relève que l’article XX de l’ordonnance du 6 février 1759 concernant la voyrie réaffirmait les anciennes ordonnances sur le pavé. BB 166, p. 34-35.

81 DD 234, 10 novembre 1769, Ordonnance générale sur la voirie. Il subsiste de nombreux exemplaires de cette importante ordonnance (DD 235 ; DD 236, 5 S 364 ; Arch. dép. Haute-Garonne, C 319 ; E 585) qui a aussi été plusieurs fois reproduite.

82 C’est ce que confirme un état des paveurs de la ville dressé en 1774 pour le paiement du vingtième industriel : il n’y avait que 19 paveurs, soit un de moins qu’en 1673, alors que la ville s’était notablement agrandie. CC 1176.

83 DD 111, f° 41. 19 octobre 1780. Devis instructif des reparations qu’il convient de faire au pavé...

84 B. Baumier, tours entre Lumières et Révolution. Pouvoir municipal et métamorphoses d’une ville (1764-1792), PUR, 2007, p. 389.

85 Arch. dép. Haute-Garonne, C 319. Octobre 1780. Dossier relatif au Rejet par le ministre d’un projet formé par les capitouls de renouveller en entier le pavé de la ville aux frais des propriétaires riverains et de changer tous les niveaux. Arch. dép. Haute-Garonne, C 331. 8 mars 1781. Devis pour l’entretien de la partie pavée du chemin de la porte, depuis la porte Saint-Etienne jusqu’au commencement du gravelage à l’extrémité du faubourg Saint-Michel. BB 127, f° 5. 6 décembre 1781. Délibération de la commission des affaires économiques.

86 H. Giroux, « La « qualité de la vie » à Dijon … », op. cit., p. 139-141.

87 BB 58. Une expédition de cette délibération se trouve dans le dossier relatif à cette affaire conservé aux Archives nationales : H1 1099, pièces 228-234.

88 DD 233, fos 123-127.

89 Arch. dép. Haute-Garonne, C 2072.

90 Arch. nat., H1 1099, pièce 229.

91 BB 187, f° 29. 21 mars 1782. Lettre de M. Joly de Fleury aux capitouls.

92 DD 233, fos 525-530 et fos 533-549.

93 DD 253, s.d. [16 décembre 1782]. Requête des habitants de la rue des Capuçins relative à l’état de la place des Capuçins.

94 BB 127, f° 148v°.

95 BB 171.

96 C’est nous qui soulignons.

97 J.-L. Laffont, « Eclairer la ville : Toulouse au siècle des Lumières », in B. Suau, J.-P. Amalric et M. Olivier (dir.), Toulouse, métropole méridionale : vingt siècles de vie urbaine. Actes du 58^e congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, Toulouse, 14-16 juin 2007, Toulouse, Framespa, 2009, 2 vol. , t. I, p. 65-85.

98 DD 111, f° 166. 16 avril 1783. Projet de devis instructif des pavés a relever dans les rues du quartier Saint-Cyprien pour conduire les eaux des dites rues dans le nouvel acqueduc que la ville a fait construire en avant dans l’entrée de l’Hôpital de la Grave. DD 111, f° 229, 29 janvier 1784. Devis du pavé a refaire en forme bouchée aux rues du port Garaud et de Caussonieres.

99 Arch. dép. Haute-Garonne, C 319, s.d. [1783 ou 1784]. Mémoire pour la ville de Toulouse sur le pavé.

100 CC 2827, f° 15. 12 janvier 1788. Etat des travaux de remise à neuf du pavé effectués par le sieur Anglade, paveur, à la rue des nobles et à la place Ste Carbes.

101 P. Rambaud, « L’ancien pavé de Poitiers », in Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 1919, nos 3-4, p. 256-269 ; H. Forgeois, op. cit., p. 101-105.

102 C. Nieres, Les villes en Bretagne au XVIII^e siècle, PUR., 2004, p. 208.

103 L. Galle (dir.), Quelques lettres sur un voyage en France fait en 1788, Lyon, Mougin-Rusand éd., 1895, p. 38. Voir aussi : Panon- Desbassayns, Petit journal des époques pour servir à ma mémoire (1784-1786), La Réunion, Musée historique, 1990 ; M. Eclache, « Une visite à Saint-Sernin en 1785 », L’Auta, 1990, n° 560, p. 284-285.

104 On pourrait multiplier les exemples. En 1798, une voyageuse, pourtant enchantée par la ville, déplorait : « les rues sont assez larges en général mais fort mal alignées, les sinuosités fréquentes qu’elles forment ajoutent encore à la tristesse que répandent les maisons toutes bâties en briques […] » (voir F. Pourcelet (dir.), Journal de voyage d’une Provençale dans le Sud de la France. Seize lettres de Clotilde de Forbin Gardanne à sa sœur Mélanie, Aix-en-Provence, Laethem Saint-Martin, éd. de la Dyle, 1995, p. 86). La célèbre Léontine de Villeneuve de Castelbajac se remémorait : « en 1812, on n’y trouvait pas une seule rue large et droite, y comprenant celles qui passaient pour belles [...] » (voir J.-L. Laffont, « Toulouse en 1812 vu par « l’Occitanienne », L’Auta, 1991, n° 568, p. 204-215), etc.

105 Stendhal, Voyage dans le Midi de Bordeaux à Marseille. Paris, Encre éd., 1984, p. 71.

106 A. de Garaude, L’Espagne en 1851, ou Impression de voyage d’un touriste dans les diverses provinces de ce royaume, Paris, E. Dentu, 1852, p. 21.

107 H. Taine, Voyage aux Pyrénées, Paris, 1860. Comme l’ouvrage qui a été maintes fois réédité, son passage concernant Toulouse a été reproduit à plusieurs reprises. Par exemple : G. Soubeille, « Taine et les toulousains », L’Auta, 5e série, 2012, n° 35, p. 192-195.

108 I. Ges, Souvenirs. Paris, Marseille, Fayard, Lib. Marseille, 1900, p. 20.

109 J. Fourcassie, Une ville à l’époque romantique : Toulouse. trente ans de vie française, Plon, 1953, p. 14-15. L’historiographie toulousaine s’est largement fait l’écho de ces jugements sévères. Voir par exemple : J. Arlet, La vie à Toulouse sous Louis-Philippe (1830- 1848), Portet-sur-Garonne, Loubatières, 1994, p. 38-39 ; P. Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Milan, 1991, t. II, p. 260 ; M. Taillefer, Vivre à Toulouse sous l’Ancien Régime. Paris, Perrin, 2003, p. 40.